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Maroc : L’industrie pharmaceutique classée Zone Europe par l’OMS

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  • Maroc : L’industrie pharmaceutique classée Zone Europe par l’OMS

    L’industrie pharmaceutique marocaine occupe, par sa taille, la 2ème place à l’échelle de l’Afrique. Ce pays du nord du continent assure presque la totalité de ses besoins par une fabrication locale qui dépasse les 307,4 millions d’unités.

    Avec 32 unités industrielles, 50 distributeurs et plus de 11 000 pharmacies, l’industrie pharmaceutique marocaine occupe, par sa taille, la deuxième place à l’échelle du continent africain après l’Afrique du Sud.

    La production locale couvre 65% de la demande intérieure et le Maroc exporte 7 à 8% de sa production, en particulier vers les pays africains voisins. En effet, dans une récente étude de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Maroc est classé Zone Europe, par la qualité de la fabrication des médicaments.

    S’agissant des besoins marocains en médicaments, ils sont assurés en majorité par la fabrication locale qui produit actuellement 307,4 millions d’unités et réalise, selon les dernières statistiques de l’International Medical Statistics (IMS), sur le marché privé un chiffre d’affaires annuel de 8,9 milliards de dirhams. Selon l’Association marocaine de l’industrie pharmaceutique (AMIP), le marché pharmaceutique mondial est évalué en 2010 à 870 milliards de dollars de chiffre d’affaires contre seulement 200 milliards de dollars en 1990, en croissance de 5,8% par rapport à 2009.

    Le marché américain reste le marché le plus important avec 39% du marché mondial, loin devant les principaux marchés européens qui sont l’Allemagne, la France, l’Italie, l’Espagne et le Royaume-Uni, qui réalisent 17,5 % du marché mondial; le Japon dispose de 11 % du marché mondial alors que des pays émergents tels que la Chine et le Brésil, détiennent 6% comme parts de marché.


    les Afriques

  • #2
    le marché algerien est plus grand je pense . l'algerie avait du retard mais elle est en train de le combler et devrait dépasser le maroc dans un avenir proche avec tous les projets en cours.

    les dépenses de santé par habitant sont équivalentes

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    • #3
      quand la maladie devient moteur de croissance....

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      • #4
        samarkand777l
        e marché algerien est plus grand je pense . l'algerie avait du retard mais elle est en train de le combler et devrait dépasser le maroc dans un avenir proche avec tous les projets en cours.

        les dépenses de santé par habitant sont équivalentes

        T 'est dans le comique j ai faillie tombe de ma chaise coté humour .......par habitants lol ,cette article dates de 2008

        Commentaire


        • #5
          FOCUS SECTEURS - INDUSTRIE
          Médicaments, biotechnologies
          Les investissements directs étrangers dans le secteur de la santé (médicaments et biotechnologies) ont connu une croissance 380% en nombre de projets dans les pays Méditerranéens entre 2003 et 2011. Les plus grands groupes pharmaceutiques mondiaux y sont aujourd’hui présents (GlaxoSmithKline, Novartis, Sanofi-Aventis, Pfizer, Merck, La Roche, etc.) à travers des partenariats financiers, des implantations d’usines de production, ou même des centres de R&D.

          La santé, un secteur qui croît avec l’expansion des classes moyennes

          Les investissements directs étrangers dans le secteur de la santé (médicaments et biotechnologies) ont connu une croissance 380% en nombre de projets dans les pays Méditerranéens entre 2003 et 2011. Les plus grands groupes pharmaceutiques mondiaux y sont aujourd’hui présents (GlaxoSmithKline, Novartis, Sanofi-Aventis, Pfizer, Merck, La Roche, etc.) à travers des partenariats financiers, des implantations d’usines de production, ou même des centres de R&D. Outre les multinationales, le secteur attire des investisseurs de tailles variées comprenant aussi bien des PME (27% des projets d’IDE), des grands groupes (28%) ou des fonds d’investissements (10%). Les groupes méditerranéens montent par ailleurs en puissance (Hikma Pharmaceuticals, MN Pharmaceuticals) et finissent eux aussi par miser sur le potentiel de croissance de leurs voisins.

