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La jeune militante du mouvement du 20 février Wafa Charaf écope de deux ans de prison en appel

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  • La jeune militante du mouvement du 20 février Wafa Charaf écope de deux ans de prison en appel

    Boualem Alami
    mardi 21 octobre 2014
    La jeune militante marocaine des droits humains wafa Charaf ( à gauche) , lors d'une manifestation ouvrière
    Finalement, la jeune militante marocaine des doits humains wafa Charaf a été condamnée mardi à deux ans de prison ferme par le tribunal de Tanger, dans le nord du Maroc.


    Jugée en appel par le tribunal de Tanger, la jeune militante du mouvement du 20 Février, qui avait appelé en 2011 à un changement politique au Maroc en plein Printemps arabe, a été condamnée mardi à deux ans de prison ferme pour "allégation mensongère de torture", rapporte le président de l'Association marocaine des droits humains (AMDH), Ahmed el Haij. En août dernier, Wafaa Charaf, militante du parti de gauche Ennahdj Eddimocrati (La Voix démocratique) avait été déjà condamnée à un an de prison et 50.000 dirhams (près de 4.500 euros) de dommages et intérêts, ainsi qu'une amende de 1.000 dirhams.

    Les faits remontent au mois d'avril dernier lorsque Wafa Charaf a déposé une plainte contre la police Tangéroise pour enlèvement et torture. La militante de 26 ans a affirmé notamment que le 27 Avril 2014, elle a été enlevée par des policiers en civil et jetée dans une voiture banalisée à la fin d'une manifestation ouvrière contre le licenciement de travailleurs d'une société privée. Elle a également affirmé avoir été ''séquestrée plusieurs heures, torturée et insultée avant d’être abandonnée'' au bord d'une route à 12 Km du centre ville. Le 4 août, Charaf est arrêtée par la police à son domicile, et présentée devant un juge d'instruction, avant d'être accusée "d'allégation mensongère de torture" et d'"atteinte à la police".

    Verdict politique
    Selon l'hebdomadaire Telquel, le parquet de Tanger a fait référence à l'existence "d'enregistrements téléphoniques" et de témoins contredisant les "allégations" de la jeune femme. L'avocat de la jeune militante Me Mohamed Sadqo, avait dénoncé la première condamnation qu’il a qualifiée de "verdict politique injuste", en "violation de la constitution marocaine et des conventions internationales contre la torture que le Maroc a signées". Dans un appel international pour la libération de Wafa Charaf lancé le 19 septembre dernier, la ligue internationale des droits de l'homme avait dénoncé le procès de la militante du mouvement du 20 févier.

    ''Le procès de Wafaa est un procès politique. Il montre la complicité entre les autorités marocaines et les grands groupes industriels qui veulent faire taire la voix des défenseurs des droits des travailleurs'', indique cet appel de la Ligue. Ce procès, est-il écrit, ''s’inscrit dans un contexte marqué par la répression sauvage des militants et de tout citoyen épris de justice et de liberté (...) il montre le vrai visage du régime marocain (...)''. Officiellement, les autorités marocaines récusent toute torture systématique et à grande échelle dans le pays. Pour autant, elles reconnaissent ''des cas isolés'' de torture, mais ''il n'existe plus de pratique systématique''. Un autre militant du mouvement du 20 février, jugé dans la même affaire pour complicité, Boubker Khamlichi, a été condamné à un an de prison avec sursis.

  • #2
    bienvenue au royaume de m6...

    dés que tu l'ouvres, tu finis en prison...

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    • #3
      Cette repression est contre productive. Elle finira par se retourner contre le roi lui même.

      Autant au debut de sonregne il avait fait preuve d'intelligence en faisant le contraire de son père autant il revient aux vieilles pratiques de l'instrumentalisation de la justice pour reprimer toute voie dicordante.

      Commentaire


      • #4
        Cette repression est contre productive. Elle finira par se retourner contre le roi lui même.

        Autant au debut de sonregne il avait fait preuve d'intelligence en faisant le contraire de son père autant il revient aux vieilles pratiques de l'instrumentalisation de la justice pour reprimer toute voie dicordante.

        jamais au grand jamais, la monarchie n'a été mis en cause, d'ailleurs c'est l'erreur du 20 fevrier....il fallait pas manifester devant le parlement, mais devant les palais de m6.. c'est lui qui contrôle tout...mais ces marionnettes de gouvernements qui se succèdent.....

