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Un skipper français est détenu depuis un an en Iran et il avait été condamné à 18 mois d'emprisonnement pour être entré illégalement sur le territoire Iranien. Or il y a selon le Quai d'Orsay une "Une évolution particulièrement grave" car la justice irannienne a fait part que ce français pourrait être accusé d'espionnage.
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Le ministère des Affaires étrangères a affirmé mercredi 8 novembre qu'une éventuelle décision de la part de la justice iranienne d'accuser Stéphane Lherbier, le skipper détenu depuis un an en Iran, "d'espionnage" constituerait une "évolution particulièrement grave" du dossier.
Jamal Karimi-Rad, ministre iranien de la Justice, avait en effet indiqué mardi que ses services examinaient la possibilité de faire peser de telles charges sur le français, déjà condamné à 18 mois de prison pour être entré illégalement en Iran.
Dimension politique
"S'il se confirmait qu'une accusation d'espionnage était désormais envisagée à l'encontre de notre compatriote, cela constituerait un développement particulièrement surprenant et préoccupant", a déclaré le porte-parole de la diplomatie française Jean-Baptiste Mattéi à l'occasion d'un point presse. "Les autorités françaises y verraient en tout état de cause une évolution particulièrement grave", a-t-il ajouté, soulignant "que le motif d'espionnage avait été explicitement exclu par la cour d'appel de Bandar Abbas dans la procédure judiciaire visant M. Lherbier".
Le 29 novembre 2005, Stephane Lherbier et un Allemand du nom de Donald Klein avaient été arrêtés au cours d'une partie de pêche dans le Golfe, près de l'île d'Abou Moussa qu'occupe l'Iran mais que revendiquent les Emirats Arabes Unis. En pleine crise du nucléaire, la justice iranienne avait refusé de les placer sous liberté conditionnelle. Le mois dernier, la France avait durci son discours, signifiant aux autorités iraniennes que cette affaire pourrait prendre une dimension politique.
Par le nouvelobs
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Le ministère des Affaires étrangères a affirmé mercredi 8 novembre qu'une éventuelle décision de la part de la justice iranienne d'accuser Stéphane Lherbier, le skipper détenu depuis un an en Iran, "d'espionnage" constituerait une "évolution particulièrement grave" du dossier.
Jamal Karimi-Rad, ministre iranien de la Justice, avait en effet indiqué mardi que ses services examinaient la possibilité de faire peser de telles charges sur le français, déjà condamné à 18 mois de prison pour être entré illégalement en Iran.
Dimension politique
"S'il se confirmait qu'une accusation d'espionnage était désormais envisagée à l'encontre de notre compatriote, cela constituerait un développement particulièrement surprenant et préoccupant", a déclaré le porte-parole de la diplomatie française Jean-Baptiste Mattéi à l'occasion d'un point presse. "Les autorités françaises y verraient en tout état de cause une évolution particulièrement grave", a-t-il ajouté, soulignant "que le motif d'espionnage avait été explicitement exclu par la cour d'appel de Bandar Abbas dans la procédure judiciaire visant M. Lherbier".
Le 29 novembre 2005, Stephane Lherbier et un Allemand du nom de Donald Klein avaient été arrêtés au cours d'une partie de pêche dans le Golfe, près de l'île d'Abou Moussa qu'occupe l'Iran mais que revendiquent les Emirats Arabes Unis. En pleine crise du nucléaire, la justice iranienne avait refusé de les placer sous liberté conditionnelle. Le mois dernier, la France avait durci son discours, signifiant aux autorités iraniennes que cette affaire pourrait prendre une dimension politique.
Par le nouvelobs