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Maroc :Le coup de froid sur la croissance se confirme

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  • Maroc :Le coup de froid sur la croissance se confirme

    • 2,3% au 2e trimestre contre 5% l’an dernier
    • Baisse de régime dans l’agriculture, frémissement dans l’industrie
    • L’inflation reste en dessous de 1%


    Les comptes nationaux du 2e trimestre confortent les prévisions du HCP.


    L’investissement brut (formation de capital fixe) a retranché 1,7 point de croissance. En revanche, le solde des changes extérieurs des biens et services en a apporté 1,9 point lors du 2e trimestre. Une contribution, toutefois, en retrait de 1,3 point de pourcentage par rapport à la même période de 2013

    Le PIB n’a crû que de 2,3% contre 5% durant la même période de 2013. Une situation qui s’explique, selon le Haut commissariat au plan, par le recul de la valeur ajoutée agricole et le ralentissement des autres activités. Seule la demande intérieure continue d’afficher un comportement positif, mais avec un rythme d’accroissement modéré. Le constat concerne aussi bien la consommation finale nationale que l’investissement. Et la note d’optimisme tient au net recul du besoin de financement et de la maîtrise de l’inflation.

    Dans le détail, la valeur ajoutée du secteur primaire (agriculture et pêche) s’est contractée de 2 points de pourcentage. Et la baisse est plus forte pour le secteur agricole qui n’affiche qu’une croissance de 2,6% au lieu du bond de plus de 20% lors du second trimestre de l’année dernière. En revanche, l’activité de pêche s'est inscrite en retrait d’un trimestre à l’autre: 7,1% contre 15% en 2013. Or, si le tassement du secteur de la pêche perdure encore, la valeur ajoutée agricole devrait s’améliorer sous l’effet du bon comportement des filières autres que les céréales (voir encadré page 5). Sans oublier l’apport du chiffre d’affaires attendu du commerce des petits ruminants destinés à l’abattage de l’Aïd Al Adha, estimé à 8,5 milliards de DH.

    Les données du HCP font aussi état d’une évolution modérée du secteur industriel, bien qu’elle dégage une hausse de 2,5 points de pourcentage par rapport à l’année dernière. C’est surtout l’effet du BTP, toujours à la peine. En glissement annuel, la croissance de cette activité n’a guère dépassé 0,2% contre une baisse de 1,3% une année auparavant. Le secteur croule en effet sous le poids des impayés de l’Etat. Dans certaines régions (Agadir et Meknès), c’est la paralysie totale.

    En revanche, les autres secteurs, notamment les mines, l’énergie et les industries de transformation, affichent des progressions significatives après le marasme de l’année dernière. L’activité d’extraction a crû de 6,8%, celle de l’eau et de l’électricité s’est redressée de 5% au lieu d’une baisse de 1,1%. Et les industries de transformation restent orientées à la hausse avec toutefois un rythme modéré: 1,3%.

    Analysés sur le premier semestre, certains secteurs industriels ont enregistré un redressement qui s’est confirmé en juillet, relève la direction des études et des prévisions financières du ministère des Finances. C’est le cas des phosphates, de l’agro-industrie, du raffinage et du matériel et équipement. «En lien avec l’orientation favorable des cours mondiaux et la reprise de la demande étrangère, la production de phosphate s’est accrue de 5,8% à fin juin contre une baisse de 0,4% durant la même période de l’année précédente», constate la direction des finances.


    De même, la production des dérivés de phosphate maintient son dynamisme avec une hausse de 4,2%. Les industries de transformation se sont inscrites dans une trajectoire de reprise depuis le début de l’année. En témoigne l’indice de production industrielle qui s’est accru de 1% au cours du 2e trimestre. Une évolution imputable à l’amélioration de l’industrie alimentaire (4,7%), du raffinage (5%), du matériel et équipement (7,5%) et des cuirs et articles de voyages (4,2%).

