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Histoire du Maroc

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  • Histoire du Maroc

    On comencera par donner un apercu sur l'Hitoire du RIF

  • #2
    AH oui ça tombe vraiment bien, je suis entrain de lire un livre sur le maroc, et je ne comprend pas trés bien certains passages :22:
    si tu peux nous parler un peu d'un certain Abd el-Krim, le fondateur de la république du rif en 1923
    Lyautey avait écrit:" rien ne pourrait etre pire pour notre régime que l'établissement si prés de Fes d'un état musulman indépendant et modernisé"
    ça me rappele l'Emir Abdel Kader
    ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

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    • #3
      @ Lamia

      Abdelkrim El Khattabi est le père spirituel du mouvement national algérien.
      Lorseque l'Etoile Nord Africaine est née au sein de l'emigration algérienne en 1926 sa référence, son modèle était Abdelkrim El Khattabi qui a réussi à vaincre espagnoles et français.
      Pour rappel l'ENA est l'ancêtre du PPA-MTLD-FLN.
      Un film americain "Le dernier soldat" joué par Jean Claude Van Damne a pour trame de fond cette période honorable de l'histoire du Rif, Maroc et Maghreb.

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      • #4
        bizzard j'en ai jamais entendu parler avant de lire ce livre sur le maroc, mais puisque tu parle l'ENA, PPA-MTLD-FLN je comprends, car je n'ai jamais compris leurs histoires
        PS: just une précision: le FLN s'est crée indépendemment du PPA, MTLD et autres, car ils étaient en conflit et ne l'ont rejoint que bien après la résuréction
        ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

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        • #5
          @ Lamia

          Pour faire simple, il y a eu l'ENA qui par la suite a été interdite (un peu comme le FIS il y a quelques années). Ensuite les gens de L'ENA ont créé le PPA, qui lui aussi n'a pas tardé à être interdit. Rebelotte on créé le MTLD.
          Aujourd'hui on dit PPA-MTLD parcequ'on sait que c'est kif-kif, mais dans le temps prononcer "PPA" conduit directement à la prison.
          Le MTLD en 1954 a connu une scission entre les Messalistes (ceux qui étaient avec Messali le Chef du parti) et les centristes (les élus du comité central).
          Le FLN est une seconde scission opérée par les gens de l'Organisation Secrete (OS), que le PPA puis le MTLD formait militairement en cachette.

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          • #6
            On comencera par donner un apercu sur l'Hitoire du RIF

            .................................................. ....

            Les evenements du rif sont un point de detail ( pour paraphraser un sinistre individu ) dans l'histoire du Maroc.

            Les insurrections ( blade SIBA) dans l'histoire du Maroc sont nombreux mais ne connaissent pas une publicité aussi tapageuse que celles qui est faite à ces evenements par certains, toujours les memes, qui portent bien le Maroc dans leur coeur.

            Abdelkrim devait rentrer au Maroc ,apres sa rencontre en Egypte avec le roi Mohamed V au lendemain de l'independance,mais les choses se sont corsés avec la facon dont Hassan II a geré le desarmement des ex-combattants de l'armée de liberation.
            Aujourd'hui le roi Mohamed VI est en pourparler avec la famille de Abdelkrim pour le rapatriement de la depouille de ce combattant prestigieux qui a sa place dans la memoire des marocains.

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            • #7
              Le FLN

              dès sa sortie de prison en 1955, Abane Ramdane s'est attelé à faire rentrer les Messalistes et Centristes au FLN. Ensuite il a réussi à faire rentrer les gens de l'UDMA de Ferhat Abbas, de l'association des Oulémas, du PCA et les Trotskistes qui étaient en majorité français.
              C'est ceux là qui ont fait que ça n'a jamais était une guerre contre la France et les Francais mais une guerre contre le colonialisme et l'armée française.

