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Aucun tir de l’armée algérienne n’a ciblé un civil marocain au niveau de la frontière avec le Maroc, assure aujourd’hui une source sécuritaire. La seule intervention enregistrée sur la bande frontalière concerne des tirs de sommation des gendarmes gardes-frontières contre un groupe de contrebandiers marocains sur le sol algérien.
Rabat lance une nouvelle polémique contre l’Algérie. Un communiqué du ministère des Affaires étrangères marocain annonce, ce matin, la convocation de l’ambassadeur d’Algérie à Rabat afin d’exiger « des explications sur les tirs lancés samedi par un élément de l’armée algérienne sur une dizaine de civils marocains à la frontière maroco-algérienne ». «Vers midi de ce jour, un élément de l’armée algérienne a tiré 3 balles sur une dizaine de citoyens civils marocains au niveau du tracé frontalier du douar Oulad Saleh, commune rurale Beni Khaled, située à 30 km au Nord-Est de la ville d’Oujda », indique pour sa part un communiqué de presse du ministère marocain de l’Intérieur.
Mais selon une source sécuritaire, le seul incident notable survenu durant la journée de samedi concerne des « tirs de sommation » afin de dissuader un groupe de contrebandiers marocains. « Des contrebandiers en provenance du Maroc ont tenté d’ouvrir une brèche dans le dispositif de tranchées et de remblais mis en œuvre sur la bande frontalière. Cette infraction s’est produite sur le territoire algérien à Ben Saïd, localité relevant de la commune de Souani. Surpris par une patrouille pédestre de Gardes-frontières, ces individus ont réagi violemment par des jets de pierres. Les gendarmes ont aussitôt effectué des tirs de sommation à titre dissuasif, ce qui a fait fuir les contrebandiers vers le territoire marocain », précise notre source. Selon elle, la version des autorités marocaine « relève du comique ». « On échappe très rarement à la mort après avoir reçu une balle de kalachnikov dans le visage. Cette version des autorités marocaines relève du comique. Par contre, les gendarmes qui sont intervenus lors de cette opération, assurent avoir constaté qu’un des contrebandiers avait chuté violemment au moment de sa fuite. Il est fort probable qu’il ait été blessé lors de cette chute ».
Naziha Sadki
Rabat lance une nouvelle polémique contre l’Algérie. Un communiqué du ministère des Affaires étrangères marocain annonce, ce matin, la convocation de l’ambassadeur d’Algérie à Rabat afin d’exiger « des explications sur les tirs lancés samedi par un élément de l’armée algérienne sur une dizaine de civils marocains à la frontière maroco-algérienne ». «Vers midi de ce jour, un élément de l’armée algérienne a tiré 3 balles sur une dizaine de citoyens civils marocains au niveau du tracé frontalier du douar Oulad Saleh, commune rurale Beni Khaled, située à 30 km au Nord-Est de la ville d’Oujda », indique pour sa part un communiqué de presse du ministère marocain de l’Intérieur.
Mais selon une source sécuritaire, le seul incident notable survenu durant la journée de samedi concerne des « tirs de sommation » afin de dissuader un groupe de contrebandiers marocains. « Des contrebandiers en provenance du Maroc ont tenté d’ouvrir une brèche dans le dispositif de tranchées et de remblais mis en œuvre sur la bande frontalière. Cette infraction s’est produite sur le territoire algérien à Ben Saïd, localité relevant de la commune de Souani. Surpris par une patrouille pédestre de Gardes-frontières, ces individus ont réagi violemment par des jets de pierres. Les gendarmes ont aussitôt effectué des tirs de sommation à titre dissuasif, ce qui a fait fuir les contrebandiers vers le territoire marocain », précise notre source. Selon elle, la version des autorités marocaine « relève du comique ». « On échappe très rarement à la mort après avoir reçu une balle de kalachnikov dans le visage. Cette version des autorités marocaines relève du comique. Par contre, les gendarmes qui sont intervenus lors de cette opération, assurent avoir constaté qu’un des contrebandiers avait chuté violemment au moment de sa fuite. Il est fort probable qu’il ait été blessé lors de cette chute ».
Naziha Sadki
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