Certains soi-disant experts caressant du poil certains régimes mono-exportateurs rentiers prédisent sans nuances un retour rapidement des cours des hydrocarbures au-dessus de 100/110 dollars ignorant ou voulant volontairement ignorer les nouvelles mutations énergétiques mondiales, pour des intérêts occultes induisant en erreur opinion publique de ces pays de faible culture économique.
Premièrement. La récession de l'économie mondiale, dont le ralentissement des pays émergents, Brésil-Inde (entre ½%), surtout la Chine 7% de taux de croissance due essentiellement au relèvement des taux d’intérêt, le BTPH contribuant à plus de 25% de son PIB et ce afin d'éviter la bulle immobilière. A cela s’ajoute la surproduction par rapport à la demande où existe un écart de 2,5 millions de barils qui est presque l’équivalent de la production des principaux producteurs de pétrole, comme le Mexique, le Koweït, l’Irak, le Venezuela et le Nigéria. Sachant la décision de l’OPEP de maintenir son quota à 30 millions de barils/jour jusqu’à la fin du premier semestre 2015, à moins d’un revirement lors de la réunion de novembre 2014.
Deuxièmement. L'introduction du gaz/pétrole de schiste américain qui bouleverse toute la carte énergique mondiale, étant passé de 5 millions de barils/jour de pétrole à 8,5 en 2013. Les Etats-Unis devraient devenir entre 2015 et 2017 le plus grand producteur de pétrole brut devant l'Arabie Saoudite et la Russie, selon Bloomberg. Le tout dépendant de la stratégie saoudienne où d’ailleurs les grandes compagnies américaines sont fortement implantées. Au cours du premier trimestre 2014, les USA ont produit 11 millions de barils de pétrole brut/jour, étant également devenu le plus grand producteur mondial de gaz naturel depuis 2010. Dans ce cadre, l’Algérie possède selon un rapport US la troisième réserve mondiale avec 19.800 milliards de mètres cubes gazeux avec un taux de récupération variable entre 15/25% mais se pose la question de la détérioration de l’environnement par la fracturation hydraulique, la forte consommation d’eau douce et surtout la rentabilité avec les investissements additionnels de canalisation et de recyclage d’eau, la loi des hydrocarbures algérienne de janvier 2013 permettant son exploitation mais dont la commercialisation est prévue horizon 2020, l’Algérie devrait s'orienter vers un mix énergétique.
Troisièmement. Les rivalités au niveau de l’OPEP dont certains ne respectent pas les quotas, bien que cette organisation représente que 35/40% de la production mondiale commercialisée, 60/65% se faisant hors OPEP, de la rivalité Iran-Arabie Saoudite (plus de 35% de la production OPEP), qui ne veut pas perdre ses parts de marché. Cela rentre dans le cadre géostratégique avec l’Occident dont les USA pour affaiblir la Russie et l’Iran, qui peut avec les Emiraties le Qatar, Oman, le Koweït, se permettre un cours plancher de 75/80 dollars. L’Arabie Saoudite est le seul pays producteur au monde actuellement qui est en mesure de peser sur l'offre mondiale, et donc sur les prix. «Cette baisse des prix sert les intérêts stratégiques des États-Unis et de l'Arabie saoudite », assure Thomas Friedman dans le New York Times L'éditorialiste subodore dans cette politique une "guerre par d'autres moyens" à l'encontre de Moscou et de Téhéran. Le 25 avril 2014 , dans un discours prononcé à l’université de Harvard, le prince Turki al-Fayçal, ancien responsable de la principale agence de renseignement d’Arabie saoudite et actuel président du centre de recherches et d’études islamiques Roi Fayçal, a déclaré que le royaume entend accroître sa production et la faire passer de 12,5 millions de barils par jour à 15 millions de barils/jour en 2020, devant passer forcément par une entente sur le prix plancher entre l’Arabie Saoudite et les USA. En effet, le cours plancher de certaines grandes compagnies ne peut inférieur à 80 dollars, le cout du pétrole de schiste US étant déterminant. Lié à cet aspect je précise qu’au-delà d’un cours de 120 dollars des énergies substituables deviennent rentables financièrement comme els énergies renouvelables et le charbon avec le recyclage du CO2 dont les réserves mondiales dépassent les 200 ans produits en Europe, aux USA, en Chine et Afrique devenant rentable au-delà de 110 dollars le baril, idem pour les énergies renouvelables.