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              • #8
                Le FLN est une seconde scission opérée par les gens de l'Organisation Secrete (OS), que le PPA puis le MTLD formait militairement en cachette.
                chui pas entièrement d'accord avec toi sur ce point là, oui kles hommes du FLN, faisaient parti de l'OS et peut etre du PPA-MTLD, mais à la veille de la révolution le les messalittes et centralistes ont refusé de le soutenir, il n'admetaient pas qu'un autre noyau pouvaient déclencher l'insurection, en particulier "azaim", en plus ils ne croyaient pas en le FLN, c'est après qu'ils l'ont rejoit, bref, on est entrain de pluuer le topic, c'est du maroc qu'il sagit ici
                sinon on pourra ouvrir une discussion su ça
                ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

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                • #9
                  moumed j'aimerai bien que tu nous parles de Abd el-Krim de 1921, et non pas aprés l'indépendence, ces ses oeuvres que je veux connaitre et non pas la reconnaissance de la famille royale, car il a celle du peuple et ça lui suffit largement
                  ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

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                  • #10
                    moumed j'aimerai bien que tu nous parles de Abd el-Krim de 1921, et non pas aprés l'indépendence, ces ses oeuvres que je veux connaitre et non pas la reconnaissance de la famille royale, car il a celle du peuple et ça lui suffit largement

                    .................................................. ........

                    J'aimerai tant vous suivre dans votre discussion si je ne doutais pas de votre sincerité .

                    D'ailleurs , à vous lire , j'ai l'impression qu'il est plus algerien que marocain.

                    FLN , UDMA, OAS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

                    En citant le rapprochement entre la monarchie et la famille Abdelkrim, c'est seulement pour dire que le vieux reve que nourrissent certains sur l'eclatement du Maroc est bel et bien evanoui .

                    Quant à la reconnaissance du peuple marocain pour cet illustre homme, on t' a pas attendu pour la celebrer.
                    On veut tout simplement continuer à la celebrer sans que des personnes mal intentionnées s'immiscent dans nos affaires.

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                    • #11
                      @ moumed

                      Abdelkrim est tout autant algérien que toi sur FA!
                      Change de verbe pour dire imiscer. On est sur le Net, tout ce sait et tout se dit desormais aujourd'hui.

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                      • #12
                        Parler De L'histoire Du Maroc Est Ton Droit Le Plus Elementaire.

                        Mais Chercher A La Travestir Est Une Autre Paire De Manche .

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                        • #13
                          Normalement j'ai lancé ce topic suite a une discussion avec un ami Rifain du FA pour quil puisse nous dire une partie de l'histoire que seul les rifains semblent connaitre !!

                          Malheuresement jusqu'a present il ne s'est pas manifesté !

                          lamia14
                          si tu peux nous parler un peu d'un certain Abd el-Krim


                          ... mais pour toi qui est une souris de bibliotheque je vais te donner une idée ladessus !!

                          Alors assied toi et lis !! si t as pas envie de lire tu peux voir les videos sur mon dernier message
                          Dernière modification par Tizinissa, 08 novembre 2006, 20h11.

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                          • #14
                            Khattabi, initiateur de la guerre de l'independance de l'Afrique du Nord

                            Abdelkrim El Khattabi

                            Symbole de l'indépendance marocaine et de la lutte anticoloniale, Abdelkrim El-khatabi a lutté, jusqu'à la fin de sa vie, pour la libération de l'Afrique du Nord et pour la création d'un État libre et moderne qu'il se plaisait à appeler "la République du Rif". Combattant souvent victorieux, diplomate habile, propagandiste avisé, tant par ses méthodes que par son exemple, il a été un des pionniers de la décolonisation et un modèle à suivre quand il s'agit de lutter contre une force supérieure en arme et en nombre.
                            Un homme

                            Mohamed ben Abdelkrim naquit vers 1882 chez les Aït Khattab, fraction d'une des tribus les plus puissantes, les plus belliqueuses du Rif central,(où sa famille possédait une forte influence), les Beni Ouriaghel,. Après de solides études traditionnelles à Ajdir (province d' Al Hoceima), Tétouan et à l'université Karaouiyine de Fès, Abdelkrim s'installe dans la ville de Melilla où il est, en 1906, rédacteur du journal Telegrama del Rif. Il devient Secrétaire du Bureau des affaires indigènes en 1907, puis cadi chef en 1914, sa collaboration avec les autorités espagnoles et ses différentes fonctions le familiarisent avec les méthodes administratives. Ses contacts avec des milieux divers lui permettent de compléter, par une riche information moderne, sa formation de lettré arabe. Les espagnols ne savent pas qu'ils sont en train de former celui qui leur donnera du fil à retordre par la suite

                            En 1919, Abdelkrim quitte l'administration espagnole et se fixe à Ajdir, sa ville natale, où il commence, à partir de 1920, à soulever les Beni Ouriaghel contre l'Espagne. L'intervention du général Sylvestre est suivie par une politique de répression sévère, ce qui favorise la multiplication des ralliements des rifains à celui qui est devenu leur chef.

