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Bourses universitaires au Maroc : le budget en hausse de 130%

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  • Bourses universitaires au Maroc : le budget en hausse de 130%

    Bourses universitaires: le budget en hausse de 130%
    3 octobre
    Par Christophe Sidiguitiebe



    Le ministre de l’Enseignement supérieur a annoncé une augmentation de 130 % de la somme consacrée aux bourses universitaires, cette année. Un milliard de dirhams devrait aussi être alloué au volet scientifique.

    Le ministre de l’Enseignement supérieur a fait le point sur la rentrée universitaire 2014-2015 dans une présentation sur les réformes dans l’enseignement supérieur.Il a notamment fait état d’une hausse de 130 % du budget alloué aux bourses universitaires pour l’année universitaire 2014-2015, passant ainsi de 718 millions de dirhams à 1,65 milliard de dirhams.
    De même, il a évoqué le nombre des nouveaux inscrits dans les universités au titre de l’année universitaire en cours. Ils sont environ 195 600, soit une augmentation de 14 % par rapport à l’année 2011-2012. Ce qui porte le nombre total des étudiants universitaires au titre de l’année en cours à 660 000, soit une hausse de 48 % comparé aux chiffres d’il y a trois ans.
    Le ministre a également annoncé que le nombre des étudiants hébergés en internat est passé de 36 000 à 55 000, soit une hausse de 52 %, par rapport à la même période.

    Un milliard pour la recherche scientifique

    Hormis les statistiques sur la rentrée universitaire, le ministre a aussi évoqué les projets consacrés aux réformes dans l’enseignement supérieur, annonçant de ce fait un total de 396 projets déposés dans ce cadre. Cette réforme de l’enseignement appelle aussi à la réforme dans le domaine de la recherche scientifique. Ainsi pour la rentrée universitaire 2014-2015, une enveloppe de 570 millions de dirhams devrait être allouée pour financer des projets liés à ce domaine. Daoudi a précisé aussi que le gouvernement « ambitionne de consacrer un milliard de dirhams à la promotion de la recherche scientifique ».

    Une autre mesure adoptée dans le cadre de cette réforme concerne « l’intégration des enseignants assistants au corps des professeurs de l’enseignement supérieur ». Ce système a pour vocation de répondre aux besoins croissants en matière d’encadrement.

    Le ministre a également annoncé « la prise en compte de la recherche scientifique comme critère pour la promotion professionnelle de l’enseignant-chercheur, au lieu de l’ancienneté ». Cette nouvelle règle a fait l’objet d’un amendement approuvé par le gouvernement.

    Le ministre a par ailleurs relevé « l’importance de favoriser l’émergence de blocs universitaires et de créer des pôles technologiques universitaires ». Ce projet vise notamment les universités Mohammed V de Rabat et Hassan II de Casablanca.

  • #2
    Je ne pense pas que c ça qui va augmenter la qualité du secteur ; Ultra sinistré; de l'enseignement supérieur ..... et quand il sera seulement sinistré; on devra évaluer son adéquation avec le marché du travail et l'économie du pays ...... mais bon si ça permet ne serait ce qu'a des pauvres étudiants de mettre un peu de viande dans leur couscous ...... pour quoi pas .
    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

    Commentaire


    • #3
      la prise en compte de la recherche scientifique comme critère pour la promotion professionnelle de l’enseignant-chercheur, au lieu de l’ancienneté ».
      Pas trop tôt mais ce ministre a le mérite de le faire. L'activité scientifique, l'encadrement de thèse, les publications ... sont autant de paramètres à considérer pour le passage de grade.

      On ne passe pas d'assistant à professeur en cumulant uniquement des années dans un amphi.

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      • #4
        Ce ministre a oublié l'essentiel ! Comment juger la production universitaire ? A savoir le nombre de publications scientifiques et le nombre de brevets, le nombre d'ingénieurs créateurs d'entreprises, .... !
        Dernière modification par absent, 03 octobre 2014, 22h14.

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        • #5
          FÈS: C’EST PARTI POUR L’INSA EUROMED
          DES ÉTUDIANTS MAROCAINS, SUBSAHARIENS ET EUROPÉENS ATTENDUS DÈS SEPTEMBRE 2015
          LE GOUVERNEMENT FRANÇAIS DÉTACHE 21 POSTES PENDANT 4 ANS

          2014/09/24





          Le noyau dur de l’INSA Euromed s’est retrouvé en marge de l’inauguration. De gauche à droite, on reconnaît Soumia Benkhaldoun, secrétaire d’Etat à la Recherche, Lahcen Daoudi, ministre de l’Enseignement supérieur, Genevière Fioraso, secrétaire d’Etat française à l’Enseignement supérieur et à la recherche, et notamment Mustapha Bousmina, président de l’UEMF et le ministre portugais de l’enseignement supérieur

          GRANDE cérémonie, ce 22 septembre, à Fès, à l’occasion du lancement de «l’Institut euro-méditerranéen de technologie: INSA Euro-Méditerranée». Fruit d’un premier partenariat entre l’Université euro-méditerranéenne de Fès (UEMF) et le Groupe des huit écoles d’ingénieurs INSA (France), le nouvel Institut d’ingénieurs est ainsi co-créé avec des partenaires de choix et sera co-développé avec l’implication d’un consortium d’universités marocaines, italiennes, espagnoles et portugaises. D’ailleurs, des ministres, secrétaires d’Etat de l’Enseignement supérieur et autres hauts responsables de France, Portugal, Italie, Espagne et Tunisie, ont rejoint leurs homologues marocains pour le lancement de cette grande école, dédiée à la formation d’ingénieurs et à la recherche et innovation.

