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Le jour où je suis entré dans la peau d’une Algérienne

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  • Le jour où je suis entré dans la peau d’une Algérienne

    Être une femme en Algérie, ce n’est pas une nature. Ce n’est pas non plus une détermination sexuée. C’est, d’abord et avant-tout un métier. Un métier pénible, dur et éreintant. Un métier où il faut être tout le temps sur la défensive. Prête à riposter aux attaques, agressions verbales et physiques, aux convoitises de ces hommes qui ne voient en la femme qu’un bout de chair pour satisfaire leurs bas instincts.
    Non, vous ne lisez pas le délire paranoïaque d’une femme dévergondée qui veut vivre à l’occidentale. Non, vous lisez le coup de gueule d’un homme qui en a vraiment ras-le-bol d’assister chaque jour dans les rues à des scènes hallucinantes où les filles, voilées ou pas, « correctement » habillées ou pas, portant un jean moulant ou un tchador intégral, sont poursuivies par des meutes d’hommes lubriques qui tentent de les séduire par le biais d’insultes salaces et de propos vulgaires. C’est une scène quotidienne où chaque femme, sexy ou pas, belle ou pas, célibataire ou pas, seule ou accompagnée, est soumise à une véritable traque.
    Ce n’est pas un drame. C’est une tragédie. Le harcèlement, la drague sauvage et l’irrespect dont témoignent de nombreux hommes algériens dans les rues à l’encontre de leurs concitoyennes sont dignes des pratiques de la torture. Une torture morale car à chaque fois on vous culpabilise d’être une femme. On vous reproche d’être féminine, belle, sexy ou tout seulement d’avoir un appareil génital féminin ! Si les frustrations sexuelles existent en Algérie, c’est à cause de ces femmes qui osent se dénuder et sortir dans les rues. Combien de fois n’avons-nous pas entendu ce cliché dans notre pays ?
    Si l’homme se comporte comme une bête assoiffée de désirs sexuels, c’est certainement de la faute d’une femme qui l’a excitée. Ce préjugé se développe dangereusement depuis des années dans notre société. Tout est de la faute des femmes. Même le chômage qui frappe notre jeunesse. Les femmes quittent leurs foyers et prennent du travail à nos hommes ! Un poncif qui circule dans nos rues, écoles, universités, entreprises et administrations publiques. On en en rit au lieu d’en pleurer. On fait des blagues sur notre machisme légendaire. On s’amuse de notre complexe vis-à-vis de ces femmes qui cherchent à s’émanciper de l’emprise d’une société patriarcale et profondément phallocrate.
    La conséquence de cette fuite en avant générale déguisée par notre humour national ? Les algériennes, en 2014, risquent leurs vies si elles osent rester dans les rues au-delà de 19 H en hiver et 20 H 30 en été. La nuit, aucun droit n’est concédé aux femmes dans les espaces publics. Une femme dans la rue la nuit tombée est une proie légitime. Quant à la journée, c’est déjà un exceptionnel record s’il elle n’est pas insultée ou agressée plus de 3 fois. Bien-sûr, on va me dire que ces propos dramatiques sont exagérés, amplifiés ou politisés par un homme qui refuse quelques valeurs arriérées d’une société religieusement incorrecte. Mais ayez le courage d’entrer dans la peau d’une Algérienne et ce jour-là, on en reparlera…

    Algérie Focus

  • #2
    a l'intention des femmes algeriennes de fa
    roses des sables;nowornever...

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    • #3
      L'article est connue et la demoiselle qui l'a écrit une imbécile. Il faut mal connaitre les algériennes pour imaginer qu'elles ne réagissent pas. Surtout que nous avons toujours des chevaliers prêts à nous défendre si on avait un souci. Une ancienne du forum pourra d'ailleurs te confirmer que je n'hésite pas à remettre en place les malpolis.
      Dernière modification par zwina, 22 octobre 2014, 21h38.
      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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      • #4
        la demoiselle qui l'a écrit une imbécile.
        t'es sure???!

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        • #5
          Certaine, nous avons été quelques unes à la remettre en place quand elle a écrit l'article, ce n'est pas une habituée d'Alger. On se demande d'ailleurs comment elle a pu être invitée.
          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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          • #6
            zwina;aAuBonheurdesFemmes:

            Le jour où je suis entré dans la peau d’une Algérienne Par Abdou Semmar -

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            • #7
              Bonsoir tout le monde !