                            Aidé de son frère M'hamed, son conseiller politique, Abdelkrim remporte d'importants succès; le plus important fût la bataille d'Anoual .C'est le 22 juin 1921,après des jours et des jours passés à tester l'armée espagnol par des actes de sabotages que Abdelkrim décide d'attaquer à Anoual. La victoire est écrasante: environ 20000 soldats espagnols y trouvent la mort et plusieurs milliers sont fait prisonniers, dont un général. En plus de cela, les rifains mettent la main sur des armes, des chars et des voitures; assez pour entretenir une armée pendant un an. Cela a aussi une conséquence très importante puisque cette fulgurante victoire enflamme le Rif.

                            Il renforce dès lors son pouvoir. Il crée un État, avec un «makhzen» (gouvernement central) qui présente un mélange de traits traditionnels et modernes: "La République du Rif". Abdelkrim voit de plus en plus grand et de plus en plus loin. Après n'avoir envisagé que l'indépendance de sa propre tribu des Beni Ouriaghel, il élargit son champ d'action à tout le Rif qu'il proclame donc, république. Le choix de ce terme est judicieux puisqu'il doit attirer la sympathie occidental et répondre aux traditions démocratiques berbères.

                            En juillet 1923, il adresse au Parlement français un appel en faveur de la «renaissance nationale» du Rif. Il noue des relations avec un comité britannique, attiré par la richesse minière du Nord marocain et rapidement sa renommée devient internationale. il cherche aussi l'appui du Komintern (parti rassemblant les communistes du monde entier) ainsi que celui du Parti communiste français. De plus, il trouve des aides dans le monde islamique profondément remué par la renaissance arabe.

                            La proclamation d'une république indépendante du Rif, à l'intérieur des frontières nationales de l'empire chérifien, remet en cause l'autorité du sultan et représente une menace sur la zone du protectorat français, bien que le Rif se trouve en zone de protectorat espagnol. Cela débouche sur d'inévitables accrochages avec l'armée française.

                            En 1924, les espagnol se replient sur la côte, et en 1925, il (khattabi) fait prisonnier son rival Raïssouli. Abdelkrim prend donc les devants. Il lance au printemps de 1925, avec ses moujahidins rifains, de violentes attaques qui sont difficilement contenues. Il annonce la prise de Fès pour le mois de mai. Bloqué au sud, il envahit l'Est et l'Ouest où le ralliement des Jebala le conduit au seuil du Gharb. Il double ses hauts faits d'une vaste action auprès de l'opinion publique française et internationale. Ainsi il demande la reconnaissance des gouvernements du monde entier.

                            Après l'annonce de la prise prochaine de la ville de Fès, le gouvernement français décide de riposter. Il conclut un accord avec l'Espagne afin de lancer une action commune d'envergure. Ces deux pays envoient des renforts considérables et unifient le commandement militaire sous l'autorité du maréchal Pétain. En mars 1926, des pourparlers de paix commencent à Oujda mais échouent très rapidement. Une offensive générale franco-espagnole est lancée avec un demi-million d'hommes, un armement considérable et l'appui de 44 escadrilles d'avions de combat. La conséquence ne se fait pas attendre: les troupes de l'émir sont en déroute et le 27 mai 1926, Abdelkrim se rend.

                            Un exilé

                            Le 27 août1926, Mohamed Ibn Abdelkrim quitte Fès: il est exilé dans l'île de la Réunion. Dans cette colonie française, l'atmosphère de la civilisation villageoise du Rif est recréée et Abdelkrim vit au milieu de nombreux enfants, les siens mais aussi ceux de son frère et de son oncle. A plusieurs reprises, en 1932 et en 1936, il est question de son transfert en France. Il ne l'obtient qu'en mai 1947. Le 31 mai 1947, au cours de l'escale en Égypte, il s'échappe du navire qui le transporte et trouve asile au Caire.

                            Avec les leaders nationalistes marocains Abd el-Khaleq Torres et Allal el-Fassi, et le chef du Néo-destour tunisien, Bourguiba, il fonde, au Caire, le 9 décembre 1947, un Comité de libération du Maghreb arabe dont il est président à vie. Le 5 janvier 1948, l'émir lance un manifeste, contresigné par les représentants des principaux partis nord-africains, engageant la lutte pour l'indépendance de l'Afrique du Nord.