Quatrièmement. La stratégie expansionniste de Gazprom, notamment à travers les nouvelles canalisations, le North et le South Stream approvisionnant l’Europe (125 milliards de mètres cubes gazeux), la Russie ayant besoin de financements, les tensions en Ukraine n’ayant en rien influé sur ses exportations en Europe où sa part de marché a été de 30% en 2013 et investissant récemment pour le marché asiatique à travers les canalisations.
Cinquièmement. Le retour sur le marché de la Libye 800.000 barils/jour actuellement, de l'Irak avec 3,7 millions de barils jour (deuxième réservoir mondial à un coût de production inférieur à 20% par rapport à ses concurrents) et de l'Iran, 2,7 millions de barils jour sont à prendre en compte. D’ailleurs avec les nouvelles découvertes dans le monde notamment en offshore notamment en Méditerranée orientale (20.000 milliards de mètres cubes gazeux expliquant en partie les tensions au niveau de cette région) et en Afrique dont le Mozambique qui pourrait être le troisième réservoir d’or noir en Afrique et les nouvelles technologies permettent l’exploitation et la réduction des coûts des gisements marginaux. Selon l’AIE, les analyses du pic hydrocarbures (pétrole-gaz conventionnel et non conventionnel à l’horizon 2020) en vogue dans les années 2009/2010 ne sont plus d’actualité.
Sixièmement, Les perspectives horizon 2017-2020 où les USA risquent de devenir exportateur en plus des nouvelles technologies poussant USA-Europe qui représente actuellement plus de 40% du PIB mondial pour une population inférieure à un milliard d’habitants à l’ efficacité énergétique, une prévision de réduction de 30%. Les tendances à sont à une nouvelle division et spécialisation internationale avec la concentration de l’industrie manufacturière forte consommatrice d’énergie en Asie qui absorbera 65% de la consommation mondiale horizon 2030, notamment l’Inde et la Chine (d’ailleurs parmi les deux premiers réservoirs mondial de gaz de schiste mais dont les importations ont dépassé celles des USA entre 2013/2014 ). Les relations clients –fournisseurs seront à leurs avantages, pour avoir des avantages comparatifs et pousseront à la baisse des prix.
Septièmement. L’occupation par les terroristes de champs pétroliers et gaziers les écoulements au marché noir notamment en Irak pour un baril entre 40/50 dollars
Premièrement. La récession de l'économie mondiale, dont le ralentissement des pays émergents, Brésil-Inde (entre ½%), surtout la Chine 7% de taux de croissance due essentiellement au relèvement des taux d’intérêt, le BTPH contribuant à plus de 25% de son PIB et ce afin d'éviter la bulle immobilière. A cela s’ajoute la surproduction par rapport à la demande où existe un écart de 2,5 millions de barils qui est presque l’équivalent de la production des principaux producteurs de pétrole, comme le Mexique, le Koweït, l’Irak, le Venezuela et le Nigéria. Sachant la décision de l’OPEP de maintenir son quota à 30 millions de barils/jour jusqu’à la fin du premier semestre 2015, à moins d’un revirement lors de la réunion de novembre 2014.
Deuxièmement. L'introduction du gaz/pétrole de schiste américain qui bouleverse toute la carte énergique mondiale, étant passé de 5 millions de barils/jour de pétrole à 8,5 en 2013. Les Etats-Unis devraient devenir entre 2015 et 2017 le plus grand producteur de pétrole brut devant l'Arabie Saoudite et la Russie, selon Bloomberg. Le tout dépendant de la stratégie saoudienne où d’ailleurs les grandes compagnies américaines sont fortement implantées. Au cours du premier trimestre 2014, les USA ont produit 11 millions de barils de pétrole brut/jour, étant également devenu le plus grand producteur mondial de gaz naturel depuis 2010. Dans ce cadre, l’Algérie possède selon un rapport US la troisième réserve mondiale avec 19.800 milliards de mètres cubes gazeux avec un taux de récupération variable entre 15/25% mais se pose la question de la détérioration de l’environnement par la fracturation hydraulique, la forte consommation d’eau douce et surtout la rentabilité avec les investissements additionnels de canalisation et de recyclage d’eau, la loi des hydrocarbures algérienne de janvier 2013 permettant son exploitation mais dont la commercialisation est prévue horizon 2020, l’Algérie devrait s'orienter vers un mix énergétique.
