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S&P classe le secteur bancaire tunisien dans le groupe «8» avec le Kazakhstan, le Liban ou le Nigeria

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  • S&P classe le secteur bancaire tunisien dans le groupe «8» avec le Kazakhstan, le Liban ou le Nigeria

    (Agence Ecofin) - L’agence de notation Standard & Poor’s (S&P) a confirmé, le 29 septembre, le classement du secteur bancaire tunisien dans le groupe «8» sous sa méthodologie BICRA (Banking IndustryCountry Risk Assessment). L’industrie bancaire tunisienne se situe ainsi au même niveau, entre autres, que le Kazakhstan, le Nigeria, le Liban et la Géorgie.

    Afin de permettre cette analyse, Standard & Poor’s a mis en place une méthodologie spécifique, le BICRA, ayant une échelle allant du groupe 1 au groupe 10. Le groupe 1 étant le système bancaire présentant le moins de risque.

    Parmi les forces du secteur bancaire tunisien, S&P cite le fait que l'économie tunisienne est relativement diversifiée, les efforts tangibles de la part des acteurs politiques pour parvenir à un consensus sur la transition politique, et l’endettement modéré du secteur privé.

    Au rang des faiblesses, l’agence pointe le risque politique élevé, les perspectives modérées de croissance économique qui exacerbent d'importants déficits jumeaux, la faible qualité des actifs, la vive concurrence dans une industrie fragmentée et l’insuffisance des dépôts de la clientèle pour refinancer les prêts bancaires.

    S&P prévoit, d’autre part, une croissance nominale des prêts d'environ 8% au cours des prochains 12-18 mois, reflétant une faible reprise économique et une pression sur la liquidité des banques, ainsi qu’une stabilisation des prêts improductifs à environ 15% du total des prêts du système bancaire, dans le meilleur des cas.

    Pour évaluer la qualité de crédit des banques, Standard & Poor’s retient six facteurs. Les deux premiers facteurs sont d’ordre macroéconomique. Il s’agit des risques de l’économie et des risques liés à l’industrie bancaire du ou des pays dans lequel(s) opère(nt) une banque. Quatre facteurs d’ordre microéconomique sont ensuite pris en compte: les facteurs de notation propre à la banque à savoir son profil d’activité, capital et rentabilité, profil de risque, financement et liquidité. Une fois ces facteurs pris en compte dans l’élaboration de la note, le soutien externe éventuel de l’Etat, du groupe auquel appartient la banque ou de son actionnaire, peut être intégré à la note finale.
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