Tweet
RIB-Alors que le ministre turc des AE vient à nouveau
de faire part de la disponibilité de son pays d'envoyer des troupes terrestres en Syrie à condition que la coalition " définisse une stratégie globale" et qu’elle y reconnaisse le rôle dévolu à Ankara" , les évaluations apportent de nouvelles révélation sur le pourquoi du refus obstiné d'Ankara de s'engager sur le sol syrien : la Turquie a peur de l'armée syrienne et de la DCA d'Assad!, affirment certaines évaluations . "
En dépit d'intenses pressions politiques et médiatiques des Etats Unis et de leurs alliés occidentaux sur la Turquie , pressions qui vont jusqu'à accuser Erdogan d'être le principal bourreau des kurdes syriens à Kobani, Ankara continue à résister , à ne pas s'engager dans une aventure terrestre contre l'armée syrienne . la Turquie dit ne pas être prête à attaquer seule la Syrie et il faut que les autres alliés (de l'Otan) l'aident et l'appuient".
les observateurs politiques qui lisent entre les lignes , voient dans ce refus obstiné les signes d'une réelle crainte . la Turquie doute de lancer une offensive terrestre contre la Syrie puisqu'elle a peur de la défense balistique et anti aérienne du régime Assad. c'est pourquoi elle pose comme condition l'établissement d'une zone d'exclusion aérienne au dessus du nord de la Syrie. ceci dit l'établissement d'une telle zone n'est pas facile pour les américains car il signifierait une agression armée contre un Etat souverain ( puisqu'il se ferait sans mandat onusien en l'absence du vote sino russe) et déclencherait la riposte balistique des batteries de missiles anti aériens de Assad. le chef de l'état-major interarmes us, le général Dempsey a évoqué, lui, un coût mensuel de 1 milliards de dollars pour maintenir cette zone d'exclusion aérienne et ce, dans le contexte où les Etats Unis refusent depuis deux ans de lancer une action militaire contre la Syrie pour cause de crise économique.
la Turquie comprend elle aussi parfaitement ces craintes et elle les ressent même. l'AP a consacré il y a quelques temps un long article à la DCA syrienne, l'une des plus puissantes de la région . " ce sont des dispositifs équipés ces dernières années par des missiles sol-air syriens , des milliers de missiles portables par des avions ".
l'an dernier, la Russie a annoncé avoir vendu à la Syrie des batteries de missiles S300 , ce qui a suscité la colère de Washington. ces batteries sont capables d'intercepter des avions très sophistiqués. les observateurs n'écartent plus la possibilité pour Moscou de livrer des S400 à Assad au cas où la Syrie ferait l'objet d'une offensive terrestre . et ce sont les S400 qui hantent la Turquie. ces informations interviennent sur fond d'une nouvelle qui mérite réflexion : Erdogan et Poutine se sont entretenus dimanche au téléphone de la menace Daech .... ceci est le devant de la scène .
en coulisse, Erdogan aurait cherché à tâter le pouls de Poutine, à évaluer le degrés de son sérieux à défendre la Syrie contre une offensive terrestre . à l'heure qu'il est , la Turquie continue de refuser de s'engager au sol en Syrie , signe que Poutine compte aller jusqu'au bout pour empêcher l'Empire de faire de la Syrie, une seconde Libye.
NB - les S400 ont une portée deux fois plus que les S300. ces missiles sont capables de repérer 100 cibles et d'en intercepter 12 situées à 400 kilomètres de distance. ces cibles pourront être des hélicoptères, des missiles de croisière et des avions.
13/10/2014
de faire part de la disponibilité de son pays d'envoyer des troupes terrestres en Syrie à condition que la coalition " définisse une stratégie globale" et qu’elle y reconnaisse le rôle dévolu à Ankara" , les évaluations apportent de nouvelles révélation sur le pourquoi du refus obstiné d'Ankara de s'engager sur le sol syrien : la Turquie a peur de l'armée syrienne et de la DCA d'Assad!, affirment certaines évaluations . "
En dépit d'intenses pressions politiques et médiatiques des Etats Unis et de leurs alliés occidentaux sur la Turquie , pressions qui vont jusqu'à accuser Erdogan d'être le principal bourreau des kurdes syriens à Kobani, Ankara continue à résister , à ne pas s'engager dans une aventure terrestre contre l'armée syrienne . la Turquie dit ne pas être prête à attaquer seule la Syrie et il faut que les autres alliés (de l'Otan) l'aident et l'appuient".
les observateurs politiques qui lisent entre les lignes , voient dans ce refus obstiné les signes d'une réelle crainte . la Turquie doute de lancer une offensive terrestre contre la Syrie puisqu'elle a peur de la défense balistique et anti aérienne du régime Assad. c'est pourquoi elle pose comme condition l'établissement d'une zone d'exclusion aérienne au dessus du nord de la Syrie. ceci dit l'établissement d'une telle zone n'est pas facile pour les américains car il signifierait une agression armée contre un Etat souverain ( puisqu'il se ferait sans mandat onusien en l'absence du vote sino russe) et déclencherait la riposte balistique des batteries de missiles anti aériens de Assad. le chef de l'état-major interarmes us, le général Dempsey a évoqué, lui, un coût mensuel de 1 milliards de dollars pour maintenir cette zone d'exclusion aérienne et ce, dans le contexte où les Etats Unis refusent depuis deux ans de lancer une action militaire contre la Syrie pour cause de crise économique.
la Turquie comprend elle aussi parfaitement ces craintes et elle les ressent même. l'AP a consacré il y a quelques temps un long article à la DCA syrienne, l'une des plus puissantes de la région . " ce sont des dispositifs équipés ces dernières années par des missiles sol-air syriens , des milliers de missiles portables par des avions ".
l'an dernier, la Russie a annoncé avoir vendu à la Syrie des batteries de missiles S300 , ce qui a suscité la colère de Washington. ces batteries sont capables d'intercepter des avions très sophistiqués. les observateurs n'écartent plus la possibilité pour Moscou de livrer des S400 à Assad au cas où la Syrie ferait l'objet d'une offensive terrestre . et ce sont les S400 qui hantent la Turquie. ces informations interviennent sur fond d'une nouvelle qui mérite réflexion : Erdogan et Poutine se sont entretenus dimanche au téléphone de la menace Daech .... ceci est le devant de la scène .
en coulisse, Erdogan aurait cherché à tâter le pouls de Poutine, à évaluer le degrés de son sérieux à défendre la Syrie contre une offensive terrestre . à l'heure qu'il est , la Turquie continue de refuser de s'engager au sol en Syrie , signe que Poutine compte aller jusqu'au bout pour empêcher l'Empire de faire de la Syrie, une seconde Libye.
NB - les S400 ont une portée deux fois plus que les S300. ces missiles sont capables de repérer 100 cibles et d'en intercepter 12 situées à 400 kilomètres de distance. ces cibles pourront être des hélicoptères, des missiles de croisière et des avions.
13/10/2014