Troisièmement. Les rivalités au niveau de l’OPEP dont certains ne respectent pas les quotas, bien que cette organisation représente que 35/40% de la production mondiale commercialisée, 60/65% se faisant hors OPEP, de la rivalité Iran-Arabie Saoudite (plus de 35% de la production OPEP), qui ne veut pas perdre ses parts de marché. Cela rentre dans le cadre géostratégique avec l’Occident dont les USA pour affaiblir la Russie et l’Iran, qui peut avec les Emiraties le Qatar, Oman, le Koweït, se permettre un cours plancher de 75/80 dollars. L’Arabie Saoudite est le seul pays producteur au monde actuellement qui est en mesure de peser sur l'offre mondiale, et donc sur les prix. «Cette baisse des prix sert les intérêts stratégiques des États-Unis et de l'Arabie saoudite », assure Thomas Friedman dans le New York Times L'éditorialiste subodore dans cette politique une "guerre par d'autres moyens" à l'encontre de Moscou et de Téhéran. Le 25 avril 2014 , dans un discours prononcé à l’université de Harvard, le prince Turki al-Fayçal, ancien responsable de la principale agence de renseignement d’Arabie saoudite et actuel président du centre de recherches et d’études islamiques Roi Fayçal, a déclaré que le royaume entend accroître sa production et la faire passer de 12,5 millions de barils par jour à 15 millions de barils/jour en 2020, devant passer forcément par une entente sur le prix plancher entre l’Arabie Saoudite et les USA. En effet, le cours plancher de certaines grandes compagnies ne peut inférieur à 80 dollars, le cout du pétrole de schiste US étant déterminant. Lié à cet aspect je précise qu’au-delà d’un cours de 120 dollars des énergies substituables deviennent rentables financièrement comme els énergies renouvelables et le charbon avec le recyclage du CO2 dont les réserves mondiales dépassent les 200 ans produits en Europe, aux USA, en Chine et Afrique devenant rentable au-delà de 110 dollars le baril, idem pour les énergies renouvelables.
Quatrièmement. La stratégie expansionniste de Gazprom, notamment à travers les nouvelles canalisations, le North et le South Stream approvisionnant l’Europe (125 milliards de mètres cubes gazeux), la Russie ayant besoin de financements, les tensions en Ukraine n’ayant en rien influé sur ses exportations en Europe où sa part de marché a été de 30% en 2013 et investissant récemment pour le marché asiatique à travers les canalisations.
Cinquièmement. Le retour sur le marché de la Libye 800.000 barils/jour actuellement, de l'Irak avec 3,7 millions de barils jour (deuxième réservoir mondial à un coût de production inférieur à 20% par rapport à ses concurrents) et de l'Iran, 2,7 millions de barils jour sont à prendre en compte. D’ailleurs avec les nouvelles découvertes dans le monde notamment en offshore notamment en Méditerranée orientale (20.000 milliards de mètres cubes gazeux expliquant en partie les tensions au niveau de cette région) et en Afrique dont le Mozambique qui pourrait être le troisième réservoir d’or noir en Afrique et les nouvelles technologies permettent l’exploitation et la réduction des coûts des gisements marginaux. Selon l’AIE, les analyses du pic hydrocarbures (pétrole-gaz conventionnel et non conventionnel à l’horizon 2020) en vogue dans les années 2009/2010 ne sont plus d’actualité.
Sixièmement, Les perspectives horizon 2017-2020 où les USA risquent de devenir exportateur en plus des nouvelles technologies poussant USA-Europe qui représente actuellement plus de 40% du PIB mondial pour une population inférieure à un milliard d’habitants à l’ efficacité énergétique, une prévision de réduction de 30%. Les tendances à sont à une nouvelle division et spécialisation internationale avec la concentration de l’industrie manufacturière forte consommatrice d’énergie en Asie qui absorbera 65% de la consommation mondiale horizon 2030, notamment l’Inde et la Chine (d’ailleurs parmi les deux premiers réservoirs mondial de gaz de schiste mais dont les importations ont dépassé celles des USA entre 2013/2014 ). Les relations clients –fournisseurs seront à leurs avantages, pour avoir des avantages comparatifs et pousseront à la baisse des prix.
Septièmement. L’occupation par les terroristes de champs pétroliers et gaziers les écoulements au marché noir notamment en Irak pour un baril entre 40/50 dollars
Commentaire