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Par Maâmar Farah
Un groupe de citoyens se déclarant «démocrates» m'écrit pour m'interpeller sur mon prétendu «silence» à propos de la «vacance du pouvoir», me reprochant de ternir l'image des «révolutions populaires» dans la région et de faire l'apologie de la «dictature».
Le blocage actuel vient du fait qu'il n'existe pas de solution prête à l'emploi, de formule magique à nos nombreux et inextricables problèmes. Souffler dans le feu de la contestation violente, c'est revenir en arrière et risquer gros. Quand les jeunes d'Alger se sont soulevés en Octobre 1988, le mur de Berlin tenait bon encore et Ceausescu dirigeait d'une main de fer la Roumanie.
On peut remonter au Printemps berbère de 1980 et même au soulèvement populaire de Décembre 1960 ! Nous avons même organisé une manifestation dans la capitale du pays colonisateur ! Par ailleurs, le pouvoir distribue tellement d'argent partout et dans toutes les directions que peu de gens s'enthousiasment à l'idée d'un changement. Enfin, ce qui se passe dans les pays touchés par ces printemps n'incite pas à la casse généralisée.
Alors que faire ? Nous n'avons pas attendu octobre 2014 pour dénoncer le changement de la Constitution de 2008 ! Nous l'avons fait en son temps. Puis, avant les dernières élections, nous avons été jusqu'à interpeller la propre famille du Président afin que la sagesse l'emporte et que l'homme qui ne marche plus et ne parle plus aille se reposer, ce qui nous aurait évité ces images peu glorieuses que nous voyons à la télé.
Que faire alors ? Il nous faudra peut-être inventer de nouvelles formules, défricher de nouveaux chemins, sonder des espaces inexplorés. En tout cas, il faut abandonner les vieux sentiers. La sortie du FFS peut choquer certains mais elle a justement le mérite d'innover et c'est peut-être par là qu'il faudra passer pour éviter à notre pays de sombrer.
Un groupe de citoyens se déclarant «démocrates» m'écrit pour m'interpeller sur mon prétendu «silence» à propos de la «vacance du pouvoir», me reprochant de ternir l'image des «révolutions populaires» dans la région et de faire l'apologie de la «dictature».
Le blocage actuel vient du fait qu'il n'existe pas de solution prête à l'emploi, de formule magique à nos nombreux et inextricables problèmes. Souffler dans le feu de la contestation violente, c'est revenir en arrière et risquer gros. Quand les jeunes d'Alger se sont soulevés en Octobre 1988, le mur de Berlin tenait bon encore et Ceausescu dirigeait d'une main de fer la Roumanie.
On peut remonter au Printemps berbère de 1980 et même au soulèvement populaire de Décembre 1960 ! Nous avons même organisé une manifestation dans la capitale du pays colonisateur ! Par ailleurs, le pouvoir distribue tellement d'argent partout et dans toutes les directions que peu de gens s'enthousiasment à l'idée d'un changement. Enfin, ce qui se passe dans les pays touchés par ces printemps n'incite pas à la casse généralisée.
Alors que faire ? Nous n'avons pas attendu octobre 2014 pour dénoncer le changement de la Constitution de 2008 ! Nous l'avons fait en son temps. Puis, avant les dernières élections, nous avons été jusqu'à interpeller la propre famille du Président afin que la sagesse l'emporte et que l'homme qui ne marche plus et ne parle plus aille se reposer, ce qui nous aurait évité ces images peu glorieuses que nous voyons à la télé.
Que faire alors ? Il nous faudra peut-être inventer de nouvelles formules, défricher de nouveaux chemins, sonder des espaces inexplorés. En tout cas, il faut abandonner les vieux sentiers. La sortie du FFS peut choquer certains mais elle a justement le mérite d'innover et c'est peut-être par là qu'il faudra passer pour éviter à notre pays de sombrer.
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