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Jennifer Williams est une chercheuse politique américaine à l'Institut Brookings. Blonde, tatouée, d'origine texane, la jeune femme a suscité, bien malgré elle, l'attention de partisans ou sympathisants de Daech (Etat islamique). Pour parfaire ses connaissances en matière d'islam, la jeune femme s'est lancée dans la lecture du Coran, histoire d'avoir toutes les clés en main pour analyser le lien entre extrémisme religieux et terrorisme. Et il se trouve que Jennifer a beaucoup aimé le livre sacré des musulmans, qui ne prône nulle part la lutte armée ou la violence. A tel point qu'elle a décidé de se convertir il y a trois ans, ce qu'elle a révélé récemment dans le tweet
Il n'a fallu qu'un message à Jennifer pour susciter l'admiration de nombreux fanatiques et radicaux musulmans, qui l'ont considérée comme une "sœur". Soudainement, la jeune femme s'est retrouvée adulée par des personnes dont elle ne partage absolument pas les idées. "J'avais très vite compris la situation. Parmi mes nouveaux followers (ndlr. plus de 7.000 alors qu'elle n'en avait que 60), beaucoup avaient le drapeau noir de l'Etat islamique comme photo de profil. En outre, lors de certains retweets, mon visage avait été flouté, histoire de ne pas enfreindre les lois très strictes de l'islam. Alors, vous savez que vous avez affaire au noyau dur", explique-t-elle
Le même jour que sa révélation (24 septembre dernier), Jennifer avait également partagé une photo d'un graffiti de soutien à l'Etat islamique prise dans une rue de Washington. Ce cliché était avant tout destiné à ses collègues du FBI et de la police américaine. Sauf que son tweet a très vite été interprété comme une marque de soutien au groupe terroriste dirigé par Abou Bakr al-Baghdadi, ce qui l'a obligé à clarifier sa position dans un autre tweet.
Au coeur de la polémique suite à la divulgation de sa conversion à l'islam, Jennifer espère aujourd'hui retrouver un peu de quiétude et martèle que l'islam ne fait à aucun moment l'apologie de la violence ou du jihad. "Ces terroristes feraient mieux de passer un peu moins de temps sur Twitter et de lire un peu plus le Coran. Cela a changé ma vie pour de bon. Pourquoi cela ne pourrait-il pas leur arriver aussi?"
Croah
Il n'a fallu qu'un message à Jennifer pour susciter l'admiration de nombreux fanatiques et radicaux musulmans, qui l'ont considérée comme une "sœur". Soudainement, la jeune femme s'est retrouvée adulée par des personnes dont elle ne partage absolument pas les idées. "J'avais très vite compris la situation. Parmi mes nouveaux followers (ndlr. plus de 7.000 alors qu'elle n'en avait que 60), beaucoup avaient le drapeau noir de l'Etat islamique comme photo de profil. En outre, lors de certains retweets, mon visage avait été flouté, histoire de ne pas enfreindre les lois très strictes de l'islam. Alors, vous savez que vous avez affaire au noyau dur", explique-t-elle
Le même jour que sa révélation (24 septembre dernier), Jennifer avait également partagé une photo d'un graffiti de soutien à l'Etat islamique prise dans une rue de Washington. Ce cliché était avant tout destiné à ses collègues du FBI et de la police américaine. Sauf que son tweet a très vite été interprété comme une marque de soutien au groupe terroriste dirigé par Abou Bakr al-Baghdadi, ce qui l'a obligé à clarifier sa position dans un autre tweet.
Au coeur de la polémique suite à la divulgation de sa conversion à l'islam, Jennifer espère aujourd'hui retrouver un peu de quiétude et martèle que l'islam ne fait à aucun moment l'apologie de la violence ou du jihad. "Ces terroristes feraient mieux de passer un peu moins de temps sur Twitter et de lire un peu plus le Coran. Cela a changé ma vie pour de bon. Pourquoi cela ne pourrait-il pas leur arriver aussi?"
Croah
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