L'armée américaine a largué avant-hier soir pour la première fois des armes, des munitions et du matériel médical aux Kurdes de Syrie, assiégés dans la ville de Kobané, près de la frontière turque, a annoncé le centre de commandement américain pour le Moyen-Orient et l'Asie centrale (Centcom).
Les armes parachutées seront d'une grande aide aux combattants kurdes syriens qui affrontent les djihadistes du groupe État islamique (EI) pour le contrôle de la ville de Kobané, frontalière de la Turquie, a affirmé hier un porte-parole kurde.
Redur Xelil, le porte-parole des Unités de protection du peuple (YPG) a confirmé l'arrivée de ces armes et précisé qu'elles auront un impact positif sur les opérations militaires contre l'EI.
L'assistance militaire envoyée par des avions américains à l'aube sur Kobané était une bonne chose et nous remercions l'Amérique pour son soutien, a-t-il dit. Cela aura un impact positif sur les opérations militaires menées contre Daesh (acronyme en arabe de l'EI) et nous espérons en recevoir plus, a-t-il souligné, sans vouloir préciser les types d'armes reçues par les YPG. Redur Xelil a confié qu'il y avait eu une coordination entre les responsables américains et les YPG au sujet du largage, sans en dire plus. Trois avions cargos C-130 ont effectué plusieurs largages de matériel fournis par les autorités kurdes d'Irak pour permettre aux Kurdes de résister à l'offensive du groupe État islamique (EI) contre la ville, a précisé le centre de commandement américain pour le Moyen-Orient et l'Asie centrale (Centcom), dans un communiqué. Le matériel largué comprenait des armes légères, fournies par les autorités kurdes en Irak.
Les YPG et l'EI s'affrontent depuis plus d'un mois dans la région de Kobané (Aïn al-Arab en arabe) troisième ville kurde de Syrie, située à la frontière avec la Turquie. Les combats font rage depuis trois semaines à l'intérieur de la localité, désertée par la majorité de ses habitants.
Ce largage intervient alors que le président turc Recep Tayyip Erdogan a de nouveau accusé la veille le principal parti kurde en Syrie (Parti d'union démocratique, PYD), dont les YPG sont la branche armée, d'être une organisation terroriste, lié au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit). Les avions n'ont rencontré aucune résistance. Ils n'ont pas été accompagnés par des avions de chasse et ont quitté la zone en toute sécurité, a déclaré un haut responsable de l'administration Obama. Il n'a pas exclu de nouvelles opérations de largages si nécessaire, peut-être dans un proche avenir. Interrogé sur le point de savoir si le gouvernement turc avait été informé au préalable de cette opération, un responsable de l'administration à Washington a répondu que le président Barack Obama avait parlé au président turc samedi pour l'informer de l'intention des Américains de lancer cette opération et souligner l'importance qu'elle a pour eux. L'organisation Etat islamique est un ennemi commun pour les Etats-Unis et la Turquie, a-t-il rappelé, ajoutant que Washinton comprend les préoccupations des autorités turques concernant les différents groupes, y compris les Kurdes.
Pour Washington, les parachutages sont le meilleur moyen de faire parvenir des approvisionnements et l'occasion de frapper un grand coup contre l'EI. Lorsque nous voyons des occasions pour viser l'EI nous les saisissons, a souligné ce responsable. Les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux pressent la Turquie de participer plus directement à la lutte contre l'EI à Kobané, mais Ankara est réticent à l'idée d'armer les Kurdes et d'intervenir militairement contre les djihadistes.
Le département d'Etat avait révélé jeudi que des responsables américains avaient rencontré le week-end dernier pour la première fois des Kurdes syriens du PYD. Selon le Centcom, onze frappes ont été menées sur Kobané samedi et dimanche, pour aider les combattants kurdes à repousser une nouvelle tentative de l'EI de couper leurs lignes d'approvisionnement depuis la Turquie. Jusqu'à présent, les forces américaines ont mené plus de 135 frappes aériennes contre l'EI à Kobané.
Bien que le réapprovisionnement des Kurdes à Kobané fût urgent, les frappes aériennes restent le meilleur moyen pour soutenir la lutte contre l'EI, selon un haut responsable américain.
L'armée américaine a déclaré que les frappes avaient ralenti l'avancée des djihadistes entre samedi et dimanche matin. 31 militants de l'EI sont morts dans la bataille, selon l'ONG Observatoire syrien pour les droits de l'homme.