                            Mais le temps passant, Abdelkrim, vieillit et est hostile à la monarchie marocaine. Il ne peut maintenir autour de lui l'union des chefs nationalistes maghrébins. Au cours de la crise marocaine de 1953, il refuse de choisir entre les partisans du sultan déchu, Moulay Youssef, et ceux de Moulay Arafa. Il garde, les années suivantes, une intransigeance absolue.

                            Le 4 mai 1956, il affirme encore: «Nous n'acceptons pas de solution de compromis en Algérie, au Maroc ou en Tunisie. Nous voulons l'indépendance totale.» Il refuse de revenir au Maroc «avant que le dernier militaire étranger ait quitté le sol maghrébin» et dénonce avec violence la «trahison» des accords d'Evian.

                            C'est au Caire qu'il meurt en février 1963, à l'âge de quatre-vingt-un ans. Sa dépouille repose toujours en Egypte.

                            A suivre ...

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                            • #15
                              Un initiateur

                              Quel est le rôle historique d'Abdelkrim et son exacte personnalité? La propagande des autorités du protectorat s'attachait à le dépeindre comme un de ces nombreux roguis (prétendants) surgis au Maroc, à l'image de Bou Hamara, qui, dans ce même Rif, quelques années auparavant, s'était dressé contre le makhzen. S'il ne fut pas le simple rebelle fanatique et ignorant, xénophobe et ne représentant que des aspirations tribales parées d'oripeaux démocratiques, fut-il, comme l'affirmaient ses partisans, le Mustapha Kemal du Maghreb qui aurait pu faire d'Ajdir l'Ankara de l'Ouest? Pour P. Montagne, il «représente authentiquement le vieux Maroc des tribus», et «les résistances acharnées qu'oppose l'Islam traditionnel à l'influence de l'Occident». Il est avant tout un homme du passé, un «primitif» de la révolte. D'autres, tel Pessah Shinar, sont sensibles à son modernisme, à ce qu'il apporte «de neuf dans les annales politico-religieuses du Maghreb: la première manifestation d'un nationalisme arabo-berbère militant et d'un modernisme islamique dans un environnement purement berbère».

                              Au Maroc, le soulèvement d'Abdelkrim eut une influence considérable. Il mit un terme au «lyautéisme» et, malgré les craintes et les réticences d'une large partie de la bourgeoisie, donna aux Marocains un héros national.

                              Le retentissement de son action s'étendit du Maroc à la Tunisie et atteignit l'Orient, traversé par la crise de l'après-guerre, ébranlé par la chute du califat et la montée du nationalisme. La guerre du Rif servira de modèle aux mouvements d'indépendance d'autres pays colonisés.

                              Hô Chi Minh, glorifiant en Abdelkrim le «précurseur», reconnaît tout ce que les révoltes armées doivent à ce modèle de résistance: action étendue et simultanée( guérilla) pour empêcher la concentration ennemie, mise en condition de la population, recours aux initiatives diplomatiques diverses, appel à l'opinion publique, formation de comités de soutien...

                              Dans les années 1980, le rôle d'Abdelkrim dans les origines de la guerre du Rif fut remis en cause. Il aurait plus suivi le mouvement qu'il ne l'aurait créé ou animé. Son attitude aurait été de «compromis, voire de complicité avec l'envahisseur» (Ayache). Ces jugements relancèrent le débat sur l'action du chef rifain. Il opposa les défenseurs de l'image d'un héros, dès l'enfance promis à son destin de résistant, «constamment inflexible dans ses convictions et son anti-impérialisme» (Ameziane) aux tenants d'un personnage plus complexe, d'abord «loyal serviteur de la cause espagnole», puis s'engageant tour à tour dans des «options différentes, sinon franchement contraires», pour finalement, habilement, capter à son profit un courant qui «était créé et existait sans lui» (Ayache).

                              Le recul manque encore, et la sérénité des passions apaisées, pour que l'histoire porte un avis impartial sur un homme qui, quoi qu'on puisse penser de sa personnalité, réalité et mythe, marqua l'histoire de son époque: Abdelkrim, sans conteste un des promoteurs du nationalisme maghrébin, a été également l'un des théoriciens de la lutte armée pour la libération.

                              http://www.bibliomonde.net/pages/fi...3?id_ouvrage=77 (livre sur Khattabi)
                              http://www.telquel-online.com/151/actu_151.shtml (extrait de Telquel avec Photo authentique de Khattabi)

                              FIN

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