    Cependant, les services restent sur le même taux de progression constaté l’année passée à 3,5%. Avec en tête, les postes et télécommunications dont la croissance a doublé d’une période à l’autre. Il en est de même pour le transport. Les services socio-économiques ne sont pas en reste. L’éducation, la santé et la prévoyance sociale ont amélioré leurs indicateurs de 5,1%. Avec des hausses variant entre 2 et 3,9%, les autres services rendus aux ménages et aux entreprises, l’hébergement et la restauration, restent également dynamiques.

    Sur ces bases, les emplois du PIB s’inscrivent en baisse plus ou moins prononcée selon les composantes. La demande intérieure n’a crû que de 1,7% au lieu de 2,1% en 2013. Sa contribution à la croissance s’est contractée de 1,5 à 0,4 point. Ceci, sous l’effet du recul des dépenses de consommation finale des ménages dont la hausse a été limitée à 2,7% contre 3,2% lors du 2e trimestre de l’année dernière. De même, la consommation finale de l’administration publique a été réduite d’un point de pourcentage mais reste positive (voir tableau). Par contre, l’investissement brut (formation brute de capital fixe et variations de stocks) s’est inscrit en baisse de 0,7% avec une contribution négative à la croissance de 1,7 point. En revanche, le solde des échanges extérieurs des biens et services continue d’apporter une contribution positive à la croissance bien qu’en retrait par rapport au niveau du second trimestre 2013. Elle s’est élevée à 1,9 point.

    Parallèlement, les recettes de voyage et les transferts des MRE se sont améliorées de 1, 3 milliard de DH. Ces deux postes ont permis la couverture de 55% du déficit commercial. Avec les dons, les sorties sur le marché financier international de l’OCP (1,8 milliard de dollars) et du Trésor (1 milliard d’euros), les réserves extérieures se sont améliorées de 21,7 milliards de DH à fin juillet dernier. Ces flux ont permis une nette augmentation des revenus reçus de l’étranger. D’où un allègement du besoin de financement.

    Leconomiste
    Dernière modification par jawzia, 05 octobre 2014, 12h23.

  • #2
    Tant qu'on entrent pas en récession .......en attendant que les réformes de caisse de compensation commencent a donner leur fruit ....' Dans 5-6 ans
    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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    • #3
      Tant qu'on entrent pas en récession .......
      C'est comme se satisfaire qu'un malade ne soit pas encore dans un état comateux. Rien que pour répondre aux nouveaux arrivant sur le marché du travail, 5 à 6% de croissance sont nécessaires.
      en attendant que les réformes de caisse de compensation commencent a donner leur fruit ....' Dans 5-6 ans
      Sur le budget (et encore). Je ne vois pas le rapport avec le Produit Intérieur.

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      • #4
        C'est comme se satisfaire qu'un malade ne soit pas encore dans un état comateux. .
        Excessif comme comparaison .......

        Rien que pour répondre aux nouveaux arrivant sur le marché du travail, 5 à 6% de croissance sont nécessaires
        Même quand le maroc faisait 6-7% , le chômage était une véritable plaie..... Il y a d'autres raisons qui l'expliquent autre que le manque de croissance , notamment , l'inadéquation de la formation professionnelle , ou encore , le manque d'esprit dentrepreunariat .....

        Sur le budget (et encore). Je ne vois pas le rapport avec le Produit Intérieur.
        Ben si jawz réfléchit 5 secondes , si les économies réalisées par la caisse de compensation était injectées dans d'autres secteurs comme l'éducation , l'agriculture ou l'aide a la création d'entreprise ...... Ça pourrait faire gagner quelques points de croissance .
        " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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        • #5
          Du blabla de parvenu, au maroc c'est l'informel qui nourrit tout le monde...

          Pour un entrepreneur marocain qui ne déclare rien ou pas grand chose(une grande majorité donc) une porte qui se ferme c'est avant tout une nouvel opportunité de sauter par la fenêtre

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