Tweet
Tribunal de Tizi Ouzou : convoqués pour être jugés, des manifestants découvrent que leur affaire n’a jamais existé !
le 27 octobre 2014 à 20 h 22 min - Imene Brahimi. TSA
Des manifestants convoqués au tribunal qui découvrent que leur procès n’a jamais été officiellement programmé. Cette affaire s’est passée ce lundi 27 octobre au tribunal de Tizi Ouzou. Quatorze personnes interpellées le 21 avril dernier lors d’une manifestation pour dénoncer la répression de la traditionnelle marche du 20 avril, ont découvert que leur procès n’a officiellement jamais été programmé.
Pourtant, les concernés sont formels, de même que leurs avocats : des convocations ont bel et bien été reçues pour un procès prévu ce lundi. Certains ont tenté de comprendre, en vain. « Je me suis rapproché du procureur pour demander une explication. Il m’a répondu qu’il n’y avait aucune affaire de manifestants programmée au tribunal ».
Même étonnement chez les avocats des mis en cause. « C’est du jamais vu ! Nos clients nous ont remis leurs convocations sur lesquelles la salle, la date, le numéro de l’affaire et les chefs d’inculpation d’attroupement et de destruction de biens d’autrui étaient mentionnés mais en se rapprochant du tribunal pour consulter le dossier il n’y avait plus une trace de son existence », explique un avocat. Cette affaire serait inédite dans l’histoire de la justice algérienne, selon eux.
le 27 octobre 2014 à 20 h 22 min - Imene Brahimi. TSA
Des manifestants convoqués au tribunal qui découvrent que leur procès n’a jamais été officiellement programmé. Cette affaire s’est passée ce lundi 27 octobre au tribunal de Tizi Ouzou. Quatorze personnes interpellées le 21 avril dernier lors d’une manifestation pour dénoncer la répression de la traditionnelle marche du 20 avril, ont découvert que leur procès n’a officiellement jamais été programmé.
Pourtant, les concernés sont formels, de même que leurs avocats : des convocations ont bel et bien été reçues pour un procès prévu ce lundi. Certains ont tenté de comprendre, en vain. « Je me suis rapproché du procureur pour demander une explication. Il m’a répondu qu’il n’y avait aucune affaire de manifestants programmée au tribunal ».
Même étonnement chez les avocats des mis en cause. « C’est du jamais vu ! Nos clients nous ont remis leurs convocations sur lesquelles la salle, la date, le numéro de l’affaire et les chefs d’inculpation d’attroupement et de destruction de biens d’autrui étaient mentionnés mais en se rapprochant du tribunal pour consulter le dossier il n’y avait plus une trace de son existence », explique un avocat. Cette affaire serait inédite dans l’histoire de la justice algérienne, selon eux.