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Un émir piégé à Oran
Un terroriste a été abattu avant-hier soir, aux environs de 23 heures, par les forces de sécurité au niveau de la cité Haï Essalem (ex-St Hubert), dans le quartier du même nom à Oran. Selon une source sécuritaire, une kalachnikov et deux chargeurs ont été récupérés par les forces de sécurité à l’issue de cette opération.
Selon la même source, le terroriste, dont l’identification était toujours en cours hier, serait connu sous le surnom de l’«émir Khaled». Il avait élu domicile dans l’appartement de son oncle, situé au rez-de-chaussée d’un immeuble de la cité, précise la même source.
Agissant sur information, les forces de sécurité, qui avaient bouclé tout le quartier pour contrôler tous les accès et sorties de la cité, ont longtemps sommé le terroriste de se rendre. Aux environs de 23 heures, l’émir décide enfin de franchir la porte de l’appartement, mais pas pour se rendre. Muni d’une kalachnikov, il essaie tout d’abord de dégager le passage pour préparer sa fuite en tirant plusieurs rafales dans la cage d’escalier. Les traces d’impacts de balles sur les murs et sur le portail en fer de l’immeuble témoignent encore de la violence des tirs. Une vieille dame habitant le logement d’en face nous a raconté, hier, comment une balle tirée par le terroriste a transpercé le mur de sa maison. «En entendant de l’agitation dehors, nous nous sommes, moi et mon fils, rapprochés de la porte de sortie. Une balle qui a transpercé le mur a fini sa course sur le sol de la maison, juste devant nos pieds,» raconte-t-elle, choquée par ce qu’elle a vécu la veille.
Arrivé à hauteur de la sortie de l’immeuble, le terroriste continue d’arroser avec des tirs nourris tout le périmètre en face de l’immeuble. L’endroit qu’il visait est une sorte de box construit en tôle que les habitants de la cité utilisent comme garage pour les voitures. Là aussi, les traces de balles sont encore visibles. Selon les voisins, pendant tout ce temps, les forces de sécurité n’ont pas ouvert le feu, car le terroriste était toujours à couvert à l’intérieur de l’immeuble. Mais après qu’il eut franchi le seuil de l’immeuble de quelques mètres seulement, il fut immédiatement abattu par un des éléments de forces de l’ordre, embusqué juste en-dessus de l’entrée de l’immeuble.
Selon des témoignages concordants, les forces de sécurité ont par la suite pénétré à l’intérieur de l’appartement, où ils ont récupéré quatre grands sacs de voyage et une épée, en plus de la kalachnikov et des munitions qui étaient en possession du terroriste abattu.
Avec cette affaire, la ville d’Oran renoue avec la violence terroriste après une accalmie de près de trois ans, date de la dernière affaire du genre, où, pour rappel, un terroriste avait été abattu, un autre blessé et un troisième qui a pu prendre la fuite après une course poursuite qui a eu comme théâtre les alentours de la maison d’arrêt d’Oran.
Depuis quelque temps déjà, les terroristes tentent de réinvestir les grandes villes du pays, à l’instar de la capitale, Alger, où deux attentats aux camions piégés ont été perpétrés à Reghaïa et Dergana dans la nuit du 28 et 29 octobre dernier, faisant 3 morts et 24 blessés. A Aïn Defla, huit militaires et sept gardes communaux ont été la cible des terroristes dans deux attentats distincts perpétrés le 15 octobre et le 2 novembre derniers.
H. Barti
le quotidien oran
Un terroriste a été abattu avant-hier soir, aux environs de 23 heures, par les forces de sécurité au niveau de la cité Haï Essalem (ex-St Hubert), dans le quartier du même nom à Oran. Selon une source sécuritaire, une kalachnikov et deux chargeurs ont été récupérés par les forces de sécurité à l’issue de cette opération.
Selon la même source, le terroriste, dont l’identification était toujours en cours hier, serait connu sous le surnom de l’«émir Khaled». Il avait élu domicile dans l’appartement de son oncle, situé au rez-de-chaussée d’un immeuble de la cité, précise la même source.
Agissant sur information, les forces de sécurité, qui avaient bouclé tout le quartier pour contrôler tous les accès et sorties de la cité, ont longtemps sommé le terroriste de se rendre. Aux environs de 23 heures, l’émir décide enfin de franchir la porte de l’appartement, mais pas pour se rendre. Muni d’une kalachnikov, il essaie tout d’abord de dégager le passage pour préparer sa fuite en tirant plusieurs rafales dans la cage d’escalier. Les traces d’impacts de balles sur les murs et sur le portail en fer de l’immeuble témoignent encore de la violence des tirs. Une vieille dame habitant le logement d’en face nous a raconté, hier, comment une balle tirée par le terroriste a transpercé le mur de sa maison. «En entendant de l’agitation dehors, nous nous sommes, moi et mon fils, rapprochés de la porte de sortie. Une balle qui a transpercé le mur a fini sa course sur le sol de la maison, juste devant nos pieds,» raconte-t-elle, choquée par ce qu’elle a vécu la veille.
Arrivé à hauteur de la sortie de l’immeuble, le terroriste continue d’arroser avec des tirs nourris tout le périmètre en face de l’immeuble. L’endroit qu’il visait est une sorte de box construit en tôle que les habitants de la cité utilisent comme garage pour les voitures. Là aussi, les traces de balles sont encore visibles. Selon les voisins, pendant tout ce temps, les forces de sécurité n’ont pas ouvert le feu, car le terroriste était toujours à couvert à l’intérieur de l’immeuble. Mais après qu’il eut franchi le seuil de l’immeuble de quelques mètres seulement, il fut immédiatement abattu par un des éléments de forces de l’ordre, embusqué juste en-dessus de l’entrée de l’immeuble.
Selon des témoignages concordants, les forces de sécurité ont par la suite pénétré à l’intérieur de l’appartement, où ils ont récupéré quatre grands sacs de voyage et une épée, en plus de la kalachnikov et des munitions qui étaient en possession du terroriste abattu.
Avec cette affaire, la ville d’Oran renoue avec la violence terroriste après une accalmie de près de trois ans, date de la dernière affaire du genre, où, pour rappel, un terroriste avait été abattu, un autre blessé et un troisième qui a pu prendre la fuite après une course poursuite qui a eu comme théâtre les alentours de la maison d’arrêt d’Oran.
Depuis quelque temps déjà, les terroristes tentent de réinvestir les grandes villes du pays, à l’instar de la capitale, Alger, où deux attentats aux camions piégés ont été perpétrés à Reghaïa et Dergana dans la nuit du 28 et 29 octobre dernier, faisant 3 morts et 24 blessés. A Aïn Defla, huit militaires et sept gardes communaux ont été la cible des terroristes dans deux attentats distincts perpétrés le 15 octobre et le 2 novembre derniers.
H. Barti
le quotidien oran
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