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Ali Benflis devoile son Livre Blanc sur la fraude electorale

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  • Ali Benflis devoile son Livre Blanc sur la fraude electorale

    Ali Benflis dévoile son Livre blanc sur la fraude électorale
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    le 30.09.14 | 11h25 | mis à jour le 30.09.14 | 13h15 Réagissez
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    zoom | © Photo Lyes H. El Watan

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    La direction de campagne de l’ex-candidat à la présidentielle du 17 avril 2014, Ali Benflis, a achevé son « Livre blanc sur la fraude ». L’ouvrage, dont El Watan a obtenu un exemplaire, contient des documents attestant du recours de l’administration à la fraude au profit du candidat Bouteflika.
    Les gros du livre (178 pages) est fait d’annexes comprenant des copies de documents (PV, correspondances, décisions…) présentés en guise de preuves matérielles de fraude. Le reste, 100 pages en arabe et autant en français, est consacré à l’explication du phénomène de la fraude, avec ses multiples facettes et au contexte politique prévalant avant et pendant le scrutin présidentiel d’avril dernier.

    Dans la page 275 de l’ouvrage, on peut trouver une correspondance concernant une liste de 22 personnes décédées non radiées du fichier électorale à la wilaya de Sidi bel Abbès. Une autre preuve concerne 21 personnes qui ont voté « indûment » dans la commune de Sefsaf à Mostaganem. Il s’agit d’individus qui ont voté à la place de 21 femmes sans présenter une procuration au bureau de vote.
    Dans la même wilaya, des PV « manifestement faux » ont été découverts au niveau des daïras de Kheir Eddine, Ain Tadles et Bouguirat (P 1665, 173 et 201). Les annexes de l’ouvrage comporte aussi des PV signés à blanc à Alger, Biskra, et Annaba (P 225) et un « PV faux » établi à Tipasa.
    L’équipe de Benflis a publié des ordres de mission et des invitations officielles adressés à des médecins pour qu’ils participent à des meetings animés par les représentants du candidat du régime. Les documents en question sont signés par le directeur de l’EPH Bouchenafa à Alger. On a publié aussi dans le livre, des décisions de la Commission nationale de supervision des élections (CNSE) concernant, entre autres, des commis de l’Etat présumés impliqués dans la fraude. C’est le cas des chefs de daïras de Mecheria (Naama), Sid Lakhder (Mostaganem) et Batna. Celui-ci, à titre d’exemple, a refusé de remettre la liste des membres des bureaux de vote à la CNSE.
    « Déblayage du terrain » et « balisage institutionnelle »
    Dans cet ouvrage, l’équipe de Benflis a expliqué de manière succincte les étapes de la fraude qui a commencé, avant la convocation du corps électoral. « La fraude, au sens large du terme, ne se limite pas aux irrégularités constatées le jour du scrutin. Elle affecte toutes les étapes du processus électorale », a-t-on expliqué dans l’introduction du Livre blanc. La fraude a commencé le 11 septembre 2012 à la nomination de Abdelmalek Sellal, dans le poste de Premier ministre. Ce dernier « a fait le tour des 48 wilayas en distribuant des rallonges budgétaires en violation des règles budgétaires les plus élémentaires ».
    Dans la phase « déblayage du terrain » devant le président-candidat qui s’est traduite par le « limogeage des présidentiables et la récupération des partis-clients ». Il est rappelé dans ce contexte la démission, le 3 janvier 2013 d’Ahmed Ouyahia du RND, le retrait de confiance fait à Belkhadem le 31 janvier, et le remplacement de Bouguera Soltani à la tête du MSP en mai de l même année.
    La troisième étape de la fraude, « balisage institutionnelle », a commencé par le remaniement ministériel du 11 septembre 2013 qui a permis à Abdelaziz Bouteflika de placer ses hommes de confiance à la tête des principales institutions chargées de l’organisation des élections. Medelci nommé président du Conseil constitutionnel, Belaiz ministre de l’Intérieur et Louh à la Justice. Abdelkader Messahel a été nommé ministre de la Communication pour « mettre au pas les médias ».
    Le « balisage institutionnelle » s’est traduit également par le mouvement opéré dans le corps des walis à deux mois du scrutin présidentiel. « Des walis « sûrs » ont été placés à la tête des wilayas les plus peuplées », a noté l’équipe de Benflis.
    Fichier électoral « gonflé »
    Le livre blanc sur la fraude a abordé « l’affichage sauvage » dans les lieux publics (aéroports, gare routière…etc) en faveur du candidat du régime. Ce dernier a bénéficié en outre de la transformation des locaux des syndicats et des associations en permanences électorales. L’ouvrage n’a pas omis d’évoquer « l’utilisation abusive des moyens de l’Etat et des entreprises publiques au profit exclusif du candidat président ».
    L’autre atteinte relevée dans le livre a trait à l’ « embrigadement » des syndicats et des organisations, à l’exemple de l’UGTA, FCE, ONM et autres clubs sportifs.
    Les auteurs du livre ont affirmé que le fichier électoral algérien est « gonflé » : le corps électoral « ne devrait pas être supérieur à 18 millions d’électeurs ! Il y a donc une marge de plus de 3 millions de voix sur laquelle le pouvoir peut jouer en faveur de son candidat, par le moyen de bourrage des urnes, du vote multiple ou du vote illégal pour autrui ».
    « Par son caractère massif, grossier, méprisant, la fraude a pris la forme d’une violence politique majeure », peut-on lire dans la conclusion du Livre blanc sur la fraude.


