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La France et l'Algérie ont des intérêts communs, qu'ils soient économiques, culturels, de défense ou de lutte contre le terrorisme. C'est en filigrane ce qui ressort du discours, durant la visite en Algérie, de l'ex-sénateur et ancien ministre de l'Intérieur français, Jean Pierre Chevènement, par ailleurs président de l'Association France-Algérie (AFA).
La venue, à Alger, de cet ami de l'Algérie, quelques jours après le lâche assassinat d'un touriste français, paraît comme un pressant appel des deux pays au calme et à la pondération, voire au rassemblement des efforts, des uns et des autres, des milieux politiques et associatifs des deux communautés, pour ne pas retomber dans la peur de l'autre, et mieux coordonner la lutte contre le terrorisme, dans la région. Est-il venu, à Alger, comme émissaire de l'Elysée ? On ne sait pas, mais ce qui est sûr, c'est que M. Chevènement a toujours mis en évidence la communauté d'intérêts et de destin, entre les deux pays.
Hier, à l'Institut français d'Alger, il devait animer le débat d'une conférence qu'il a donnée sur «l'Algérie et France, une ambition commune, à forger, au service de la paix dans le monde». C'est dans le sillage de cette volonté de rapprocher, encore davantage, les deux communautés, qu'il a tenu à expliquer, après avoir été reçu, samedi, par le président de l'APN Mohamed Larbi Ould Khelifa, «qu'il ne faut pas faire l'amalgame entre Islam et islamisme radical armé». Pour lui, l'assassinat horrible d'Hervé Gourdel, l'alpiniste français, n'«entachera pas» les relations d'amitié «profonde» qui existent entre la France et l'Algérie. Avec le président de l'APN, il a dit avoir évoqué «de nombreuses questions liées au contexte actuel (...). Nous avons parlé des confusions qu'il ne fallait pas faire, par exemple entre l'Islam et l'islamisme radical armé». Partant de là, il a affirmé que l'assassinat de Gourdel «ne peut pas entacher l'amitié qui est profonde et enracinée entre la France et l'Algérie», qui est «appelée à connaître beaucoup de développements, dans tous les domaines, tels que l'économie et la culture ou de l'action commune que nous pouvons exercer, en faveur de la paix dans le monde, en général, et principalement en Afrique».
En voulant apaiser les esprits à un moment de forte montée, en France, des critiques de l'extrême droite contre l'Algérie, il avait, jeudi, à Tizi Ouzou, où il s'est rendu, notamment, à Sidi Belloua, sur les hauteurs de la ville, répété que «l'assassinat d'Hervé Gourdel, ne change rien à l'amitié qu'il y a entre le peuple français et le peuple algérien». «Le lâche assassinat de l'un de nos compatriotes, le malheureux alpiniste, Hervé Gourdel, ne change rien à l'amitié qu'il y a entre le peuple français et le peuple algérien», a-t-il dit, ajoutant dans une déclaration à la presse, que «le peuple algérien a, lui-même, été victime, au-delà de toute mesure, du terrorisme et naturellement nous sommes unis et nous nous serrons les coudes pour faire face à ces comportements odieux».
M. Chevènement, qui a, également, tenu à faire le «distingo'' entre l'islamisme politique et sa radicalisation, et entre l'Islam, religion de paix et de tolérance, prépare, en fait, à Alger, un colloque prévu à Paris, le 18 octobre prochain, sur les échanges industriels entre l'Algérie et la France. «Une association, comme la nôtre, se place au niveau des sociétés civiles et des relations entre nos populations dans le domaine de l'art, de la culture et du développement économique» a-t-il dit. L'Association d'amitié France-Algérie s'efforce d'être présente dans un cadre plus général «parce que l'amitié entre la France et l'Algérie est un travail que nous devons faire au quotidien. Rien n'est jamais acquis même si les liens sont naturellement très profonds», a-t-il rappelé.
La venue, à Alger, de cet ami de l'Algérie, quelques jours après le lâche assassinat d'un touriste français, paraît comme un pressant appel des deux pays au calme et à la pondération, voire au rassemblement des efforts, des uns et des autres, des milieux politiques et associatifs des deux communautés, pour ne pas retomber dans la peur de l'autre, et mieux coordonner la lutte contre le terrorisme, dans la région. Est-il venu, à Alger, comme émissaire de l'Elysée ? On ne sait pas, mais ce qui est sûr, c'est que M. Chevènement a toujours mis en évidence la communauté d'intérêts et de destin, entre les deux pays.
Hier, à l'Institut français d'Alger, il devait animer le débat d'une conférence qu'il a donnée sur «l'Algérie et France, une ambition commune, à forger, au service de la paix dans le monde». C'est dans le sillage de cette volonté de rapprocher, encore davantage, les deux communautés, qu'il a tenu à expliquer, après avoir été reçu, samedi, par le président de l'APN Mohamed Larbi Ould Khelifa, «qu'il ne faut pas faire l'amalgame entre Islam et islamisme radical armé». Pour lui, l'assassinat horrible d'Hervé Gourdel, l'alpiniste français, n'«entachera pas» les relations d'amitié «profonde» qui existent entre la France et l'Algérie. Avec le président de l'APN, il a dit avoir évoqué «de nombreuses questions liées au contexte actuel (...). Nous avons parlé des confusions qu'il ne fallait pas faire, par exemple entre l'Islam et l'islamisme radical armé». Partant de là, il a affirmé que l'assassinat de Gourdel «ne peut pas entacher l'amitié qui est profonde et enracinée entre la France et l'Algérie», qui est «appelée à connaître beaucoup de développements, dans tous les domaines, tels que l'économie et la culture ou de l'action commune que nous pouvons exercer, en faveur de la paix dans le monde, en général, et principalement en Afrique».
En voulant apaiser les esprits à un moment de forte montée, en France, des critiques de l'extrême droite contre l'Algérie, il avait, jeudi, à Tizi Ouzou, où il s'est rendu, notamment, à Sidi Belloua, sur les hauteurs de la ville, répété que «l'assassinat d'Hervé Gourdel, ne change rien à l'amitié qu'il y a entre le peuple français et le peuple algérien». «Le lâche assassinat de l'un de nos compatriotes, le malheureux alpiniste, Hervé Gourdel, ne change rien à l'amitié qu'il y a entre le peuple français et le peuple algérien», a-t-il dit, ajoutant dans une déclaration à la presse, que «le peuple algérien a, lui-même, été victime, au-delà de toute mesure, du terrorisme et naturellement nous sommes unis et nous nous serrons les coudes pour faire face à ces comportements odieux».
M. Chevènement, qui a, également, tenu à faire le «distingo'' entre l'islamisme politique et sa radicalisation, et entre l'Islam, religion de paix et de tolérance, prépare, en fait, à Alger, un colloque prévu à Paris, le 18 octobre prochain, sur les échanges industriels entre l'Algérie et la France. «Une association, comme la nôtre, se place au niveau des sociétés civiles et des relations entre nos populations dans le domaine de l'art, de la culture et du développement économique» a-t-il dit. L'Association d'amitié France-Algérie s'efforce d'être présente dans un cadre plus général «parce que l'amitié entre la France et l'Algérie est un travail que nous devons faire au quotidien. Rien n'est jamais acquis même si les liens sont naturellement très profonds», a-t-il rappelé.