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La France prise de vitesse...
"La France a concentré ses efforts vers d'autres pays et a un peu négligé l'Afrique qui n'était plus sa priorité. Il se trouve que l'opinion publique française s'est un peu détachée de l'Afrique. Idem pour les entreprises ces quinze dernières années. L'Afrique a surpris par la vitesse de sa croissance et notamment de ses exportations. La Chine est allée plus vite que la croissance africaine. Elle a ainsi consolidé des parts de marché très fortes. Des pays comme le Brésil, la Turquie, la Corée, la Malaisie et le Vietnam en ont profité. Pas la France. En 1995, la France avait une part de marché de 15 %, pour ses importations en Afrique. Ce chiffre est aujourd'hui tombé à 5 %. Dans le même temps, entre 1995 et 2015, la Chine est passée de 1 % à 15 % au niveau de ses échanges avec l'Afrique, ravissant ainsi la première place à la France.
La France fait partie de ces pays européens qui n'ont pas vu ou qui ont parfois nié la croissance africaine à cause de certains préjugés, du regard historique, parfois néocolonial sur l'Afrique des Français. Autre raison, l'économie française s'est mondialisée ailleurs et notamment en Europe de l'Est, en Asie. L'Europe ne pouvait pas tout faire. Elle a fait son unité à elle. Maintenant, c'est son heure, l'avant-dernière heure. C'est-à-dire que c'est maintenant qu'il faut voir comment on peut contribuer d'Europe à la croissance de l'Afrique. Et égaler ce qu'ont fait la Chine, l'Inde, le Brésil, ces dix ou quinze dernières années. C'est un challenge !".
... mais rien n'est perdu
"La France peut accélérer ses propres échanges et sa propre croissance. Elle peut aider l'Afrique à maîtriser une croissance en surchauffe qui pose des problèmes qualitatifs notamment de formation, d'emploi. L'Afrique ne peut pas tout faire avec ses seules ressources. Elle a besoin des ressources de la diaspora, des ressources des pays alliés, des ressources de l'aide multilatérale. La France peut apporter des ressources à l'Afrique pour mieux maîtriser et accélérer encore la croissance. C'est beaucoup de formation, du capital, du crédit, de la technologie que la France peut apporter. Et la France peut recevoir beaucoup parce qu'elle est en panne de croissance. Et l'Afrique peut lui apporter cette croissance. Pour la France, l'Afrique est une opportunité, très significative de croissance puisque les échanges avec l'Afrique sont équilibrés ou assez souvent en excédent du côté français. C'est donc un territoire à l'exportation, un territoire pour son expansion qui de tout temps a été importante pour elle".
le point fr
"La France a concentré ses efforts vers d'autres pays et a un peu négligé l'Afrique qui n'était plus sa priorité. Il se trouve que l'opinion publique française s'est un peu détachée de l'Afrique. Idem pour les entreprises ces quinze dernières années. L'Afrique a surpris par la vitesse de sa croissance et notamment de ses exportations. La Chine est allée plus vite que la croissance africaine. Elle a ainsi consolidé des parts de marché très fortes. Des pays comme le Brésil, la Turquie, la Corée, la Malaisie et le Vietnam en ont profité. Pas la France. En 1995, la France avait une part de marché de 15 %, pour ses importations en Afrique. Ce chiffre est aujourd'hui tombé à 5 %. Dans le même temps, entre 1995 et 2015, la Chine est passée de 1 % à 15 % au niveau de ses échanges avec l'Afrique, ravissant ainsi la première place à la France.
La France fait partie de ces pays européens qui n'ont pas vu ou qui ont parfois nié la croissance africaine à cause de certains préjugés, du regard historique, parfois néocolonial sur l'Afrique des Français. Autre raison, l'économie française s'est mondialisée ailleurs et notamment en Europe de l'Est, en Asie. L'Europe ne pouvait pas tout faire. Elle a fait son unité à elle. Maintenant, c'est son heure, l'avant-dernière heure. C'est-à-dire que c'est maintenant qu'il faut voir comment on peut contribuer d'Europe à la croissance de l'Afrique. Et égaler ce qu'ont fait la Chine, l'Inde, le Brésil, ces dix ou quinze dernières années. C'est un challenge !".
... mais rien n'est perdu
"La France peut accélérer ses propres échanges et sa propre croissance. Elle peut aider l'Afrique à maîtriser une croissance en surchauffe qui pose des problèmes qualitatifs notamment de formation, d'emploi. L'Afrique ne peut pas tout faire avec ses seules ressources. Elle a besoin des ressources de la diaspora, des ressources des pays alliés, des ressources de l'aide multilatérale. La France peut apporter des ressources à l'Afrique pour mieux maîtriser et accélérer encore la croissance. C'est beaucoup de formation, du capital, du crédit, de la technologie que la France peut apporter. Et la France peut recevoir beaucoup parce qu'elle est en panne de croissance. Et l'Afrique peut lui apporter cette croissance. Pour la France, l'Afrique est une opportunité, très significative de croissance puisque les échanges avec l'Afrique sont équilibrés ou assez souvent en excédent du côté français. C'est donc un territoire à l'exportation, un territoire pour son expansion qui de tout temps a été importante pour elle".
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