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Poursuite du bain de sang en Libye pendant la visite du chef de l'ONU

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  • Poursuite du bain de sang en Libye pendant la visite du chef de l'ONU

    Des militants islamistes ont lancé de nouvelles attaques contre les troupes libyennes qui contrôlent l'aéroport Benina de Benghazi tandis que le Secrétaire général des Nations unies était en visite à Tripoli pour demander la fin des combats.

    L'armée libyenne a répondu par des tirs de chasseurs et d'artillerie. Les forces conduites par le général Khalifa Haftar ont visé les bastions d'Ansar al-Sharia dans les quartiers d'al-Hawari, al-Leithi et al-Salam à Benghazi, tuant plus de vingt militants.

    Dimanche 12 octobre, le leader d'Ansar al-Sharia, Mohamed al-Zahawi, aurait été blessé lors des combats autour de Benina.

    Le commandant sur le terrain du groupe terroriste a été emmené à l'hôpital Abin Sina de Syrte pour y recevoir des soins, selon le Libya Herald.

    Un chasseur Sukhoi-24 des forces aériennes libyennes a bombardé un camion rempli d'armes et de munitions appartenant à Ansar al-Sharia et au Conseil révolutionnaire de la Shura alors qu'il tentait d'approcher du port maritime de Benghazi.

    "Les Kharijites d'Ansar al-Sharia attendent des expéditions d'armes en provenance de Misrata", a expliqué Amina al-Zarrug, infirmière de 28 ans. "Toutefois, grâce à Dieu et à la vigilance de l'armée nationale, ils ne recevront pas ces armes parce que l'armée vise leurs approvisionnements, leurs positions et leurs dépôts. Nous éliminerons bientôt ces Kharijites et libérerons notre pays."

    Pour sa part, le journaliste de 52 ans Juma Mohamed explique : "La confrontation sur le terrain en Libye devient une aventure pour les terroristes."

    "Après avoir perdu l'espoir d'atteindre leurs objectifs, ces fous et ces terroristes ont relancé la confrontation", ajoute-t-il. "Nous l'avons vu à Benina la semaine dernière. Cela signifie que la confrontation n'a plus pour but d'atteindre des objectifs spécifiques ; elle est devenue un moyen de représailles destiné à la vengeance et aux assassinats."

    A Tripoli, le chef des Nations unies appelle au dialogue
    La poursuite des affrontements avec les milices en Libye intervient alors que le Secrétaire général des Nations unies a effectué une visite surprise samedi à Tripoli pour encourager les pourparlers de paix.

    "Assez d'assassinats, de déplacements de population et de destructions", a déclaré Ban Ki-moon lors d'une rencontre avec des hauts responsables politiques à Tripoli. Il a fait part de sa préoccupation face à la prolifération des armes et du terrorisme dans le pays.

    "Comme je l'ai dit à plusieurs reprises, l'action militaire peut tuer des terroristes, mais ce sont la bonne gouvernance, notamment le dialogue politique et le développement, qui viendront à bout du terrorisme", a-t-il déclaré.

    Des membres de la Chambre des représentants libyenne récemment élue et des parlementaires qui avaient boycotté les séances du parlement assistaient à cette rencontre.

    Ban était arrivé à Tripoli en provenance de Tunisie, où il avait rencontré vendredi le Président Moncef Marzouki pour l'assurer du soutien intégral des Nations unies à la nation lors de ses prochaines élections du 26 octobre et de sa transition démocratique.

    Par ailleurs, toujours dans le domaine de la sécurité en Libye, des partisans de l'Etat islamique (EIIL) auraient envisagé de lancer leur propre chaîne de télévision par satellite à Syrte.

    "Tawheed" diffusera "un appel à l'uniformité dans toutes les parties du monde", selon le Libya Herald.

    Le journal cite Mustafa Zand, l'un des leaders du Mouvement national populaire libyen, expliquant lors de l'émission "Cairo Today" à la télévision égyptienne que les stations de Sabratha, Derna et Syrte étaient déjà sous le contrôle du groupe radical.

    Le Conseil de la Shura de la jeunesse islamique de Derna, responsable d'une série d'exécutions publiques, s'est aligné sur l'Etat islamique. Dans les deux autres villes, les militants islamistes doivent encore déclarer publiquement leur allégeance à l'EIIL

    Magharebia
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