sans bruit je marche le long des couloirs de mon manoir
seul le bruissement de ma traine en plumes de corbeaux
aussi noir que le desespoir
résonne dans ce silence absolu
je déhambule à en perdre la tête
mon dragon pret de moi me suis
grogne de me sentir affaibli
moi la diablesse qui ne pleure jamais
je serre contre moi ce petit coffret qui enferme ce coeur
qui jadisse me criait "ô combien j'étais" !
je me suis laissée prendre par cet affreux sentiment
de délaissement!
les murs griffés par l'empreinte de mes ongles
gémissent de souffrance en saignant
seule la nuit peut m'apaiser
mes démonts je les appelle à ma rescousse
je sent comme un souffle sur ma nuque
je me laisse envahir par cette sensation
si belle, si prenante
cet air à peine chaud réchauffe mes mains si glacées
je ferme les yeux et je me laisse emporter
où est mon spectre lui qui de sa voix rauque
me conseille sur mes agissements
dois je punir ces troubadours aux pensées si lourdes
dois je vaincre cet univers sans fin
mon royaume si magnifique, dans l'impudence!
celui qui est jalousé par ces rois d'ailleurs
qui ne cherchent qu'a me combattre pour me voler
mes âmes frêles et plaintifs que j'ai emprisonné
dans mon éternité de cruauté
je les entends gémir et me haïr, en m'implorant
de leur rendre leur liberté afin de pouvoir s'apaiser
dans la paix de la serénité !
quelle joie d'entendre ses âmes perdues !
jamais ô grand jamais je ne vous laisserai la paix !
seules mes âmes maléfiques ont le droit et le pouvoir
de tourmenter sans jamais se reposer !
lily
la diablesse
seul le bruissement de ma traine en plumes de corbeaux
aussi noir que le desespoir
résonne dans ce silence absolu
je déhambule à en perdre la tête
mon dragon pret de moi me suis
grogne de me sentir affaibli
moi la diablesse qui ne pleure jamais
je serre contre moi ce petit coffret qui enferme ce coeur
qui jadisse me criait "ô combien j'étais" !
je me suis laissée prendre par cet affreux sentiment
de délaissement!
les murs griffés par l'empreinte de mes ongles
gémissent de souffrance en saignant
seule la nuit peut m'apaiser
mes démonts je les appelle à ma rescousse
je sent comme un souffle sur ma nuque
je me laisse envahir par cette sensation
si belle, si prenante
cet air à peine chaud réchauffe mes mains si glacées
je ferme les yeux et je me laisse emporter
où est mon spectre lui qui de sa voix rauque
me conseille sur mes agissements
dois je punir ces troubadours aux pensées si lourdes
dois je vaincre cet univers sans fin
mon royaume si magnifique, dans l'impudence!
celui qui est jalousé par ces rois d'ailleurs
qui ne cherchent qu'a me combattre pour me voler
mes âmes frêles et plaintifs que j'ai emprisonné
dans mon éternité de cruauté
je les entends gémir et me haïr, en m'implorant
de leur rendre leur liberté afin de pouvoir s'apaiser
dans la paix de la serénité !
quelle joie d'entendre ses âmes perdues !
jamais ô grand jamais je ne vous laisserai la paix !
seules mes âmes maléfiques ont le droit et le pouvoir
de tourmenter sans jamais se reposer !
lily
la diablesse
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