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Les Emirats arabes unis refusent l'octroi de visas aux Marocains de moins de 40 ans
Alors que Alger a décidé de convoquer l’ambassadeur des Emirats pour protester contre le refus par Abou Dhabi d'accorder des visas à ses ressortissants, Rabat, Tunis et le Caire ont opté pour le silence. Pourtant de nombreux témoignages nous sont parvenus sur les restrictions pour des Marocains agés de moins de 40 ans.
Apparemment, les autorités des Emirats opéreraient un tour de vis dans l’octroi des visas pour les ressortissants d'Afrique du nord. Abou Dhabi exclurait de sa liste les demandeurs âgés de moins de 40 ans. « Des considérations sécuritaires, liées à la guerre contre Daesh, seraient à l’origine du durcissement des E.A.U », nous confie, non sans réserve, une source au ministère des Affaires étrangères.
Cette décision remonterait au début de septembre. C’est-à-dire quelques jours avant la participation de l’émirat, au côté des Américains, dans des frappes aériennes contre les troupes de l’ « Etat islamique ». Marchant sur les traces du Qatar, lors de la vague du Printemps arabe, les Emirats se cherche un rôle sur la scène politique arabe. Le pays est fortement engagé dans une la guerre contre les milices islamistes en Libye. Preuve en est les raids aériens, de fin août, sur des positions tenues par des groupes hostiles à son allié, le général Khalifa Haftar.
Et même si les Emirats n'ont pas de frontières terrestres avec l’Irak et la Syrie, le pays appréhende l’éventualité que des djihadistes de Daesh commettent des attentats terroristes sur son territoire. D’autant que Abou Dhabi abrite, depuis 2009, une base militaire française.
Silence à Rabat, Alger convoque l’ambassadeur émirati
Au Maroc, la nouvelle des restrictions des visas est passée sous silence, sans la moindre réaction. Il y a deux semaines, alerté par des messages de Marocains, nous avions tenté d’avoir plus d’information du département de Mezouar sur cette affaire. La source que nous avions contactée a nié tout en bloc, affirmant au contraire que les deux vols quotidiens en provenance de Casablanca et à destination de Dubai et celui, une fois par jour, vers Abou Dhabi sont complets.
En revanche du côté d’Alger, l’heure est à l’escalade. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a révélé, dans des déclarations à la presse, que l’ambassadeur des Emirats « a été convoqué pour lui demander des explications sur la non-délivrance de visas aux Algériens », indique, hier, le quotidien Echourouk. Néanmoins, il n’a pas précisé quand s’est produite cette convocation. La même source révèle que le diplomate émirati ne se trouve pas en Algérie, ajoutant qu’il devrait être de retour à son poste aujourd’hui.
Du côté égyptien et tunisien, l’heure est également au silence. Les deux Etats ne souhaitent pas une tension avec un redoutable bailleur de fond sur une question qui relève, avant tout, de sa souveraineté.
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Apparemment, les autorités des Emirats opéreraient un tour de vis dans l’octroi des visas pour les ressortissants d'Afrique du nord. Abou Dhabi exclurait de sa liste les demandeurs âgés de moins de 40 ans. « Des considérations sécuritaires, liées à la guerre contre Daesh, seraient à l’origine du durcissement des E.A.U », nous confie, non sans réserve, une source au ministère des Affaires étrangères.
Cette décision remonterait au début de septembre. C’est-à-dire quelques jours avant la participation de l’émirat, au côté des Américains, dans des frappes aériennes contre les troupes de l’ « Etat islamique ». Marchant sur les traces du Qatar, lors de la vague du Printemps arabe, les Emirats se cherche un rôle sur la scène politique arabe. Le pays est fortement engagé dans une la guerre contre les milices islamistes en Libye. Preuve en est les raids aériens, de fin août, sur des positions tenues par des groupes hostiles à son allié, le général Khalifa Haftar.
Et même si les Emirats n'ont pas de frontières terrestres avec l’Irak et la Syrie, le pays appréhende l’éventualité que des djihadistes de Daesh commettent des attentats terroristes sur son territoire. D’autant que Abou Dhabi abrite, depuis 2009, une base militaire française.
Silence à Rabat, Alger convoque l’ambassadeur émirati
Au Maroc, la nouvelle des restrictions des visas est passée sous silence, sans la moindre réaction. Il y a deux semaines, alerté par des messages de Marocains, nous avions tenté d’avoir plus d’information du département de Mezouar sur cette affaire. La source que nous avions contactée a nié tout en bloc, affirmant au contraire que les deux vols quotidiens en provenance de Casablanca et à destination de Dubai et celui, une fois par jour, vers Abou Dhabi sont complets.
En revanche du côté d’Alger, l’heure est à l’escalade. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a révélé, dans des déclarations à la presse, que l’ambassadeur des Emirats « a été convoqué pour lui demander des explications sur la non-délivrance de visas aux Algériens », indique, hier, le quotidien Echourouk. Néanmoins, il n’a pas précisé quand s’est produite cette convocation. La même source révèle que le diplomate émirati ne se trouve pas en Algérie, ajoutant qu’il devrait être de retour à son poste aujourd’hui.
Du côté égyptien et tunisien, l’heure est également au silence. Les deux Etats ne souhaitent pas une tension avec un redoutable bailleur de fond sur une question qui relève, avant tout, de sa souveraineté.
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