Annonce

Réduire
Aucune annonce.

L'Algérie appelle à la coopération contre Daesh

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • L'Algérie appelle à la coopération contre Daesh

    L'Algérie est déterminée à empêcher le groupe terroriste de l'Etat islamique (EIIL) et ses affiliés de transformer la région du Maghreb en une base pour le recrutement de jihadistes.

    Pour la première fois, la semaine dernière, un responsable algérien a directement parlé de Daesh.

    "L'EIIL n'existe pas en Algérie", a déclaré le Premier ministre Abdelmalek Sellal lundi dernier, le 20 octobre, alors qu'il se trouvait dans la région de Tamanrasset.

    Saluant les efforts déployés par l'armée pour protéger les frontières proches contre les incursions des terroristes et des criminels, le chef du gouvernement s'est engagé à empêcher les groupes armés nationaux d'établir des liens avec l'organisation terroriste.

    "L'Algérie vit dans la stabilité, même si certaines parties espèrent créer des tensions", a-t-il affirmé. Et de poursuivre : "Quiconque veut nous provoquer sera défait".

    Ces propos interviennent au lendemain de la déclaration faite par un groupe armé basé en Algérie affirmant avoir quitté al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) et prêté allégeance au leader de l'Etat islamique, Abu Bakr al-Baghdadi.

    Jusque là inconnue, la katibat "Djound al-Khilafa en Algérie" a revendiqué l'exécution, le mois dernier, du randonneur français Hervé Gourdel dans la région de la Kabylie.

    Les services de sécurité algériens ont quant à eux lancé de nombreux avertissements concernant des tentatives d'adhérents de l'Etat islamique de pénétrer dans le pays depuis la Libye.

    Le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra a également relevé la réapparition de groupes terroristes le long de la frontière sud du pays.

    "La situation sécuritaire de la région est extrêmement tendue et préoccupante", a-t-il indiqué mardi dernier à l'occasion des pourparlers de paix intermaliens organisés à Alger.

    La menace terroriste "appelle une réponse collective basée sur le dialogue et la coordination", a-t-il ajouté.

    La région méditerranéenne fait face à de nombreuses menaces, mais celles qui sont associées au terrorisme international et au crime organisé sont les plus dangereuses, a-t-il précisé.

    "Celles-ci demandent davantage de vigilance, et les pays de la région doivent développer une réponse collective fondée sur le dialogue", a expliqué Lamamra.

    L'armée algérienne prend pour sa part des mesures. Les opérations menées par les soldats de l'ANP depuis le début du mois derniers ont à elles seules permis d'éliminer vingt-trois terroristes, d'en arrêter cinq autres et de mettre la main sur de nombreuses armes.

    Selon Mohamed Adnan, journaliste spécialisé dans les question sécuritaires, une stratégie régionale contre Daesh et les autres menaces terroristes requiert une coopération solide en matière de renseignement et d'échange d'informations.

    Un avis partagé par le politologue Omar Abdel-Rahman, qui estime que "la menace terroriste ne concerne pas uniquement l'Algérie, mais englobe tous les pays du Maghreb".

    "Cette situation appelle une réponse unifiée et forte, pour empêcher l'expansion de tout groupe fidèle à l'Etat islamique dans la région", poursuit-il.

    Mais apposer le nom de l'EIIL sur toutes les actions terroristes ne ferait qu'engendrer la confusion et l'angoisse parmi la population, déclare-t-il à Magharebia.

    "C'est le message que le gouvernement algérien refuse de transmettre aux Algériens et à la communauté internationale ; au lieu de cela, le gouvernement affirme qu'il est prêt à gérer toute activité terroriste possible", ajoute ce politologue.

    Magharebia

  • #2
    Magharebia du pipi chat , ça pue le Makhnez
    elle roule pour le Maroc et Abbassi Madani
    ( elle parle au nom de l Algérie ?? )

    du toc !!!
    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

    Commentaire

    Chargement...
    X