          Evolution des projets d'investissement et de partenariat dans le secteur des médicaments et des biotechnologies (en nombre de projets, 2003-2012, source: ANIMA-MIPO)


          Car, en effet, celui-ci est énorme : avec des dépenses de santé par habitant largement en-dessous du niveau de vie dans tous les pays de la région excepté Israël, une demande stimulée par l’émergence de classes moyennes désireuses d’accéder aux soins, un vieillissement (relatif) des populations et un réseau hospitalier à consolider, le secteur offre de belles perspectives. La facture reste effectivement lourde pour des Etats qui continuent à importer une grande partie de leurs médicaments (de 35% au Maroc à 80% pour le Liban en 2012). En dépit de ces besoins, le marché local des génériques, par exemple, reste globalement sous-exploité. De la même manière la plupart des hôpitaux sont encore sous-équipés – ce qui a d’ailleurs facilité le positionnement de certains pays (Jordanie, Liban) comme destination de tourisme médical, ou l’essor de certaines branches d’hôpitaux privés (Turquie). Les soins à la personne, ou la création de maisons de retraites sont également des marchés prometteurs, à l’instar des soins vétérinaires nécessaires à l’entretien des cheptels locaux. Les biotechnologies, déjà fort développées en Israël, commence à se répandre dans la région, avec des laboratoires d’entreprises qui se développent au Maroc (Protenia), au Caire (Minapharm) et en Jordanie (Stem Cell Company).
          Dépenses de Santé par habitant (en dollars, source : La Banque Mondiale)
          Pays
          2007
          2008
          2009
          2010
          Israël
          1 737 $
          2 073 $
          2 004 $
          2 183 $
          Turquie
          553 $
          624 $
          575 $
          678 $
          Liban
          510 $
          556 $
          617 $
          651 $
          Jordanie
          252 $
          330 $
          373 $
          357 $
          Tunisie
          217 $
          246 $
          243 $
          238 $
          Algérie
          141 $
          186 $
          181 $
          178 $
          Maroc
          125 $
          147 $
          152 $
          148 $
          Egypte
          85 $
          101 $
          114 $
          123 $
          République arabe syrienne
          79 $
          90 $
          95 $
          97 $
          Cisjordanie et Gaza
          n.a.
          n.a.
          n.a.
          n.a.
          Les projets d’investissements dans le domaine de la santé prennent principalement au Machrek la forme de partenariats financiers avec des entreprises locales (avec notamment quelques très grosses prises récentes de participations par des fonds) tandis que le Maghreb accueille de nombreux projets de création (Ranbaxy, Promochimica, etc.). Ces investissements, d’origine principalement européenne (50% des projets), restent majoritairement américains en Israël.

          Israël se concentre, la Turquie s’envole

          Pays récipiendaires des projets d'investissement et de partenariat dans le secteur des médicaments et des biotechnologies (montant et nombre cumulé 2003-T2-2012, source: ANIMA-MIPO)


          Israël est le leader incontesté de la région en matière de santé, avec le plus grand nombre de brevets déposés par habitant pour les dispositifs médicaux (pacemakers, matériel chirurgical) et le quatrième pour les biotechnologies. Le gouvernement soutient depuis de nombreuses décennies ce marché, notamment à l’aide de subvention (4% des dépenses nationales vont à la R&D), d’investissements (le fonds étatique de capital risque Yozma a été créé en 1993 pour investir dans les high-techs et biotechs), ou de programmes spécifiques (incubateurs, etc.). Aujourd’hui le pays compte 900 entreprises de biotechnologie qui visent à produire de nouvelles thérapies ou blockbusters pharmaceutiques à l’instar du médicament Copaxone (développé par TEVA en partenariat avec l’Institut Weizman) qui est aujourd’hui le principal traitement mondial pour soulager la sclérose en plaque.

