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L'Armée nationale libyenne est entrée mercredi 15 octobre dans Benghazi en plusieurs endroits, tandis que des jeunes se répandent dans la ville pour protéger leurs quartiers en soutien à la mission de l'armée.
Les soldats conduits par le général Khalifa Haftar ont indiqué avoir pris le contrôle du Palais du Prince à Garyounis, qu'Ansar al-Sharia utilisait comme quartier général et comme dépôt d'armes.
Leurs unités ont assiégé la base de la Brigade du 17 Février, alliée d'Ansar al-Sharia, dès les premières heures de l'aube. Selon le porte-parole de l'armée, au moins vingt-deux membres d'Ansar al-Sharia et deux soldats ont été tués lors des combats qui s'en sont suivis.
Le centre médical de Benghazi a dénombré au moins dix-sept morts, a précisé l'AFP.
Le 204ème régiment de chars de l'armée et la 21ème brigade des forces d'opérations spéciales ont continué de bombarder la base du 17 Février, et l'armée a indiqué avoir pris le siège du camp mercredi à 18 heures.
Ibrahim Touati, l'un des leaders d'Ansar al-Sharia leader, a été arrêté au point de contrôle de Tolmeitha, à l'est de Benghazi alors qu'il tentait de fuir après que l'armée a resserré l'étau sur les extrémistes dans la ville.
Un autre leader d'Ansar al-Sharia, Abdesslam Asswaid, a été abattu à Bou Hadima lors d'échanges de coups de feu, mercredi matin. Certains sites de réseaux sociaux ont diffusé une vidéo de sa mort. Plusieurs jeunes ont également été tués dans ce quartier, par suite des affrontements qui ont éclaté après que des éléments d'Ansar al-Sharia ont quitté le camp du 17 Février.
Ansar al-Sharia a lancé deux opérations suicides à la voiture piégée, dont l'une à al-Majouri, qui a tué et blessé plusieurs des jeunes qui tentaient de sécuriser le quartier.
L'armée libyenne a demandé aux citoyens de rester chez eux pour ne pas être pris dans ces combats.
Les médias locaux ont indiqué qu'un hélicoptère avait entièrement détruit un convoi d'approvisionnement d'Ansar al-Sharia.
Un chasseur Sukhoi a également visé un dépôt d'armes à Derna, bastion des alliés de l'Etat islamique (EIIL) en Libye.
La vie à Benghazi s'est arrêtée, alors que l'ensemble des entreprises, des institutions et des magasins ont fermé leurs portes et que le trafic est inexistant. Les jeunes qui occupent les points de contrôle dans les quartiers résidentiels ont demandé aux habitants de ne pas sortir après ces deux attentats suicides.
Le bruit des explosions et des coups de feu sporadiques résonnaient dans la ville aux premières heures de ce jeudi.
Najwa Mubarak, ménagère de 33 ans, a demandé aux jeunes participant à cette offensive contre Ansar al-Sharia de ne pas attaquer les maisons des militants. "Ceux qui le feront ou s'attaqueront aux familles ou à leurs maisons seront considérés comme tentant de dénaturer ce soulèvement ; ils seront tenus pour responsables et accusés de contribuer à répandre les sabotages, les conflits et le chaos dans le pays", a-t-elle ajouté.
"Le but de ce soulèvement est de paralyser et d'arrêter les militants et de rétablir la sécurité dans notre cher pays, pas de tuer des gens", a-t-elle ajouté. "Ce que nous voulons de vous, mes frères, c'est la protection et la défense, pas les attaques."
Mohamed Beridan, travailleur social de 28 ans, souligne pour sa part que "même après avoir mené une opération suicide, al-Qaida n'a pas été en mesure de contrôler le camp du 204ème régiment de chars, qui est sous le commandement de l'armée."
"C'est la guerre, pas une plaisanterie", a expliqué Mohamed Abdelnasser, employé de 32 ans. "Ce ne sera pas fini du jour au lendemain. Dieu accordera la victoire à l'armée avec l'aide des jeunes de Benghazi qui aiment leur ville. Les jeunes doivent se méfier des ambulances et des camions-poubelles, parce qu'al-Qaida utilise tous les moyens dont il peut disposer."
