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Soufiane Djilali : «Le système prépare une succession dynastique»

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  • Soufiane Djilali : «Le système prépare une succession dynastique»

    Ce n’est pas un propos saisi dans une discussion au café du coin mais une affirmation de Soufiane Djilali, président de Jil Jadid et membre actif de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD) : le système prépare une succession dynastique.
    Invité hier du forum de Liberté, Soufiane Djilali s’est montré, comme à son habitude, très remonté contre le pouvoir incarné par le Président Bouteflika. Ayant été souvent, au cours de sa prestation, amené à s’exprimer en tant qu’acteur de la CLTD et membre de l’Instance de consultation et de suivi (ICS), il parlera d’un Président finissant qui délabre le pays.
    «Le Président Bouteflika a travaillé au démantèlement du pays au profit de groupes d’intérêts», a accusé Soufiane Djilali, ajoutant que «Bouteflika ne croit pas aux institutions, il ne croit qu’en luimême.

    Il est venu démanteler l’Etat algérien, en brisant les valeurs de base chez le citoyen». Il a cité, en guise d’illustration, la politique de crédits sans retour accordés via l’Ansej aux jeunes, laquelle politique n’incite pas au travail, et le squat des trottoirs par les jeunes, ce qui signifie que l’Etat n’est pas là. Le président de Jil Jadid reste, par ailleurs, toujours convaincu que l’article 88 de la Constitution, stipulant les cas d’empêchement, doit être appliqué.

    Il a voulu pour preuve tangible, outre l’absence de Bouteflika des scènes nationale et internationale, la déclaration du Président français François Hollande, lors de sa conférence de presse, suite à la décapitation d’Hervé Gourdel par un groupe terroriste se réclamant de Daesh. Soufiane Djilali a rappelé qu’à
    une journaliste qui lui demandait pourquoi il avait téléphoné au Premier ministre et non au Président algérien, François Hollande avait répondu : «le Président Bouteflika n’était pas apte à parler au téléphone»
    .

    Et, à la même journaliste qui lui demandait encore s’il n’envisageait pas de se rendre en Algérie pour évoquer la question de la sécurité avec son homologue algérien, il rétorquait encore : «Ça ne va pas changer grand-chose, étant malade, il ne peut plus rien faire.» Pour Soufiane Djilali, la vacuité de la présidence de la République est, si besoin est, dans le propos du Président français.

    Parlant de l’impact de l’exécution du ressortissant français par ses ravisseurs, Soufiane Djilali a considéré que c’est un coup dur pour la diplomatie algérienne et pour l’Algérie. «Elle a sonné le démenti à Ramtane Lamamra qui, il y a quelques jours, affirmait que l’Algérie est exportatrice de stabilité ». Ceci avant de poser la question sur la déstabilisation d’institutions sécuritaires par la présidence de la République. «Pourquoi avoir fait cela, alors qu’il fallait les renforcer ?» L’ICS n’est pas une alliance électorale Le président de Jil Jadid s’est longuement étalé sur les activités de la CLTD et l’ICS.

    Il a expliqué que l’Instance de consultation et de suivi de l’opposition nationale n’est pas une alliance électorale et qu’elle n’a pas vocation de désigner une candidature unique. Selon Soufiane Djilali, elle est l’illustration de la maturation de l’opposition nationale qui peut constituer une alternative au système et à Bouteflika. Soufiane Djilali, qui a infirmé les rumeurs autour d’une prise de contact avec le pouvoir, a soutenu que le regroupement de l’opposition vise à assurer une transition apaisée. L’ICS, a-t-il expliqué, devra avoir un programme d’activité soutenu durant le mois d’octobre. «Chacun des membres de l’ICS qui organisera une activité verra la présence de l’ensemble des autres membres.

    Il n’est pas exclu aussi qu’il y ait des actions de contestation. Le principe est acquis. Ces actions seront menées par les responsables politiques», a affirmé Soufiane Djilali qui informera également de la rencontre de l’ICS dans 3 mois. Le président de Jil Jadid a réitéré la résolution de l’ICS s’agissant de l’étranglement des journaux par le sevrage publicitaire. Il a également dénoncé la nomination d’un partisan et qui n’a aucun CV réaliste à proposer à la corporation à la tête de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel. «C’est ce même Miloud Chorfi qui déclarait que la fraude électorale de 1997 a sauvé le pays. Il n’a point le profil pour une telle charge institutionnelle.»
    Le Soir
    Dernière modification par mohoo, 28 septembre 2014, 10h17.

  • #2
    Soufiane Djilali : «Le système prépare une succession dynastique»
    Oui , mais ça ne sera pas le frère du président mais bien sellal ...
    avec un peut de chance on aura hamrouche
    وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

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    • #3
      Selon Soufiane Djilali, elle (ICS) est l’illustration de la maturation de l’opposition nationale
      Ajoutez un s et un b au mot en gras et vous aurez l'illustration du poids de l'oppostion democratique dans le pays.
      ...et maintenant?

      Commentaire


      • #4
        ajoutez un s et un b au mot en gras et vous aurez l'illustration du poids de l'oppostion democratique dans le pays.
        There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

        Commentaire

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