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Tayeb Louh : l'assassin d'Hervé Gourdel «pas encore identifié»

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  • Tayeb Louh : l'assassin d'Hervé Gourdel «pas encore identifié»

    Tayeb Louh : l'assassin d'Hervé Gourdel «pas encore identifié»
    AP | 13. OCTOBRE 2014 - 17:06

    Après la révélation par un quotidien algérien de l'identité de l'exécuteur d'Hervé Gourdel, le minisre de la Justice, Tayeb Louh, émet des réserves, affirmant que l'identification est «toujours en cours». L'identification de l'exécuteur de l'otage français décapité Hervé Gourdel est «toujours en cours», a affirmé Tayeb Louh, refusant de confirmer qu'il s'agissait de Bachir Kherza, comme cela a été rapporté par la presse. Interrogé par l'agence française AFP sur cette information révélée par un quotidien algérien, il a répondu que l'identification des assassins présumés de l'otage, dont l'auteur de l'égorgement, «est toujours en cours». Selon le ministre, les autorités étaient aussi en train de procéder, grâce à des analyses d’ADN, à l'identification des huit terroristes tués dans une opération de l'armée lancée en Kabylie (est d'Alger) après l'enlèvement du guide de haute montagne niçois de 55 ans. La presse avait repris des informations selon lesquelles Bachir Kherza, présenté comme le «mufti» du groupe Jund Al-Khilafa avait été identifié comme l'exécuteur d'Hervé Gourdel. Selon ces sources, Bachir Kherza a, à son actif, de nombreux assassinats et attentats terroristes. Selon cet expert de la lutte antiterroriste, Bachir Kherza est âgé de 36 ans. Surnommé Abou Abdallah Otmane Al Assimi, il est né à la Casbah, la vieille ville d'Alger. Sa famille a ensuite déménagé à Bab Ezzouar (banlieue est) d'où il a rejoint Aqmi (Al Qaïda au Maghreb islamique) en 2006. Pour cet expert, Bachir Kherza est apparu le visage découvert, fin septembre, dans une vidéo où il renouvelait l'allégeance de Jund Al-Khilafa à la nébuleuse de l'Etat islamique en Iark et au Levant (EIIL). Dans la vidéo mettant en scène l'exécution d'Hervé Gourdel, l'égorgeur apparaissait masqué.
    «Trevidic va travailler sous l'autorité d'un juge algérien »
    Par ailleurs, le ministre de la Justice a affirmé que le juge antiterroriste français Marc Trévidic, en mission depuis hier à Alger pour faire la lumière sur l’assassinat des moines de Tibehirine en 1996, «va travailler sous l'autorité d'un juge algérien». Refusant de fournir des précisions sur les déplacements du juge français, Tayeb Louh a insisté sur le fait que «l'exécution de la procédure rogatoire et l'application des procédures seront effectuées par le juge algérien en charge de l'affaire». Le ministre de la Justice a indiqué que l’Algérie n’a absolument rien à cacher dans cette affaire. «Nous n’avons rien à cacher, le juge Trévidic est à Alger. Mais vous comprendrez, je ne peux avancer quoi que ce soit sur son déplacement au monastère de Tibehirine ni la date de la fin de sa mission», a-t-il assuré. Tayeb Louh a également assuré que les autopsies des têtes des sept moines décapités seront pratiquées par la partie algérienne, en présence des juges français. Il s'agit, selon lui, de «souveraineté nationale». Toute l’opération est menée, d’après lui, conformément aux «usages internationaux». M. Louh a rappelé que la même affaire était «aussi instruite en Algérie par le pôle pénal d'Alger spécialisé dans les affaires de terrorisme et de criminalité ». Le juge en charge du dossier «se déplacera à son tour en France durant la dernière semaine» d'octobre. Marc Trévidic et sa collègue Nathalie Poux, du pôle antiterroriste du parquet de Paris, sont en effet arrivés hier à Alger pour participer à une expertise des têtes des religieux français, enterrées dans les jardins de leur ancien monastère isolé de Tibehirine, près de Médéa (80 km au sud d'Alger). Ils devraient se rendre mardi sur les lieux, selon une source proche du dossier. Les deux magistrats n'ont fait aucune déclaration à la presse depuis leur arrivée en Algérie où ils devraient séjourner environ une semaine.
    R. Mahmoudi et S. B.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    L’exécuteur dans la vidéo natif de Bab El Oued (Alger)