    Farouk Djouadi
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    On nous prend pour des imbéciles ou ce sont des imbéciles. J’ai beau triturer les faites dans tous les sens, j’ai du mal à arriver à 3 millions. J’attends d’en lire plus sur les faits car j’ai une facheuse déformation professionnelle obsessionnelle avec les chiffres.

    Ce livre risque de se transformer en livre transparent, voir en livre jaune, couleur de certaines maladies…
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      Ceux qui n'entendent pas le message de justice sociale de M. Bouteflika, que ce soit des riches ou des pauvres, une chose est sûre, dans les deux cas ce sont des éternels insatisfaits.

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      • #4
        Sujet du jour, le Livre blanc sur la fraude électorale a fait l’objet d’une longue présentation de la part de son initiateur. Le candidat à la présidentielle du 17 avril, le considère comme un «acte d’engagement» pris envers les Algériens et les Algériennes. L’ouvrage, édité en un seul volume en langues arabe et française, retrace les mécanismes de la fraude, usés pour permettre la réélection de Abdelaziz Bouteflika à un quatrième mandat. La réalisation de ce livre a été ralentie par une série d’obstacles, notamment «l’omerta», une loi du silence que s’imposent «les milliers d’élus, d’agents et de cadres».
        Le Livre blanc comporte des éléments concrets qui viennent conforter le recours massif à la fraude. «Le 17 avril, 590 communes, soit plus du 1/3 des communes situées dans 36 wilayas (plus des 2/3 des wilayas) ont fait l’objet d’une telle mesure censée être exceptionnelle ! Trente-six walis ont donc prorogé l’heure de fermeture de 19h à 20h, sans raison, si ce n’est l’intention de fraude, à la fois sur le taux de participation et sur les résultats «obtenus» par les candidats. Le taux d’abstention record qui se profilait devait être impérativement reconsidéré entre 19h et 20h pour «légitimer» l’élection du candidat-président, qui a toujours souffert d’avoir été mal élu. A 19h, des sources du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales s’accordaient sur un taux de participation de 40,81%.
        A 20h, et grâce à un massif bourrage d’urnes, auquel ont participé les membres des bureaux de vote, les élus locaux et nationaux acquis au candidat-président, l’administration locale à tous les niveaux, le taux de participation déclaré par le ministère de l’Intérieur a miraculeusement «augmenté de 11 points ! Le nombre d’électeurs est ainsi passé de 8 830 653 à 11 307 478 électeurs, soit une différence de 2 476 825 électeurs en une heure!», lit-on page 71.
        Pour Benflis, «la fraude n’est pas simplement un jeu politique malsain» mais elle constitue «une atteinte inacceptable à l’intégrité de l’Etat et un crime contre la nation».
        T. H. le soir
        En supposant que ces faits soient vérifiés, et qu'ils aient bénéficié exclusivement au président sortant, le candidat Bouteflika passerait de 8 531 311 voix à 6 054 486 voix. soit une victoire à 66.36% au lieux 81.49% et un taux de participation de 39.84% au lieu de 50.7%. En y soustrayant les 3 millions de voies supplémentaires "gonflés dans les fichiers électoraux", exclusivement aussi à usage du président candidat, il obtiendrait 3 054 486 voix et 49.87% au lieux des 66.36% et un taux de participation qui passerait à 30,81%.

        Ca aurait clairement fait un candidat mal élu, mais élu quand même. Un candidat sans voix qui battrait à plat de couture un candidat dont la voix est abondante et déchaînée. Elle est tellement haute qu'elle en devient presque inaudible, car on a beau masquer les chiffres par des plaidoiries d'avocats, du blabla de politicien, ou tout autre subterfuge verbal, ils restent têtus et on a du mal à comprendre par quel miracle mathématiques ce candidat bruyant gagnerait les élections présidentielles, par 4 200 000, excusez du peu. Une simple déclaration à voix basse du président sortant, qui se plaignant au MAE espagnol de la violence de la campagne électorale, verbale et physique, a suffit pour créer un climat de défiance contre le candidat Benflis, bruyant et versatile, ayant promis monts et merveille au file de la campagne électorale, avec une violence crescendo qui rappelle, toute proportion gardée, de tristes souvenirs d'une campagne électorale de 1991... Benflis a du mal avec une triple humiliation, celle de se faire battre de nouveau, battre par un président muet, et d'avoir été le lièvre rêvé d'un président sortant qui humilie le traître qu'est Benflis à ses yeux, inconnu en 1999, devenu par la magie de Belkheir qui a repéré en 1987 cet avocat de Constantine et qui a bien obéis aux injonctions droits de l'hommistes, nommé ministre de la justice en 1989, puis flanqué autours de Zeroual trop ami avec Betchine, puis flanqué autours de Bouteflika, adoubé par le candidat et le président depuis 1998, directeur de campagne, SG de la présidance, chef de gouvernement, SG du FLN, puis candidat de Belkheir en 2004, homme d'un pouvoir qui à entendre cet acteur politique aujourd'hui, nous la livre "incarné par le président"... Benflis n'a pas encore compris que les algériens exècrent les traîtres, même s'ils ont le QI d'Einstein, toute comparaison gardée...

        On a eu un triste spectacle d'une campagne électorale, puis d'un pouvoir/opposition, d'un sans voix, avec une voix assourdissante. L'Algérie a toujours été le pays des superlatifs, diraient certaines mauvaises langues...
        Dernière modification par ott, 01 octobre 2014, 06h24.
        Othmane BENZAGHOU

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