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Washington parviendra-t-il à faire nettoyer ethniquement le Nord de la Syrie ?

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  • Washington parviendra-t-il à faire nettoyer ethniquement le Nord de la Syrie ?

    À Kobané et dans sa région, où plus de 300 000 Kurdes syriens sont menacés d’extermination par l’Émirat islamique, chacun peut mesurer la duplicité de l’Otan. Alors que la Coalition états-unienne déclare lutter contre l’Émirat islamique, un membre de l’Otan, la Turquie, lui fournit l’assistance militaire et médicale dont il a besoin, empêche les civils de fuir et les combattants du PKK de venir à leur aide.

    La tragédie qui se joue à Kobané (en arabe Aïn al-Arab) a été écrite pour se clore par le génocide annoncé de 300 000 Kurdes syriens. L’Émirat islamique a déjà pris le contrôle de plusieurs quartiers de la ville et de nombreux villages alentour. Si l’Armée arabe syrienne ne parvient pas à franchir les lignes de l’Émirat islamique pour les sauver, ils seront tous massacrés.

    La population kurde est défendue par le PYG (parti autonomiste soutenant la République arabe syrienne), mais la Turquie a fermé sa frontière de sorte que les civils ne peuvent pas fuir et que les renforts du PKK turc (parti indépendantiste lié au PYG) ne peuvent arriver.

    Les forces kurdes sont commandées par Mahmoud Barkhodan, assisté de Narine Afrine (de son vrai nom Mayssa Abdo). Le choix d’une femme comme commandant en second a semé la panique au sein de l’Émirat islamique, les jihadistes étant convaincus qu’ils ne peuvent entrer au paradis s’ils sont tués par une femme.

    Face à la résistance kurde, l’Émirat islamique a transféré l’essentiel de ses forces en Syrie pour écraser Kobané.

    La Coalition a procédé à six vagues de bombardements à Kobané. Elle n’a jamais ciblé des positions de l’Émirat islamique et ne lui a causé aucune perte. Elle tient par contre à distance, plus au Sud et à l’Ouest, l’Armée arabe syrienne qui ne parvient pas à ouvrir une brèche pour sauver la population.

    Le Gouvernement régional du Kurdistan irakien (pro-Israélien) refuse d’aider les Kurdes syriens, avec lesquels il est en conflit depuis longtemps. Il argue de ne pas avoir d’accès direct à la Syrie pour justifier sa passivité.

    Membre de l’Otan, la Turquie refuse de porter assistance aux populations menacées de génocide tant que les Kurdes syriens ne renoncent pas à leur statut autonome en Syrie et qu’ils ne rejoignent pas le combat de l’Otan contre la République arabe syrienne et son président élu Bachar el-Assad.

    Selon les combattants du PYG, la Turquie fournit quotidiennement des armes à l’Émirat islamique et accueille ses blessés dans ses hôpitaux, alors que eux-mêmes ont les plus grandes difficultés à acheminer les blessés kurdes en Turquie pour y être soignés.

    Le chef de la Coalition états-unienne, le général John Allen, a également publiquement sommé la Turquie d’ouvrir sa frontière et d’empêcher le génocide des Kurdes de Kobané. Toutefois, il ne semble pas que le refus turc ait altéré les relations entre Washington et Ankara, bien au contraire.

    Le nouveau ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Çavuşoğlu, a affirmé que son pays n’interviendrait pas tant que la Coalition formée par les États-unis contre l’Émirat islamique (et dont la Turquie fait partie) ne déciderait pas d’imposer une zone d’exclusion aérienne au nord de la Syrie et ne se donnerait pas pour objectif de renverser la République arabe syrienne.

    Au demeurant, le Parlement turc a autorisé son gouvernement à combattre à la fois l’Émirat islamique et le PKK.

    Recevant M. Çavuşoğlu à Paris, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a appuyé l’idée de la création d’une « zone de sécurité » au Nord de la Syrie, sans préciser ce qu’il entendait exactement par là, mais soulignant son accord avec la Turquie.

    La France, également membre de l’Otan, fournit directement des armes au Gouvernement régional séparatiste du Kurdistan irakien, sans autorisation du Gouvernement central irakien. Le Gouvernement régional du Kurdistan irakien a étendu son territoire de 40 % de manière coordonnée avec l’Émirat islamique lorsque celui-ci s’emparait de la zone arabe sunnite irakienne. Durant les années précédentes, la France soutenait politiquement le PKK turc (pro-Syrien), elle aide désormais militairement le Gouvernement régional du Kurdistan irakien (pro-Israélien).

    En Turquie, le PKK multiplie les manifestations pour contraindre le gouvernement Erdoğan à rouvrir la frontière. 31 personnes ont déjà été tuées par la police durant la répression de ces manifestations.

    La seule question est de savoir combien de temps encore les Kurdes syriens pourront résister seuls aux jihadistes armés et financés par les États-unis en vertu d’un vote du Congrès, réuni en séance secrète en janvier 2014. En d’autres termes : quand Washington et ses alliés parviendront-ils à faire nettoyer ethniquement le Nord de la Syrie par leur créature, l’Émirat islamique ?

    Thierry Meyssan - article abrégé

  • #2
    Si l’Armée arabe syrienne ne parvient pas à franchir les lignes de l’Émirat islamique.

    --------------

    Elle n'existe plus ainsi que celle de l'Irak
    La haine aveugle

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    • #3
      a la première phrase ...j'ai su que c’était du mayssan .j'ai verifié ...et................................. j'ai arrêté de lire .

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      • #4
        epicure

        l'info est neutre !.. va te pendre vieillard

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        • #5
          mayssan neutre ....tu rigoles j'espere ?...!

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          • #6
            pov con !.. quand je serais sur ton forum, tu me feras des leçons

            ps: je rigole jamais quand il s'agit de la Syrie

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