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«L’opposition organisera des actions dès le début du mois d’octobre»

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  • «L’opposition organisera des actions dès le début du mois d’octobre»

    Soufiane Djilali, président de Jil Jadid, au forum de Liberté

    «L’opposition organisera des actions dès le début du mois d’octobre»

    L’opposition ne croisera pas les bras. Il y aura des actions de terrain dès le début du mois d’octobre.» C’est ce qu’a affirmé le président de Jil Jadid et membre de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD), Soufiane Djilali, lors de son passage, hier, au forum du quotidien Liberté.


    La décision, affirme-t-il, a été prise jeudi dernier, à l’occasion de la réunion de la commission de consultation et de suivi regroupant la majorité des acteurs de l’opposition. «Des sorties sur le terrain auront lieu dès le début du mois d’octobre. Chacun des membres de cette instance organisera une action et les autres sont tenus d’y participer», explique-t-il, en réponse aux questions des journalistes sur l’attitude de l’opposition face un pouvoir qui s’en tient seulement à son propre agenda.
    Selon lui, des protestations de rue ne sont pas également écartées pour amener le régime à accepter l’idée de la transition. «Le principe est acquis. S’il y a des actions de protestation, ce sont les leaders politiques qui seront sur le terrain», soutient-il. Ce faisant, le premier responsable de Jil Jadid dément les rumeurs selon lesquelles il y aurait des contacts entre le pouvoir et l’opposition pour un éventuel accord sur la prochaine révision de la Constitution. «Si le pouvoir, dans une crise de lucidité, demande une aide pour s’en aller, nous allons l’aider à le faire. Mais nous ne dialoguons pas avec lui pour qu’il reste», explique-t-il, précisant que l’opposition a proposé sa plateforme, élaborée après la conférence du Mazafran du 10 juin dernier, comme un document permettant au pays d’organiser la sortie de crise.
    Revenant sur la question de la vacance du pouvoir, Soufiane Djilali affirme que l’article 88 de la Constitution sera appliqué : «La situation risque de se déliter davantage. Ou bien on va vers l’application de l’article 88 de la Constitution, ou c’est l’exposition du pays à tous les dangers. Mais il ne faut pas compter sur Mourad Medelci (président du Conseil constitutionnel, ndlr) qui est le moins intelligent des Algériens pour le faire.»
    Soufiane Djilali compare la situation politique actuelle à celle de la Russie à l’époque de Boris Eltsine, où les oligarques les plus influents avaient pris le pouvoir. «Aujourd’hui, il y a un clan qui défend un Président absent pour protéger ses intérêts et préparer la succession. Un opérateur, cité même par des titres de presse proche du pouvoir, fait la pluie et le beau temps au pouvoir. L’opposition doit agir pour éviter une catastrophe au pays», lance-t-il en faisant référence à Ali Haddad, patron de l’ETRHB.
    Assassinat de Gourdel, «un coup dur pour l’Algérie»
    Abordant le rapt et l’exécution du Français Hervé Gourdel en Kabylie, il affirme que les partis réunis, jeudi dernier, étaient unanimes à dire que l’Algérie doit avoir un «système immunitaire puissant» et «doit pouvoir se défendre contre toute manipulation». «C’est un coup dur pour la diplomatie algérienne et l’Algérie. Cette exécution apporte un démenti à Lamamra qui avait dit, il y a quelques semaines, que l’Algérie est exportatrice de stabilité», ajoute-t-il.
    S’agissant de l’union de l’opposition et ses perspectives, Soufiane Djilali se montre très optimiste : «L’opposition politique en Algérie a beaucoup mûri et sait se parler. Sa stratégie commence à apparaître car elle est partagée par un ensemble de partenaires dont la démarche et les références idéologiques sont hétéroclites.»Selon lui, l’instance de coordination et de suivi «est une structure où les partis politiques et personnalités se rencontrent, se parlent et se concertent et non une alliance pour désigner un candidat à une élection».