          Avec 100 entreprises actives dans la production de médicaments, la Turquie pays est le seizième producteur de médicaments au monde. Il a réussi à attirer, depuis 2004, de nombreuses entreprises étrangères, qui y ont installé leur base de production. En effet, si 90% des médicaments consommés dans le pays sont produits localement, 80% de cette production est gérée par des entreprises étrangères. Les projets d’investissements dans le secteur pharmaceutique ne tarissent pas et la Turquie pourrait bien devenir une nouvelle plateforme pour l’exportation de médicaments. Les perspectives de croissance sont excellentes : les dépenses de santé par tête sont encore les plus basses d’Europe et relativement basses comparativement à d’autres pays émergents. Quant au marché du générique, il est encore largement en-dessous de ses capacités. Le pays a également mis en place une nouvelle loi incitative sur la R&D en 2008 afin d’encourager les investissements dans les biotechnologies. Le marché des équipements médicaux est un autre secteur prometteur pour l’investissement, puisque 85% du matériel est encore importé. C’est pour répondre à cette demande que GE Healthcare a investi en 2009 dans une usine d’équipements médicaux à Ankara, et que Siemens s’est installé à Gebze. Enfin les investisseurs et les fonds d’investissements s’intéressent au secteur hospitalier privé turc, qui est lui aussi en pleine mutation : Abraaj (EAU) a déjà investi près de 461 millions d’euros dans la chaine privé d’hôpitaux turcs, Acibadem, entre 2007 et 2008, tandis que Senior Assist (Belgique) se lance tout juste dans la construction d’un réseau de maison de retraite.

          Vers un nouveau positionnement de l’Algérie, l’Egypte et la Jordanie

          En Algérie, l’industrie pharmaceutique peine pour l’instant à satisfaire la demande nationale. Sur une nomenclature de 1400 médicaments seuls 310 sont produits en Algérie (le pays importait en 2012 65% de ses médicaments). Afin de réduire la facture d’importation, le gouvernement a inscrit l’industrie pharmaceutique dans ses secteurs de développement prioritaires (avec pour but de doubler la production d’ici à fin 2014, de 35% à 70%), décidé d’interdire l’importation de médicaments produits localement et d’imposer un quota d’importation en faveur des génériques. L’Algérie cherche également à développer sa R&D. Le pays a ainsi signé un accord avec le réseau américain PhRMA, et discute actuellement avec 14 grands laboratoires pharmaceutiques mondiaux afin de mettre sur pied un pôle de recherche et de production de médicaments innovants issus des biotechnologies à Sidi Abdallah d’ici 2020. Ce pôle de biotechnologie serait le quatrième du genre au monde, après ceux de Boston, Singapour et Dublin.

          En Egypte, le marché a été multiplié par 5 entre 1995 et 2010 et connaît une croissance annuelle moyenne de 16 à 17% malgré une année difficile en 2011 (11,4%). Le secteur compte aujourd’hui près de 120 usines pharmaceutiques agréées, 60 nouvelles usines en cours (2012) et près de 100 000 employés. En effet, le pays est devenu un marché particulièrement attractif pour l’investissement : encouragé par l’expansion des classes moyennes, les dépenses par habitant augmentent et la production locale se développe. L’Egypte exporte 7% de sa production vers les pays arabes, l’Asie et l’Europe de l’Est. Le pays peut aussi compter sur des groupes locaux majeurs et en pleine expansion, tel Amoun qui a été récemment racheté par un groupe d’investisseurs américains, ou Minapharm qui a lui-même acquis en 2010 95% de l’allemand ProBiogen.

          Le secteur pharmaceutique est également un secteur de développement prioritaire pour la Jordanie qui produit essentiellement des génériques sous licence destinés à l’export vers les pays arabes. Le géant local Hikma Pharmaceuticals, soutenu depuis 2011 par la SFI, mise également sur le développement de la région, avec des investissements récents effectués en Algérie (Al Dar Al Arabia), en Tunisie (Ibn Al Baytar), au Maroc (Promopharm), en Egypte (Alkan Pharma) et peut-être bientôt en Turquie. En quelques années, le pays est également devenu le principal centre de soin du Moyen-Orient – il a ainsi été classé par la Banque Mondiale (2012) première destination de tourisme médical de la région et cinquième au niveau mondial.

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          • #6
            Dépenser plus ne veut pas dire se soigner mieux. Il ne faut pas oublier que les pharmacies fraudent beaucoup pour payer le moins d’impôt possible.

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