              Manquerait plus qu'il nous dise que l'harcèlement est né en Algérie !
              Yakhi mizirya

              Le catastrophisme, l’émotionnel et le sensationnalisme la ligne éditoriale sur laquelle est née notre presse il y'a 24 ans.
              Il ne savent pas écrire autrement.
              Déontologie zéro.
              Professionnalisme ken maken.
              Et ce journaleux né et vivant en France qui plus est ,continu dans la même médiocrité.

              Les femmes quittent leurs foyers et prennent du travail à nos hommes !
              Puisqu'elles sont harcelées comment est-ce possible?

              T'occupes pas de nos femmes,elles savent se débrouiller toutes seules est assument parfaitement leur féminité :



              A+.
              La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
              De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
              .
              Merci.
              " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

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              • #8
                Être une femme en Algérie, ce n’est pas une nature.
                Huh, pourquoi une femme en dz n'est pas une nature ? Elle fait partie kamime de la nature ya iibad ellah. Ah oui, c'est vrai, sa liberté est dans la nature et sa vie n'est pas une sinécure !!

                En fait c'est un truc de fous la situation en algérie: les hommes gardent jalousement des prérogatives vis à vis des femmes, alors même que, sans ces dernières, ils seraient morts et enterrés, eux qui ne savent même pas cuire un oeuf ou préparer un café ............. c'est aussi de la hogra
                Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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                • #9
                  Daruis80

                  Le jour où je suis entré dans la peau d’une Algérienne Par Abdou Semmar -
                  C'est l'une des incongruités de ton article, à l'origine c'était une femme qui était l'auteur, elle racontait qu'elle s'était promenée dans le métro et du côté de la grande poste mais qu'elle avait été en permanence harcelée. Sauf que pas de chance, nous étions quelques unes à connaitre ce coin bien mieux qu'elle. J'ai même eu le droit à un policier venu voir si j'allais bien parce que j'étais en discussion avec un barbu. Je lui ai d'ailleurs répondu" mais pourquoi voulez vous qu'il me fasse du mal puisque c'est un religieux" un vrai .
                  Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                  • #10
                    Bonsoir iCi

                    La femme algérienne, on en parle comme d'un phénoméne

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                    • #11
                      posté par Scootie

                      Huh, pourquoi une femme en dz n'est pas une nature ? Elle fait partie kamime de la nature ya iibad ellah.

                      Ah oui, c'est vrai, sa liberté est dans la nature et sa vie n'est pas une sinécure !!
                      .


                      *loi naturelle et psychologique envers la FEMME

                      -Il est plus facile de mourir pour la femme qu on aime que de vivre avec elle ( Bryon )
                      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                      • #12
                        Rose

                        La femme algérienne, on en parle comme d'un phénoméne
                        Parce que c'est un phénomène rare tout simplement ce qui suscite forcement commentaires. Il suffit de parler avec nos Moudjahidas pour comprendre que c'est des perles avec un courage peu commun.
                        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                        • #13
                          Zwina

                          Mais c'est pas de cet angle là qu'on la voit maintenant .. elle est plutot perçue comme une 3icha radjal qui abandonne mari et enfant pour sortir de la maison ...

                          tu n peux pas imaginer combien de fois g eu a écouter ce discours de nos concitoyens ..
                          Dernière modification par absente, 22 octobre 2014, 23h21.

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                          • #14
                            Rose

                            Le qu'en dira-t-on c'est le mal de l'Algérie. Les hommes doivent apprendre à faire confiance à leur femme comme ils font confiance à leur mère. C'est un problème de mentalité qui peut évoluer si l'histoire de l'Algérie était correctement enseignée. Les femmes ont participé à la Révolution 54 , elles méritent le respect et leur part de reconnaissance. Aicha et Fadma N'Soummer dirigeaient des armées, ça ne dérangeait pas à l'époque.
                            Dernière modification par zwina, 22 octobre 2014, 23h25.
                            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                            Commentaire


                            • #15
                              Zwina

                              Alors l'homme qui laisse sa femme déja bosser dehors est un sous homme pour les autres ... "Loukan dja radjel il laisse pas son épouse tekhdem 3alih" oeilfermé

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