    Tous les membres du groupe ayant enlevé le ressortissant français Hervé Gourdel ont été identifiés grâce à des moyens scientifiques irréfutables. L’égorgeur que l’on voit dans la vidéo, diffusée sur un site islamiste juste après la décapitation, n’est autre que Kherza Bachir, un terroriste notoire qui fait office de mufti (exégète) du groupe. Agé d’une cinquantaine d’années, il est natif de Bab El Oued, à Alger, et a à son actif de nombreux assassinats et attentats terroristes. Il est entouré de Athmane El Acimi, lui aussi natif de Bab El Oued et de Abou Souleimane de Boumerdès.

    Les services de sécurité ont également identifié la majorité des 32 terroristes qui apparaissent sur la vidéo, diffusée après la décapitation et qui concerne la réunion du groupe Jund Al Khilafah annonçant son allégeance à l’organisation terroriste Daech (Etat islamique en Irak et en Syrie). Il s’agit d’éléments natifs surtout de Boumerdès, de Bouira et de quelques Algérois, notamment ceux recrutés par Kherza Bachir. L’émir du groupe, le nommé Gouri, n’est pas visible sur la vidéo en question, mais sa voix a été identifiée par les services de sécurité.

    Le plus gros de la troupe sont des éléments natifs de Si Mustapha, le quartier de Gouri. Ce dernier avait été condamné à une peine de 5 ans de prison pour activité terroriste, qu’il a purgée en 2006. Dès sa sortie de prison, il a repris le chemin du maquis en emmenant avec lui quelques-uns de ses voisins, tous des jeunes de moins de 20 ans et qui apparaissent dans la vidéo. Certains sont enturbannés, mais cela n’a pas empêché leur identification.

    Très ambitieux, Gouri est entré en dissidence avec Droukdel pour une histoire de leadership qui lui a valu sa condamnation à mort proclamée par son chef. Il n’a pas trouvé mieux que l’organisation terroriste Daech pour se faire de la publicité et bénéficier d’une large médiatisation, avec l’enlèvement de Hervé Gourdel et sa décapitation par le mufti de son groupe. Il est certain, affirment nos sources, qu’il n’y a aucun lien structurel entre son groupe et Daech. Son seul objectif était d’avoir un tremplin pour apparaître sur la scène médiatique. Son effectif ne dépasse pas la quarantaine de terroristes qui agissent en groupes restreints de 6 à 7 éléments, tout le temps en déplacement de crainte d’affronter les forces de sécurité ou d’anciens acolytes. (Salima Tlemçani)
    El Watan, qui a toujours eu ses connexions sécuritaires, balançant une multitudes d'infos de "sources généralement bien informées", se lancerait dans une information remarquablement détaillée, qui seraient tellement détaillée qu'elle est affabulée (Salima Tlemçani oblige), et démentie officiellement par le ministre de la justice!!!

    C'est suffisamment anodin pour être noté et poser des interrogations...
    Dernière modification par ott, 13 octobre 2014, 20h52.
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      Peut être que les révélations d'El-watan avaient saboté le déroulement de l’enquête... je pense qu'il est irresponsable de la part de nos journaux de publier des enquêtes du genre sans analyser le pour et le contre.

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      • #4
        Quand on connait les articles de Salima Tlemçani, on ne peut emmètre ce genre d'hypothèse, car tout ce qu'elle écrit est scrupuleusement et minutieusement dicté...
        Othmane BENZAGHOU

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        • #5
          mouais .....

          pas terrible comme info

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