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29 accusés menacés de 270 000 ans de prison

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  • 29 accusés menacés de 270 000 ans de prison

    La justice espagnole a annoncé lundi qu'elle allait requérir un record absolu de plus de 270 000 ans de prison contre les 29 accusés qui seront jugés à partir de février pour les attentats islamistes ayant fait 191 morts le 11 mars 2004 à Madrid.

    Sept d'entre eux s'exposent à des peines approchant les 40.000 ans de prison pour les attaques contre les trains de banlieue de la capitale espagnole, selon le réquisitoire définitif du parquet de l'Audience nationale, qui centralise à Madrid les dossiers de terrorisme.

    La durée effective de la réclusion criminelle est toutefois limitée en Espagne à 40 ans.




    Le procès de la pire tragédie terroriste en Europe depuis l'attentat de Lockerbie en 1988 (270 morts) doit débuter en février, à une date encore non fixée, et durer environ six mois.

    Selon le réquisitoire, «l'idée de commettre un attentat» a «germé» après les arrestations en Espagne de membres d'une cellule présumée d'Al-Qaeda, quelques semaines après les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis.

    «Elle s'est renforcée avec l'intervention (militaire de l'Espagne) en Irak», sous l'ancien gouvernement conservateur de José Maria Aznar et le «détonateur final» fut un message d'Oussama ben Laden désignant l'Espagne comme cible potentielle, diffusé le 18 octobre 2003 par la chaîne de télévision du Qatar Al-Jazira.

    Le parquet réclamera les plus lourdes peines contre trois des quatre cerveaux présumés des attentats, trois auteurs matériels et un complice espagnol, José Emilio Suarez Trashorras, accusé d'avoir remis aux terroristes 200 kilos de dynamite Goma 2 Eco.

    Les «cerveaux» sont Rabei Ousmane Sayed Ahmed, alias «Mohammed l'Egyptien», qui a été condamné lundi à Milan (Italie) à 10 ans de prison pour terrorisme, et les Marocains Youssef Belhadj et Hassan El Haski.

    Le quatrième, le chef opérationnel du groupe, Serhane ben Abdelmajid, dit «le Tunisien», est mort au cours du suicide collectif à l'explosif commis par sept des auteurs présumés des attentats, le 3 avril à Leganes (banlieue sud de Madrid), pendant le siège de leur
    appartement par la police.

    Sur les 13 auteurs matériels potentiels, seuls trois, qui ont été reconnus par des témoins, comparaîtront donc devant la justice espagnole: Jamal Zougam, Abdelmajid Bouchar et Basel Ghayloun. Un onzième a été tué en Irak, un douzième est en fuite et des doutes subsistent sur l'existence d'un treizième.

    Le parquet de l'Audience nationale, principale instance pénale en Espagne, souligne que la technique employée par les terroristes pour activer leurs bombes à l'aide de téléphones portables «était enseignée dans un camp d'entraînement du GICM (Ndlr, Groupe islamique combattant marocain) à Jalalabad, en Afghanistan».

    Dans son acte d'inculpation du 11 avril, le juge d'instruction Juan del Olmo avait déjà attribué les attentats au GICM, l'un des groupes affiliés à Al-Qaeda en Afrique du Nord et en Europe.

    Le GICM est tenu pour responsable des attentats de Casablanca (Maroc) le 16 mai 2003 (45 morts, dont 12 terroristes), préludes au massacre de Madrid.

    Le parquet de l'Audience nationale souligne enfin que les investigations menées au sujet d'une possible responsabilité de l'organisation indépendantiste basque armée ETÀ «ont toutes été négatives».

    Dès les premières heures suivant les attentats, le gouvernement Aznar avait privilégié la piste ETA au détriment de la piste islamiste, potentiellement coûteuse électoralement pour lui en raison de son implication militaire controversée en Irak, à trois jours d'élections législatives finalement remportées à la surprise générale par les socialistes.

    Certains médias conservateurs et une frange du Parti populaire (PP), continuent à ce jour à dénoncer les présumées «zones d'ombre» de l'enquête et à rechercher une implication de l'ETA.


    - AP

  • #2
    Oups, ça fait beaucoup ...

    S'ils sont impliqués, bien fait pour eux !!!

    Moi je les filerai aux familles des victimes ...

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    • #3
      réponse de blonde:

      wah c'est des super hommes qui peuvent vivre aussi longtemps!
      Toujours ouverts, toujours veillants les yeux de mon âme.

      Dionysios Solomos

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      • #4
        S'il n'y a pas de confusion , si l'on est sûr que sont bien les vrais coupables,

        Ils n'ont que ce qu'ils méritent.

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        • #5
          C'est magnifique!!! j'ai compter une fois le nombre de fois que le mot algérien était prononcer à la TV (a propos d'un présumé islamiste algérien) 11 fois!!!!!!!!!!!!!!!!!! 11 fois la journaliste avait prononcé le mot algérien en à pein 3 mn! et là en lisant les informations sur cette question je ne vois le mot marocain pratiquement nulle part ! car il faut bien le dire pour qu'on sache que le terrorisme peut venir d'autres que d'algériens!

          Oui des milliers d'années sont requise contre les criminels MAROCAINS dans leur majorité, je trouve perso que c'est encore trop peu!

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