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La France, un paradis fiscal pour l’Algérie ?

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  • La France, un paradis fiscal pour l’Algérie ?

    Les dirigeants algériens apprécient l’immobilier parisien, les résidences à Neuilly, le 16e, le boulevard Haussmann, le parc Monceau et bien sûr la Côte d’Azur.
    Alain Krivine, l’oublié soixante-huitard, ancien dirigeant de la Ligue communiste révolutionnaire (devenue parti anticapitaliste), coule une retraite dorée dans son habit de député européen.
    Il a trouvé une caisse de résonance auprès des médias algériens qui sollicitent son avis sur « l’omerta » qui dissimule l’importance des biens mal acquis, en France, par des dirigeants algériens.
    On chasse les exilés fiscaux français, on les punit, on les rançonne, mais on accueille à bras ouverts et à bouches cousues les exilés fiscaux nord-africains et africains pourvus qu’ils disposent d’au moins un million d’euros.
    Les dirigeants algériens apprécient l’immobilier parisien, les résidences à Neuilly, le 16e, le boulevard Haussmann, le parc Monceau et bien sûr la Côte d’Azur.
    Voici l’analyse d’Alain Krivine (Quotidien El Watan du 7 octobre) : « Tous les dictateurs et les non-démocrates qui se sont enrichis dans la période postcoloniale placent leur fortune en France, dans l’ancien empire colonial, le tout dans un silence complice. Les gouvernements se taisent car il s’agit d’intérêts stratégiques, mais il faut également compter sur le sentiment de culpabilité. Parce que des millions de Français ont été impliqués dans les événements d’Algérie. Le contingent, les jeunes soldats appelés en Algérie, ont pour la plupart assisté à des scènes de torture. Ils ont culpabilisés d’y avoir participé et ils se sont tus. D’où ce silence ! »
    (Il est bien regrettable que les Algériens qui ont assisté à des scènes de torture, des assassinats, commis par le FLN et l’ALN, ne se soient pas tus également car, alors, le silence aurait été insupportable des deux côtés de la Méditerranée !)
    « Les liens coloniaux persistent sur le plan économique. Il y a une cosolidarité avec les dirigeants algériens qui date de l’Algérie française. Et même si, formellement, l’Algérie française, c’est fini, ça continue quand même avec les bénéfices colossaux réalisés en Algérie par les entreprises françaises parce que la main-d’œuvre algérienne est bon marché et que les Algériens travaillent toujours pour nous. C’est organisé par les milieux financiers et les banques et recouvert par un vernis idéologique des droits de l’homme, des libertés et de la démocratie… »
    Et voilà, tout est dit dans ce fourre-tout ! Mais l’analyse de Krivine est totalement fausse.
    L’Algérie française est bien morte au printemps de 1962, après le départ des derniers Français. Mais en rendant son dernier soupir, elle a accouché d’un embryon qui n’a cessé de se développer, de grandir, depuis : la France algérienne.
    Et si cet embryon devenu adulte après quelques décennies est adopté par les gouvernements français, qu’ils soient de gauche ou de droite, je ne pense pas que ce soit par sentiment de culpabilité mais plutôt par appât des gains financiers et bancaires.
    Est-ce que la France serait devenue à son tour un « paradis fiscal » pour les millionnaires nord-africains et du Moyen-Orient ? Il s’agit là d’une immigration qui ne gêne ni la gauche ni la droite, bien au contraire !





    bvoltaire
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