Maghreb dz
Les armes parachutées seront d'une grande aide aux combattants kurdes syriens qui affrontent les djihadistes du groupe État islamique (EI) pour le contrôle de la ville de Kobané, frontalière de la Turquie, a affirmé hier un porte-parole kurde.
Redur Xelil, le porte-parole des Unités de protection du peuple (YPG) a confirmé l'arrivée de ces armes et précisé qu'elles auront un impact positif sur les opérations militaires contre l'EI.
L'assistance militaire envoyée par des avions américains à l'aube sur Kobané était une bonne chose et nous remercions l'Amérique pour son soutien, a-t-il dit. Cela aura un impact positif sur les opérations militaires menées contre Daesh (acronyme en arabe de l'EI) et nous espérons en recevoir plus, a-t-il souligné, sans vouloir préciser les types d'armes reçues par les YPG. Redur Xelil a confié qu'il y avait eu une coordination entre les responsables américains et les YPG au sujet du largage, sans en dire plus. Trois avions cargos C-130 ont effectué plusieurs largages de matériel fournis par les autorités kurdes d'Irak pour permettre aux Kurdes de résister à l'offensive du groupe État islamique (EI) contre la ville, a précisé le centre de commandement américain pour le Moyen-Orient et l'Asie centrale (Centcom), dans un communiqué. Le matériel largué comprenait des armes légères, fournies par les autorités kurdes en Irak.
Les YPG et l'EI s'affrontent depuis plus d'un mois dans la région de Kobané (Aïn al-Arab en arabe) troisième ville kurde de Syrie, située à la frontière avec la Turquie. Les combats font rage depuis trois semaines à l'intérieur de la localité, désertée par la majorité de ses habitants.
Ce largage intervient alors que le président turc Recep Tayyip Erdogan a de nouveau accusé la veille le principal parti kurde en Syrie (Parti d'union démocratique, PYD), dont les YPG sont la branche armée, d'être une organisation terroriste, lié au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit). Les avions n'ont rencontré aucune résistance. Ils n'ont pas été accompagnés par des avions de chasse et ont quitté la zone en toute sécurité, a déclaré un haut responsable de l'administration Obama. Il n'a pas exclu de nouvelles opérations de largages si nécessaire, peut-être dans un proche avenir. Interrogé sur le point de savoir si le gouvernement turc avait été informé au préalable de cette opération, un responsable de l'administration à Washington a répondu que le président Barack Obama avait parlé au président turc samedi pour l'informer de l'intention des Américains de lancer cette opération et souligner l'importance qu'elle a pour eux. L'organisation Etat islamique est un ennemi commun pour les Etats-Unis et la Turquie, a-t-il rappelé, ajoutant que Washinton comprend les préoccupations des autorités turques concernant les différents groupes, y compris les Kurdes.
Pour Washington, les parachutages sont le meilleur moyen de faire parvenir des approvisionnements et l'occasion de frapper un grand coup contre l'EI. Lorsque nous voyons des occasions pour viser l'EI nous les saisissons, a souligné ce responsable. Les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux pressent la Turquie de participer plus directement à la lutte contre l'EI à Kobané, mais Ankara est réticent à l'idée d'armer les Kurdes et d'intervenir militairement contre les djihadistes.
Le département d'Etat avait révélé jeudi que des responsables américains avaient rencontré le week-end dernier pour la première fois des Kurdes syriens du PYD. Selon le Centcom, onze frappes ont été menées sur Kobané samedi et dimanche, pour aider les combattants kurdes à repousser une nouvelle tentative de l'EI de couper leurs lignes d'approvisionnement depuis la Turquie. Jusqu'à présent, les forces américaines ont mené plus de 135 frappes aériennes contre l'EI à Kobané.
Bien que le réapprovisionnement des Kurdes à Kobané fût urgent, les frappes aériennes restent le meilleur moyen pour soutenir la lutte contre l'EI, selon un haut responsable américain.
L'armée américaine a déclaré que les frappes avaient ralenti l'avancée des djihadistes entre samedi et dimanche matin. 31 militants de l'EI sont morts dans la bataille, selon l'ONG Observatoire syrien pour les droits de l'homme.
Maghreb dz
Commentaire