Magharebia
Les soldats conduits par le général Khalifa Haftar ont indiqué avoir pris le contrôle du Palais du Prince à Garyounis, qu'Ansar al-Sharia utilisait comme quartier général et comme dépôt d'armes.
Leurs unités ont assiégé la base de la Brigade du 17 Février, alliée d'Ansar al-Sharia, dès les premières heures de l'aube. Selon le porte-parole de l'armée, au moins vingt-deux membres d'Ansar al-Sharia et deux soldats ont été tués lors des combats qui s'en sont suivis.
Le centre médical de Benghazi a dénombré au moins dix-sept morts, a précisé l'AFP.
Le 204ème régiment de chars de l'armée et la 21ème brigade des forces d'opérations spéciales ont continué de bombarder la base du 17 Février, et l'armée a indiqué avoir pris le siège du camp mercredi à 18 heures.
Ibrahim Touati, l'un des leaders d'Ansar al-Sharia leader, a été arrêté au point de contrôle de Tolmeitha, à l'est de Benghazi alors qu'il tentait de fuir après que l'armée a resserré l'étau sur les extrémistes dans la ville.
Un autre leader d'Ansar al-Sharia, Abdesslam Asswaid, a été abattu à Bou Hadima lors d'échanges de coups de feu, mercredi matin. Certains sites de réseaux sociaux ont diffusé une vidéo de sa mort. Plusieurs jeunes ont également été tués dans ce quartier, par suite des affrontements qui ont éclaté après que des éléments d'Ansar al-Sharia ont quitté le camp du 17 Février.
Ansar al-Sharia a lancé deux opérations suicides à la voiture piégée, dont l'une à al-Majouri, qui a tué et blessé plusieurs des jeunes qui tentaient de sécuriser le quartier.
L'armée libyenne a demandé aux citoyens de rester chez eux pour ne pas être pris dans ces combats.
Les médias locaux ont indiqué qu'un hélicoptère avait entièrement détruit un convoi d'approvisionnement d'Ansar al-Sharia.
Un chasseur Sukhoi a également visé un dépôt d'armes à Derna, bastion des alliés de l'Etat islamique (EIIL) en Libye.
La vie à Benghazi s'est arrêtée, alors que l'ensemble des entreprises, des institutions et des magasins ont fermé leurs portes et que le trafic est inexistant. Les jeunes qui occupent les points de contrôle dans les quartiers résidentiels ont demandé aux habitants de ne pas sortir après ces deux attentats suicides.
Le bruit des explosions et des coups de feu sporadiques résonnaient dans la ville aux premières heures de ce jeudi.
Najwa Mubarak, ménagère de 33 ans, a demandé aux jeunes participant à cette offensive contre Ansar al-Sharia de ne pas attaquer les maisons des militants. "Ceux qui le feront ou s'attaqueront aux familles ou à leurs maisons seront considérés comme tentant de dénaturer ce soulèvement ; ils seront tenus pour responsables et accusés de contribuer à répandre les sabotages, les conflits et le chaos dans le pays", a-t-elle ajouté.
"Le but de ce soulèvement est de paralyser et d'arrêter les militants et de rétablir la sécurité dans notre cher pays, pas de tuer des gens", a-t-elle ajouté. "Ce que nous voulons de vous, mes frères, c'est la protection et la défense, pas les attaques."
Mohamed Beridan, travailleur social de 28 ans, souligne pour sa part que "même après avoir mené une opération suicide, al-Qaida n'a pas été en mesure de contrôler le camp du 204ème régiment de chars, qui est sous le commandement de l'armée."
"C'est la guerre, pas une plaisanterie", a expliqué Mohamed Abdelnasser, employé de 32 ans. "Ce ne sera pas fini du jour au lendemain. Dieu accordera la victoire à l'armée avec l'aide des jeunes de Benghazi qui aiment leur ville. Les jeunes doivent se méfier des ambulances et des camions-poubelles, parce qu'al-Qaida utilise tous les moyens dont il peut disposer."
Magharebia
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