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A la fin du mois d’octobre, le Groupe Cevital et le Groupe Condor signeront un contrat d’investissement sur le sol soudanais. « Nous allons signer à la fin de ce mois des contrats d’investissement avec le groupe Cevital et le Groupe Condor », a annoncé le ministre de l’Investissement du Soudan, Mustapha Othman Ismail, qui a co-animé, à Alger, vendredi dernier, une conférence presse avec le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb.
Appelant à un développement d’un partenariat durable, le ministre soudanais a décliné le climat des affaires et les opportunités d’investissement qu’offre son pays, tout en réjouissant de la décision de Cevital et du Condor d’être favorable à l’investissement au Soudan.
En effet, le Group Cevital s’est déjà déployé dans certains pays d’Afrique. Le Soudan est la prochaine étape de celui qu’on nomme « Capitaine de l’industrie ». Le groupe fondé par Issad Rebrab compte investir donc dans le nord du Soudan 3 milliards de dollars. Rebrab vise à renforcer ses capacités de production de sucre et d’huile. Mustapha Othman Ismail, se dit prêt à faire bénéficier les investisseurs algériens, en leur donnant les meilleures assiettes foncières afin de mettre sur pied des unités industrielles dont la production sera destinée directement à l’exportation.
Déjà leader en Algérie, Cevital compte développer ses capacités de production agricole en canne à sucre pour la transformation et ensuite l’exporter vers 23 pays avec lesquels le Soudan partage la suppression des droits de douane.
En ce qui concerne, l’autre groupe leader en Algérie dans son domaine, il s’agit bien évidemment de la SPA Electronics, une des filiales du groupe Condor. Mais, aucun montant de l’investissement prévu n’a été révélé. Selon le ministre soudanais, le sujet d’investissement qui intéresse ladite SPA qui exporte déjà une partie depuis l’Algérie vers des pays du continent africain est l’électroménager, dans un premier temps, sans trop s’étaler sur ce sujet préférant peut-être laissé le soin au premier responsable de Condor de l’annoncer d’une manière officielle prochainement.
Par ailleurs, questionné par L’Éconews sur les avantages qu’offre le Soudan dans le cadre de sa politique libérale et d’ouverture sur le commerce extérieur, le représentant du gouvernement soudanais rétorque : « le Soudan a exporté pour 28 milliards de dollars en 2013 alors qu’on avait exporté pour un montant de 40 milliards en 2011, soit avant la scission du pays en 2 Etats. » Un chiffre qui laisse pantois.
Il est à signaler que 126 investisseurs étrangers sont déjà implantés au Soudan. Ils exploitent les opportunités qu’offre ce plus grand pays, en termes de superficie, trois ans en arrière. A vocation agricole, le pays de naissance du Nil reçoit annuellement environ 400 milliards de mètres cubes d'eau. Celle-ci est destinée à l’irrigation des surfaces agricoles dont la superficie globale est de 200 millions d’hectares. Un vaste territoire qui abrite quelque 130 millions d'habitants.
Mahmoud Chaal
Appelant à un développement d’un partenariat durable, le ministre soudanais a décliné le climat des affaires et les opportunités d’investissement qu’offre son pays, tout en réjouissant de la décision de Cevital et du Condor d’être favorable à l’investissement au Soudan.
En effet, le Group Cevital s’est déjà déployé dans certains pays d’Afrique. Le Soudan est la prochaine étape de celui qu’on nomme « Capitaine de l’industrie ». Le groupe fondé par Issad Rebrab compte investir donc dans le nord du Soudan 3 milliards de dollars. Rebrab vise à renforcer ses capacités de production de sucre et d’huile. Mustapha Othman Ismail, se dit prêt à faire bénéficier les investisseurs algériens, en leur donnant les meilleures assiettes foncières afin de mettre sur pied des unités industrielles dont la production sera destinée directement à l’exportation.
Déjà leader en Algérie, Cevital compte développer ses capacités de production agricole en canne à sucre pour la transformation et ensuite l’exporter vers 23 pays avec lesquels le Soudan partage la suppression des droits de douane.
En ce qui concerne, l’autre groupe leader en Algérie dans son domaine, il s’agit bien évidemment de la SPA Electronics, une des filiales du groupe Condor. Mais, aucun montant de l’investissement prévu n’a été révélé. Selon le ministre soudanais, le sujet d’investissement qui intéresse ladite SPA qui exporte déjà une partie depuis l’Algérie vers des pays du continent africain est l’électroménager, dans un premier temps, sans trop s’étaler sur ce sujet préférant peut-être laissé le soin au premier responsable de Condor de l’annoncer d’une manière officielle prochainement.
Par ailleurs, questionné par L’Éconews sur les avantages qu’offre le Soudan dans le cadre de sa politique libérale et d’ouverture sur le commerce extérieur, le représentant du gouvernement soudanais rétorque : « le Soudan a exporté pour 28 milliards de dollars en 2013 alors qu’on avait exporté pour un montant de 40 milliards en 2011, soit avant la scission du pays en 2 Etats. » Un chiffre qui laisse pantois.
Il est à signaler que 126 investisseurs étrangers sont déjà implantés au Soudan. Ils exploitent les opportunités qu’offre ce plus grand pays, en termes de superficie, trois ans en arrière. A vocation agricole, le pays de naissance du Nil reçoit annuellement environ 400 milliards de mètres cubes d'eau. Celle-ci est destinée à l’irrigation des surfaces agricoles dont la superficie globale est de 200 millions d’hectares. Un vaste territoire qui abrite quelque 130 millions d'habitants.
Mahmoud Chaal