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MAROC :L’hydroélectricité libéralisé

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  • MAROC :L’hydroélectricité libéralisé

    Après l’éolien, la production d’électricité à partir de ressources hydrauliques, jusqu’ici toujours réservée au seul ONEE, est désormais ouverte aux opérateurs privés qui souhaitent y investir, soit pour subvenir à leurs propres besoins en électricité, soit pour la fournir au réseau de l’office.

    Le principe d’accorder au secteur privé la production concessionnelle d’électricité hydroélectrique était certes acquis depuis 2010 en vertu de la loi 13-09 relative aux énergies renouvelables, mais jusque-là, seul l’éolien a été ouvert.

    Désormais, tout comme les parcs éoliens réalisés par certains opérateurs et industriels, le privé pourra investir dans des ouvrages de production hydroélectrique. Et c’est une circulaire datant du 22 juillet dernier, du ministre de l’énergie et des mines, Abdelkader Amara, qui a fixé les modalités pratiques de ces investissements. Ainsi, pour ce qui est de la puissance installée, l’Etat n’a pas commis l’erreur du passé avec l’éolien.

    On se rappelle qu’il l’avait limitée dans un premier temps à 10 MW avant de s’apercevoir quelques années plus tard que cette limite pénalisait le développement d’un mode de production pourtant très prisé par le privé.

    Pour le cas de la production hydroélectrique, le ministère de l’énergie et des mines n’a donc pas fixé de limite en laissant le soin soit au promoteur lui-même, soit à l’Agence du bassin dont relève géographiquement le point d’eau où sera installé l’ouvrage. Pour réaliser leurs installations, les opérateurs privés devront obligatoirement obtenir l’autorisation du ministère lui-même qui les accordera après avis favorable des agences de bassins (ABH), de l’ONEE et du ministère en charge de l’eau.

    Pour ce qui est de la partie financière, les producteurs privés d’électricité à partir de l’hydraulique devront payer 0,02 DH pour chaque kilowattheure produit (la même que celle appliquée aujourd’hui à l’ONEE) en plus d’une redevance d’occupation du domaine public hydraulique (DPH) dont le montant sera fixé d’un commun accord entre l’opérateur et l’agence de bassin dans le contrat de concession. Ces nouvelles dispositions sont en vigueur depuis le 22 juillet 2014.

    ALM

  • #2
    Dans ce cas je vais mettre un farfara dans ma terrasse
    La haine aveugle

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    • #3
      Tout est a vendre l'etat a les poches vides pour le développement

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      • #4
        Désormais, tout comme les parcs éoliens réalisés par certains opérateurs et industriels, le privé pourra investir dans des ouvrages de production hydroélectrique.

        Ouaaaaiiiiii en achetant deux flans de montagne pour construire des bassins et un barrage .......!!!!!

        Qu'elle connerie .... C'est le seul moyen de production qu'il ne fallait pas libéraliser parcequ'il est intimement lié aux réserves en eau ..... Avec les entreprises privées qui vont maintenant gérer le réseau de distribution d'eau , la boucle est bouclée pour mettre la main sur deux secteurs clé au Maroc

        Le gaz , le charbon , le fioul , le photovoltaïque , le nucléaire ......... Mais pas l'hydraulique , d'autant qu'on a pas de cours d'eau suffisamment puissant pour mettre des turbines , et ne parlons même du pompage turbinage .....
        " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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        • #5
          pompage turbinage
          L'ouverture uniquement au pompage turbinage depuis des step ne serait-t-elle pas une bonne solution ?

          Les opérateurs privés pourraient construire des bassins fermés de seulement 3 à 4 millions de m3 qui pourraient offrir des puissances additionnels de 400 à 1000 MW en période de pointe.

          Évidemment l'eau utilisée lors de la première fois serait facturée, et les quantités d'eau servant à la compensation par perte et évaporation seraient aussi facturée à l'opérateur privé, pour une utilisation responsable de l'eau.

          Je pense que les opérateurs privés ne seraient pas trop intéressés par l'exploitation des barrages car les fleuves marocains ne peuvent pas permettre l'installation de barrage au fil de l'eau, le lâché d'eau ne peut se faire qu'en hiver et seulement quand le barrage atteint un seuil critique de remplissage, donc ce n'est pas très rentable pour amortir une telle installation.
          Dernière modification par iridium, 01 octobre 2014, 14h58.

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          • #6
            L'ouverture uniquement au pompage turbinage depuis des step ne serait-t-elle pas une bonne solution ?
            Pas du tout irridium ..... D'abord la STEP n'est pas un moyen de production , mais de stockage , et sa rentabilité dépend principalement de la différence de coût entre l'électricité prélevée pour pomper l'eau a des heures de faible consommation , et le prix de cette même électricité produite a des heures de forte consommation ......par conséquent , je ne crois pas qu'il y aurait d'entreorises privées qui trouveraient leur compte dans de telles transactions , d'autant que l'implantation d'une STEP n'est pas une mince affaire , trouver un terrain qui se prête a l'installation de deux bassins , avec un bon dénivelé ,et un sol qui n'absorbe pas l'eau ...... Pas évident .....
            " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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            • #7
              Bonsoir Cell oui effectivement je sais que c'est un moyen de stockage c'est pour cela que je parlais de "puissances additionnels de 400 à 1000 MW en période de pointe" c'est à dire que ces installations ne serviraient que pour soulager le réseau en cas de forte sollicitation.

              Sinon effectivement les contraintes que tu cites auront tendances à freiner les ardeurs des éventuels investisseurs potentiels dans le domaine des STEP.

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