Une Tragédie....Trente-trois commissions de wilaya chargées du suivi et de la mise en œuvre des dispositions de la charte pour la paix et la réconciliation nationale ont présenté leurs rapports finaux aux instances concernées. C’est ce qu’a révélé M. Djamel Ould Abbas, ministre de l’Emploi et de la Solidarité nationale.
Le ministre, qui s’exprimait, hier, en marge des travaux des journées d’étude sur le thème «Le parlement et la société civile», qui ont eu lieu au niveau du Conseil de la nation, a indiqué que «8 milliards de dinars ont été alloués pour les opérations d’indemnisation des victimes de la tragédie nationale dans ces wilayas.
Pour rappel, 15,5 milliards de dinars ont été consacrés, par l’Etat, à l’indemnisation de l’ensemble des victimes de la tragédie nationale. Les opérations d’indemnisation dans ces wilayas vont bon train, selon M. Ould Abbas qui précise, toutefois, que «certaines familles refusent les indemnisations de l’Etat».
Ces familles remettent en cause la procédure judiciaire de délivrance des procès-verbaux relatifs à la reconnaissance de la mort de certains disparus, «pour des considérations politiques», souligne M. Ould Abbas. Tout en rendant un hommage «appuyé» au département de la justice pour «le travail colossal accompli dans ce sens», le ministre a estimé que «ces familles sont libres dans leur choix et il est de leur droit de refuser les indemnisations».
Dans le même cadre, des indemnisations des victimes de la tragédie nationale, M. Ould Abbas a indiqué que son département a réalisé 1 860 logements. Ceux-ci seront distribués aux familles les plus démunies, affirme le ministre, sans autre précision de sa part sur les critères pris en considération pour déterminer la qualité de «famille démunie».
«Des enquêtes sociales approfondies sont nécessaires pour identifier les familles les plus nécessiteuses et les plus méritoires», a reconnu le ministre, pour qui «les veuves avec enfants ayant perdu un mari et les personnes âgées ayant perdu un enfant lors de la tragédie nationale doivent être les plus favorisées».
le ministre de l’Emploi et de la Solidarité nationale a présenté d’autres chiffres relatifs aux mères célibataires et aux enfants nés hors mariage. Un autre problème de taille issu, en majorité, de la décennie noire traversée par notre pays, problème auquel M. Ould Abbas essaye de trouver une solution durable.
Ainsi, le ministre a fait savoir que 21 000 enfants nés hors mariage ont été recensés depuis 1999, dont 2 959 pour la seule année 2005. «11 000 de ces enfants sont, selon l’orateur, pris en charge ici, en Algérie, alors que 1 700 autres le sont par le truchement d’Algériens résidant à l’étranger».
Quant aux mères célibataires, M. Ould Abbas a indiqué que 155 femmes ont repris leurs enfants depuis le début de l’année en cours. Sur ce sujet, le ministre a révélé qu’un projet de loi relatif à la reconnaissance de paternité sera présenté au Conseil du gouvernement avant la fin de cette année.
Un projet de loi qui permettra, selon M. Ould Abbas, la reconnaissance de la paternité des enfants nés hors mariage, en recourant aux méthodes modernes dans ce domaine, notamment la reconnaissance par l’analyse ADN. Une loi qui permettra, selon lui, aux enfants d’avoir un nom patrimonial et d’évoluer, sans complexe, dans la société.
- Le Jeune Independant
Le ministre, qui s’exprimait, hier, en marge des travaux des journées d’étude sur le thème «Le parlement et la société civile», qui ont eu lieu au niveau du Conseil de la nation, a indiqué que «8 milliards de dinars ont été alloués pour les opérations d’indemnisation des victimes de la tragédie nationale dans ces wilayas.
Pour rappel, 15,5 milliards de dinars ont été consacrés, par l’Etat, à l’indemnisation de l’ensemble des victimes de la tragédie nationale. Les opérations d’indemnisation dans ces wilayas vont bon train, selon M. Ould Abbas qui précise, toutefois, que «certaines familles refusent les indemnisations de l’Etat».
Ces familles remettent en cause la procédure judiciaire de délivrance des procès-verbaux relatifs à la reconnaissance de la mort de certains disparus, «pour des considérations politiques», souligne M. Ould Abbas. Tout en rendant un hommage «appuyé» au département de la justice pour «le travail colossal accompli dans ce sens», le ministre a estimé que «ces familles sont libres dans leur choix et il est de leur droit de refuser les indemnisations».
Dans le même cadre, des indemnisations des victimes de la tragédie nationale, M. Ould Abbas a indiqué que son département a réalisé 1 860 logements. Ceux-ci seront distribués aux familles les plus démunies, affirme le ministre, sans autre précision de sa part sur les critères pris en considération pour déterminer la qualité de «famille démunie».
«Des enquêtes sociales approfondies sont nécessaires pour identifier les familles les plus nécessiteuses et les plus méritoires», a reconnu le ministre, pour qui «les veuves avec enfants ayant perdu un mari et les personnes âgées ayant perdu un enfant lors de la tragédie nationale doivent être les plus favorisées».
le ministre de l’Emploi et de la Solidarité nationale a présenté d’autres chiffres relatifs aux mères célibataires et aux enfants nés hors mariage. Un autre problème de taille issu, en majorité, de la décennie noire traversée par notre pays, problème auquel M. Ould Abbas essaye de trouver une solution durable.
Ainsi, le ministre a fait savoir que 21 000 enfants nés hors mariage ont été recensés depuis 1999, dont 2 959 pour la seule année 2005. «11 000 de ces enfants sont, selon l’orateur, pris en charge ici, en Algérie, alors que 1 700 autres le sont par le truchement d’Algériens résidant à l’étranger».
Quant aux mères célibataires, M. Ould Abbas a indiqué que 155 femmes ont repris leurs enfants depuis le début de l’année en cours. Sur ce sujet, le ministre a révélé qu’un projet de loi relatif à la reconnaissance de paternité sera présenté au Conseil du gouvernement avant la fin de cette année.
Un projet de loi qui permettra, selon M. Ould Abbas, la reconnaissance de la paternité des enfants nés hors mariage, en recourant aux méthodes modernes dans ce domaine, notamment la reconnaissance par l’analyse ADN. Une loi qui permettra, selon lui, aux enfants d’avoir un nom patrimonial et d’évoluer, sans complexe, dans la société.
- Le Jeune Independant
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