          Dans une déclaration à L’Economiste, Genevière Fioraso, secrétaire d’Etat française à l’Enseignement supérieur et à la recherche, a noté que «cet Institut est l’aboutissement d’un projet commun avec le ministre Daoudi». «En juillet 2012, lorsque nous nous sommes rencontrés pour la première fois, nous avons eu l’idée de développer des formations communes et d’installer des formations françaises au Maroc en coopération et en partenariat très équilibré», se rappelle-t-elle. Ainsi, pour combler le besoin en ingénieurs et techniciens au Maroc, le groupe INSA France s’est proposé pour venir s’installer à Fès. «Depuis, le projet s’est bien engagé d’une manière constructive et a bien reçu le label Euromed en deux ans seulement… nous n’avons pas l’intention de nous arrêter là et nous voulons renforcer davantage notre coopération avec le Maroc dans le domaine de l’architecture (à Rabat) et de la santé (à Tanger et Agadir), ainsi que des projets DUT», renchérit la secrétaire d’Etat. «Bref, nous avons identifié huit projets et nous irons au bout de ces projets», affirme-t-elle en toute confiance.
          Pour commencer, le gouvernement français met à disposition de l’INSA Euromed de Fès 21 postes, répartis entre 20 enseignants chercheurs de haut niveau qui seront détachés pendant 4 ans, et un personnel administratif. Pour leur part, le groupe INSA France et l’Union Euromed s’engagent pour conforter cette construction. Leur but est de former des ingénieurs qui contribueront à développer le Maroc ainsi que le pourtour euro-méditerranéen. «On est allé très vite pour instaurer un partenariat gagnant-gagnant, et pour que l’INSA de Fès soit opérationnel à la rentrée de septembre 2015», estime Genevière Fioraso.

          De son côté, Lahcen Daoudi a rappelé que «l’UEMF émane d’une initiative royale qui renforcera, sans nul doute, le pôle des universités de Fès, Meknès et Ifrane». «Outre l’apport de l’INSA France, nous comptons sur l’appui des écoles polytechniques de Turin et Milan (Italie), ainsi que les universités de Barcelone, Carthagène (Espagne), Porto (Portugal), et Tunis (Tunisie)», explique-t-il.

          En tout cas, le projet semble être bien avancé. Dans un an, l’INSA Euromed va accueillir la première promotion d’élèves ingénieurs, en cycle préparatoire intégré. Le cycle ingénieurs ouvrira en septembre 2016 par trois filières à savoir: génie électrique, mécanique et énergétique, et systèmes d’information et de communication. En clair, l’établissement disposera d’une offre complète de formation qui répond aux besoins du marché de l’emploi dans tout le bassin euro-méditerranéen et qui se déroule principalement à Fès, au Maroc (1re, 2e et 4e années) mais aussi dans les pays faisant partie du consortium Euromed Tech (INSA France, universités européennes et internationales partenaires (troisième année) et entreprises internationales pour le stage de fin d’études).


          Des étudiants de tous les horizons

          Les étudiants de l’INSA Euro-Méditerranéen seront des marocains, européens et subsahariens. Ils seront en mobilité (notamment pendant toute la 3e année dans les établissements membres du consortium). Les cours leurs seront enseignés principalement en anglais et en arabe. «Le total estimé des diplômés de l’école atteindra, en régime de croisière, 600 lauréats par an dont 400 ingénieurs, 150 diplômés du cycle de masters et 50 docteurs», conclut Mustapha Bousmina, président de l’UEMF.

          De notre correspondant,
          Youness SAAD ALAMI

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          • #6
            Ce ministre a oublié l'essentiel ! Comment juger la production universitaire ?
            Ce n'est pas le plus insurmontable. Il n'a qu'à s'inspirer des canevas d'évaluation usité "ailleurs".

            Essentiellement trois volets en sont la base :
            1. Le nombre et la qualité (voir le facteur d'impact de la revue) des publications scientifiques.
            2. L'activité d'encadrement de thèse (en cours ou soutenues)
            3. Les brevets

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            • #7
              le ministre a aussi évoqué les projets consacrés aux réformes dans l’enseignement supérieur, annonçant de ce fait un total de 396 projets déposés dans ce cadre.
              Si c'est tous domaines confondus, c'est particulièrement trop peu.
              Ainsi pour la rentrée universitaire 2014-2015, une enveloppe de 570 millions de dirhams devrait être allouée pour financer des projets liés à ce domaine.
              Une goutte d'eau !

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              • #8
                Tous les ans depuis des décennies , on nous ponds une reforme qui va mettre fin a la crise de l'éducation ...
                Tant qu'on aura pas réglé la schizophrénie linguistique du pays ( arabe,darija,berbère) le système pataugera dans les sables mouvants
                D'ailleurs je me demande si l'État n'a pas tout simplement abdiqué devant la tache en laissant le privé prendre le relais , voir des états étrangers
                Quand a ceux qui n'ont pas les moyens , le secteur public est chargé de les occuper un peu le temps qu'ils se rendent compte que de toute façon il n'y a pas assez de poste qualifié dans le pays et qu'ils devraient plutôt aller bosser dans un resto ou un chantier

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