    La presse et la publicité «De grands journaux subissent actuellement un véritable chantage»

    Le président de Jil Jadid, Soufiane Djilali, dénonce une volonté du pouvoir d’étouffer des titres de la presse privée qui ne font pas l’apologie de sa politique. «Il y a des grands journaux qui subissent actuellement un véritable chantage. Pour les étouffer financièrement, ils sont privés de publicité. Certains ont même été obligés de se séparer de leurs collaborateurs parce qu’ils ne peuvent pas les payer. Les responsables de ces journaux sont sous la menace d’une épée de Damoclès suspendue par ce pouvoir», déplore-t-il, affirmant qu’il y a une volonté d’étouffer l’expression libre.
    Le leader de Jil Jadid relève, en revanche, «l’émergence de chaînes de télévision aux capitaux douteux qu’aucun responsable du pouvoir n’ose contrôler». Cette volonté de brider la libre expression s’est traduite, ajoute-t-il, avec la nomination de Miloud Chorfi, militant et député du RND, à la tête de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel. «Miloud Chorfi est un homme sans liberté. C’est un homme partisan et incapable de prendre une décision de son propre chef. Comment peut-il faire de la régulation dans le secteur de l’audiovisuel ? Sa nomination à ce poste vise à brider encore les libertés», regrette-t-il. (M. M.)

    elwatan

  • #2
    djilali roule pour tewfik c'est une certitude donc il ya une guerre cachee entre gaid salah et tewfik ce dernier veut destituer boutessrika par la loi c'est a dire l'article 88 je pense que boutessrika va pas faire l'enfeu vu son etat de sante catastrophique et l'assasinat du francais n'est que le debut boutessrika sera limoger comme chadli ou eltisne par la force et ce djilali et cie ne sont que des justifucatifs vis a vis du monde exterieur le compte a rebours pour le voleur said et le corrumpus gaid illitre a commencer.
    Dernière modification par zoromoro, 29 septembre 2014, 17h40.

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    • #3
      Je ne sais pas dans quelle mesure toutes ces supputations sont vraies, mais ce qui est sûr c'est qu'il n'y a vraiment pas de quoi se réjouir à voir un clan en éliminer un autre. L'idéal pour le pays, c'est que le pouvoir arrive à sortir totalement de cette logique de guéguerre clanique qui le mine depuis plusieurs décennies.

      Il est grand temps de construire une démocratie où seule la légitimité populaire a le dernier mot...
      كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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      • #4
        Abordant le rapt et l’exécution du Français Hervé Gourdel en Kabylie, il affirme que les partis réunis, jeudi dernier, étaient unanimes à dire que l’Algérie doit avoir un «système immunitaire puissant» et «doit pouvoir se défendre contre toute manipulation».
        Soit Djilali Sofiane dit n'importe quoi .. soit c'est un grand penseur

        «C’est un coup dur pour la diplomatie algérienne et l’Algérie. Cette exécution apporte un démenti à Lamamra qui avait dit, il y a quelques semaines, que l’Algérie est exportatrice de stabilité», ajoute-t-il.
        Même Lamamra n'est pas épargné par ce teffou'ne !..

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        • #5
          bonjour

          La logique de la confrontation ne mènera qu'à la destruction.

          Je comprends que Mr Djilali soit impatient pour prendre sa part de gâteau. La frustration ne doit pas être la conseillère. Et puis je l'encourage à mieux réfléchir et féconder ses idées pour entreprendre une démarche intelligente qui ne ruinerait pas le pays et le peuple. Ne soyez pas égoïste Mr Djilali, ne pensez pas seulement à vos propres intérêts ....

          Je conçois qu'il soit difficile d'imaginer autres démarches que celles auxquelles nous ont habitué les charlatant philosophes et intellectuels de l’occident et leurs suiveurs colonisés des pays sous développés mais l'effort vaut bien la peine au nom d'un certains intérêt général.

          La monde est en ce moment de l'Histoire en folie furieuse; les dirigeants de l'occident ont perdu la tête. L'occident est comme un sanglier blessé, à cause de la crise et des mouvements sociaux qui le guette. Sa soif (la croissance du capital) il ne pourra la désaltérer qu'avec le sang des hommes et de la terre.
          Rebbi yerrahmek ya djamel.
          "Tu es, donc je suis"
          Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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