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Adhésion de l’Algérie à l’OMC :Des experts préviennent des dangers

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  • Adhésion de l’Algérie à l’OMC :Des experts préviennent des dangers

    L’option fortement défendue par le gouvernement algérien d’adhérer à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) serait périlleuse pour le pays sur le plan économique et social, ont alerté, hier à Alger, des économistes.


    «Aller vers l’OMC en l’état actuel des choses va impliquer une disparition des emplois», a prévenu Mohamed Lakhdar Badreddine, conseiller du secrétaire général de l’UGTA chargé des affaires économiques, lors d’une conférence de presse organisée au siège du quotidien El Moudjahid.
    Pour étayer ses propos, celui-ci a cité le cas de la Tunisie, membre de l’OMC depuis 1990. A l’en croire, le voisin tunisien aurait perdu 380 000 emplois rien que dans le secteur des textiles. Dans le cas de l’Algérie, des «crises sociales» ne sont pas à écarter, a-t-il relevé, en exprimant ses craintes induites par cette adhésion sur la «stabilité» du pays.

    Le conférencier trouve «contradictoire» l’attitude du gouvernement qui, selon lui, veut protéger l’économie nationale et fait tout pour adhérer à cette Organisation. «Pour le moment, l’intérêt de l’Algérie est de rester en dehors de l’OMC», a plaidé l’orateur, en relevant que l’Algérie n’est pas encore prête pour sauter le pas. La priorité, selon Mohamed Lakhdar Badreddine, est de renforcer les mesures protectionnistes de l’économie. Même son de cloche pour Chemseddine Chitour, professeur à l’Ecole polytechnique d’Alger : «On n’est pas encore prêts. La priorité est de rester en dehors» de l’OMC. Et de noter que cette question reste en revanche «secondaire». La première des urgences, d’après lui, est «de changer de modèle de développement» et de «créer ses propres systèmes de défense ». Et seule une «économie de la connaissance» serait capable de sortir le pays de l’économie de la rente. Mais pour cela, il faudrait un «Etat-stratège».

    Ce qui n’est pas le cas avec l’actuelle équipe dirigeante. Evoquant la production énergétique, soumise aux aléas du marché et au contexte géopolitique, le professeur Chitour a suggéré «d’aller vers une sobriété énergétique». Partisan de la non-adhésion, l’économiste Chafik Ahnine a souligné, pour sa part, qu’une éventuelle adhésion de l’Algérie à l’OMC serait «tout sauf bénéfique» pour l’économie du pays. D’après lui, il ne suffit pas seulement de «s’opposer» à ce projet, il faudrait aussi «militer» pour la mise en place d’une «nouvelle stratégie industrielle» susceptible de garantir un décollage de l’économie nationale.

    Il y a moins d’une semaine, le ministre du Commerce affirmait que l’économie de l’Algérie ne va pas «s’effondrer» avec l’adhésion à l’OMC, en réponse aux opposants qui appréhendent ses conséquences sur le tissu économique et social. Depuis le dépôt de sa candidature en 1987 (au GATT, l’ancêtre de l’OMC), l’Algérie a mené 12 rounds de négociations et a répondu à 1930 questions liées essentiellement à son système économique.


    El watan

  • #2
    totalement d'accord ! c'est pas la priorité .il nous faut une économie solide avant. donc pas avant 2020 .

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    • #3
      ça sera le suicide assuré de l'économie algérienne.

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      • #4
        Je comprends pas la presse algérienne présente toujours le pays comme le géant de la région (à tord ou raison là n'est pas la question). Dans ce cas pourquoi le leader économique régional devrait avoir peur de l'OMC alors que des pays présentés comme moins forts l'ont fait avant lui depuis des années ?

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        • #5
          L'Algérie n'a pas le choix
          Elle doit intégrer l'OMC

          Sinon,
          1. Elle aura du mal à attirer des IDE exportateurs (seuls les IDE destiné à fournir le marché local viendrons comme Renault Oran)
          2. Elle pourra difficilement exporter. Les marchés extérieurs seront difficiles d'accès aux produit "ORIGINE ALGERIE"
          3. La productivité économique du tissu économique algériens ne sera pas incité à s'améliorer par la concurrence étrangère
          4. L'épargne des ménages sera ponctionné par des produits locaux de moindre qualité et à fort prix


          La question n'est pas s'il faut ou s'il faut pas intégrer l'OMC
          mais
          Comment intégrer l'OMC rapidement et à moindre coût?
          Ceci deviendra plus crucial le jour ou l'Algérie décidera sérieusement à diversifier son économie
          Dernière modification par Pihman, 15 octobre 2014, 09h29.
          .
          .
          ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
          Napoléon III

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          • #6
            Comment intégrer l'OMC rapidement et à moindre coût?
            effectivement , c'est une question de temps , tous les pays de la planète ont adhéré a l'OMC , il ne reste que quelques pays , comme le Venezuela ;Cuba , la Corée du nord

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            • #7
              iridium l'algerie a une économie type socialo communiste .c'est pas un hasard que cuba l'algerie et le vénézuela n'y sont pas. ces pays ont adopté un système complètement différent du capitalisme et on du mal a en sortir.
              la russie aussi n'est rentrée que dernièrement (mais sa taille l'a aidé a y entrer) ainsi que l'ouverture économique en accéléré.
              l'algerie a choisi de s'ouvrir mais a pas lent ,c'est pour cela que son économie est encore rentière et n'est pas prête a mla concurrence mondiale.

              le maroc lui a eu la chance d'organiser a marrakech la naissance de l'omc donc il a été inclus directement.l'algerie a trop tardé et maintenant bloquée par les autres pays qui posent maintes conditions.

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              • #8
                Quand on adhère à un organisme international on admet renoncer à une part de souveraineté

                Il faut admettre qu'un fonctionnaire de l'OMC vienne à Alger exiger des modifications de législation (qui souvent ne sont pas de l'avis des loby)

                Si on n'admait pas cela pas la peine de négocier
                .
                .
                ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                Napoléon III

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