        Commentaire


        • #5
          jamais au grand jamais, la monarchie n'a été mis en cause, d'ailleurs c'est l'erreur du 20 fevrier....il fallait pas manifester devant le parlement, mais devant les palais de m6.. c'est lui qui contrôle tout
          je ne suis pas sûr.

          beaucoup de marocains n'ont pas adhéré a ce mouvement par peur du makhzen, par peur du chaos, par peur d'une aventure aux lendemains très incertains ou simplement parce que viscéralement monarchistes.

          ces jeunes ont subi la matraque des forces de l'ordre et les critiques, insultes et bastonnades de supporters du makhzen. dommage ils portaient des valeurs de changements pacifiques et auraient du être mieux traité.

          En tout aucun d'eux ne mérite d'être jeté en prison.

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          • #6
            Cette jeune femme au demeurant très sympathique c'est trompé de film
            On voit bien en Tunisie a quel point la liberté syndicale paralyse des pans entiers de l'économie
            Ce n'est pas une priorité pour le pays , c'est se tromper de combat
            Il faut limiter le droit des syndicats , la priorité doit être donné a l'emploi
            Si certaines personnes trouvent les conditions de travail inacceptables , alors qu'elles restent chez elles

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            • #7
              Il faut limiter le droit des syndicats , la priorité doit être donné a l'emploi
              Si certaines personnes trouvent les conditions de travail inacceptables , alors qu'elles restent chez elles

              dignité et dignité dans l'emploi, l'esclavagisme est fini il y a des siècles..à part dans les têtes de quelques un.....

              je pense que tu ne connais pas les conditions de travail dans le privé...

              Commentaire


              • #8
                @dictateur en herbe

                Ce n'est pas une priorité pour le pays , c'est se tromper de combat
                Il faut limiter le droit des syndicats , la priorité doit être donné a l'emploi
                Si certaines personnes trouvent les conditions de travail inacceptables , alors qu'elles restent chez elles
                Une société prête a sacrifier un peu de liberté contre un peu de sécurité ne mérite ni l'une, ni l'autre,

                Commentaire


                • #9

                  dignité et dignité dans l'emploi, l'esclavagisme est fini il y a des siècles..à part dans les têtes de quelques un.....

                  je pense que tu ne connais pas les conditions de travail dans le privé...
                  __________________


                  L'esclavagisme ? C'est gens sont enchaînés et fouettés ?
                  Un peu de sérieux
                  Tu crois que le gamins qui vend des cigarettes 12 h par jours dans les rues de casa a des conditions de travail acceptable ?
                  Mise a part les fonctionnaires , c'est le lot de tout le secteur prive et informel au Maroc
                  Le décollage économique de la Corée du sud et de la Chine c'est fait dans les mêmes conditions , a savoir une stricte limitation des droits des syndicats et crois moi que leurs conditions de travail était et sont encore (pour la Chine) extrement difficile
                  Il faut arrêter de se prendre pour des suédois

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                  • #10
                    en quoi les syndicats sont contraires au développement ?!

                    Commentaire


                    • #11
                      en quoi les syndicats sont contraires au développement ?!

                      Tout simplement parce que cela va faire fuir les investisseurs étrangers
                      Hors le maroc est en concurrence direct avec beaucoup de pays pauvre pour les attirer , évidemment ils vont dans les pays qui offrent les meilleurs conditions
                      Les syndicats c'est pas vraiment le meilleur argument pour les attirer
                      Quand le Maroc aura un tissus industriel de qualité mais surtout autochtone ,la on pourra penser a améliorer les salaires et le reste
                      Je vois pas l'intérêt de mettre la charrue avant les boeufs

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                      • #12
                        Pourquoi parler de syndicats ? Le mouvement du 20//02 n'est pas un syndicat mais unmvt qui a des revendications politiques et sociales.

                        Commentaire


                        • #13
                          c'est étonnant que le mouvement du 20/02 soit considéré par des marocains comme un syndicat.

                          Des impies, des athés, des casseurs de ramadan ... etc, mais syndicat c la premùière fois.

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