La CAF dit non à la demande exprimée par le ministère marocain de la Jeunesse et du Sports d’ajourner la Coupe d’ Afrique des Nations. Mais tout n’est pas encore perdu pour le royaume, les dates du 2 et 3 novembre prochain seront cruciales pour la suite de cette affaire
La Confédération africaine de football a vite réagi à la demande marocaine de reporter à une date ultérieure la CAN 2015 à cause de l’épidémie du virus d’Ebola. Ce samedi, l’instance continentale a pris acte de la requête et confirme, dans un communiqué publié sur son site officiel, « qu'aucun changement n'est à l'ordre du jour du calendrier de ses compétitions et événements ».
La CAF a rappelé « que depuis la première édition en 1957, jamais la Coupe d'Afrique des Nations n'a fait l'objet d'une déprogrammation ou d'un différé ». Le message est très clair. Rabat est donc tenu d’honorer ses engagements et organiser la CAN prévue du 17 janvier au 8 février.
Le Maroc peut-il renverser la vapeur en sa faveur ?
En dépit de cette réponse sèche et très directe suite à sa demande, tout n’est pas perdu pour le gouvernement marocain. Il devra par contre redoubler d’efforts dans les prochaines semaines et s’armer de forts arguments s’il souhaite convaincre le comité exécutif de la CAF d’adhérer à sa thèse.
Justement, le CE est appelé à examiner la requête marocaine lors de sa réunion du 2 novembre à Alger, en marge de la finale retour de la ligue des champions africaine 2014 entre les Algériens de l’ES Sétif et les Congolais de l’AS Vita Club de Kinshasa. Au lendemain de cette rencontre, le président de la CAF, le Camerounais Issa Hayatou, prendra la tête d’une importante délégation pour se rendre à Rabat. Il devrait alors transmettre aux Marocains la décision finale et officielle de la CAF.
De gros intérêts financiers en jeu
Force est constater que la demande marocaine a pris de court les responsables du football du continent. Et en l’absence d’un plan B, toute option d’un ajournement de la coupe d’Afrique des Nations semble peu probable.
Il y a en effet de grands intérêts financiers qui sont en jeu notamment avec les droits TV. Certaines chaînes de télévision (Bein sports (ex-Al Jazeera sports) et Canal+) ont même déjà payé à la CAF les droits de retransmission de la compétition. Même cas de figure avec les gros sponsors internationaux qui pèseront lourd sur la décision finale. Face aux arguments du business, le Maroc ne pourra que se plier à la volonté de la confédération africaine de football.
ya bi la di
La Confédération africaine de football a vite réagi à la demande marocaine de reporter à une date ultérieure la CAN 2015 à cause de l’épidémie du virus d’Ebola. Ce samedi, l’instance continentale a pris acte de la requête et confirme, dans un communiqué publié sur son site officiel, « qu'aucun changement n'est à l'ordre du jour du calendrier de ses compétitions et événements ».
La CAF a rappelé « que depuis la première édition en 1957, jamais la Coupe d'Afrique des Nations n'a fait l'objet d'une déprogrammation ou d'un différé ». Le message est très clair. Rabat est donc tenu d’honorer ses engagements et organiser la CAN prévue du 17 janvier au 8 février.
Le Maroc peut-il renverser la vapeur en sa faveur ?
En dépit de cette réponse sèche et très directe suite à sa demande, tout n’est pas perdu pour le gouvernement marocain. Il devra par contre redoubler d’efforts dans les prochaines semaines et s’armer de forts arguments s’il souhaite convaincre le comité exécutif de la CAF d’adhérer à sa thèse.
Justement, le CE est appelé à examiner la requête marocaine lors de sa réunion du 2 novembre à Alger, en marge de la finale retour de la ligue des champions africaine 2014 entre les Algériens de l’ES Sétif et les Congolais de l’AS Vita Club de Kinshasa. Au lendemain de cette rencontre, le président de la CAF, le Camerounais Issa Hayatou, prendra la tête d’une importante délégation pour se rendre à Rabat. Il devrait alors transmettre aux Marocains la décision finale et officielle de la CAF.
De gros intérêts financiers en jeu
Force est constater que la demande marocaine a pris de court les responsables du football du continent. Et en l’absence d’un plan B, toute option d’un ajournement de la coupe d’Afrique des Nations semble peu probable.
Il y a en effet de grands intérêts financiers qui sont en jeu notamment avec les droits TV. Certaines chaînes de télévision (Bein sports (ex-Al Jazeera sports) et Canal+) ont même déjà payé à la CAF les droits de retransmission de la compétition. Même cas de figure avec les gros sponsors internationaux qui pèseront lourd sur la décision finale. Face aux arguments du business, le Maroc ne pourra que se plier à la volonté de la confédération africaine de football.
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