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Octobre 2014, sous le signe de l'étrange. Un groupe de femmes a fermé une route près de Aïn El Hammam pour protester contre la perte de leur emploi. A Ghardaïa, des policiers ont manifesté pour exiger, selon la DGSN, la fin des agressions à leur encontre et une protection. De qui ? On ne sait pas, mais ces deux événements se sont déroulés récemment en Algérie, où tout semble fonctionner à l'envers.
L'année avait déjà commencé étrangement : un Président qui se représente comme Président mais ne fait pas campagne, laissant les ministres du gouvernement la faire à sa place. Puis l'impôt sur le bénéfice des entreprises productrices était augmenté pendant que celui des entreprises importatrices était baissé. Un groupe de jeunes, du côté de Médéa, violait collectivement une femme de 70 ans pendant que les autorités soumettaient le transport des matelas à une autorisation spéciale au titre de produits de première nécessité.
Enfin, il y a quelques jours, un groupe de manifestants coupait une route à Béjaïa pour protester contre la fermeture d'une autre route par d'autres manifestants. On pourrait citer d'autres exemples d'anormalités, comme l'actuel ministre de la Jeunesse qui a 60 ans, celui de la Communication qui cherche partout des photos d'un homme lui-même invisible, ou le Premier ministre qui, à 66 ans, veut obliger tous les cadres à prendre leur retraite à 60 ans.
Mais pourquoi pas ? Pourquoi ne pas tout faire à l'envers puisqu’à l'endroit, ça ne marche pas très bien ? On pourrait armer la population pour protéger les policiers, installer un président de 14 ans au lieu de 74, confier le DRS à cheb Toufik de l'association des ex-chanteurs de raï et mettre en place des prêts Ansev pour les vieux, qu'ils pourront rembourser après leur mort. On pourrait même obliger les jeunes à prendre leur retraite à 25 ans. Non, ça c'est déjà fait. A l'endroit et à l'envers. Rana beaucoup bien.
Chawki Amari
L'année avait déjà commencé étrangement : un Président qui se représente comme Président mais ne fait pas campagne, laissant les ministres du gouvernement la faire à sa place. Puis l'impôt sur le bénéfice des entreprises productrices était augmenté pendant que celui des entreprises importatrices était baissé. Un groupe de jeunes, du côté de Médéa, violait collectivement une femme de 70 ans pendant que les autorités soumettaient le transport des matelas à une autorisation spéciale au titre de produits de première nécessité.
Enfin, il y a quelques jours, un groupe de manifestants coupait une route à Béjaïa pour protester contre la fermeture d'une autre route par d'autres manifestants. On pourrait citer d'autres exemples d'anormalités, comme l'actuel ministre de la Jeunesse qui a 60 ans, celui de la Communication qui cherche partout des photos d'un homme lui-même invisible, ou le Premier ministre qui, à 66 ans, veut obliger tous les cadres à prendre leur retraite à 60 ans.
Mais pourquoi pas ? Pourquoi ne pas tout faire à l'envers puisqu’à l'endroit, ça ne marche pas très bien ? On pourrait armer la population pour protéger les policiers, installer un président de 14 ans au lieu de 74, confier le DRS à cheb Toufik de l'association des ex-chanteurs de raï et mettre en place des prêts Ansev pour les vieux, qu'ils pourront rembourser après leur mort. On pourrait même obliger les jeunes à prendre leur retraite à 25 ans. Non, ça c'est déjà fait. A l'endroit et à l'envers. Rana beaucoup bien.
Chawki Amari