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la Grandeur de l'empires de Carthage

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  • la Grandeur de l'empires de Carthage

    Fondée par des navigateurs phéniciens à la fin du VIIe siècle avant J.-C, Carthage devient rapidement l'une des plus grandes civilisations de l'Ancien monde et de la Méditerranée. La suprématie de la ville-Etat dura 600 ans, jusqu'à ce que l'empire romain ne signe sa fin au terme des trois guerres puniques. Au cours de cette période, les bâtisseurs carthaginois construisirent des structures colossales, capables de résister à l'usure du temps et aux dégâts humains, comme les anciens Egyptiens avant eux. Ce documentaire nous raconte l'histoire de Carthage, de sa fondation à sa chute.....

    dz(0000/1111)dz

  • #2
    dommage qu'ils n'ont jamais rien écrit sur eux même , ces carthaginois.
    on aurait pu avoir leur version des faits .
    ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
    On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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    • #3
      La detruction de Carthage suite à la 3ème geurre punique, a été Totale.

      A part les vestiges du Port Punique, il ne reste presque rien de l'ancienne Carthage, la nouvelle ville romaine était construite sur les ruines de ville punique.

      La seule ville punique qui n’était pas détruite, c'est Karkouene (pointe du Cap Bon).

      Donc, il ne reste aucun livre Phénicien, les Romains ont tout brûler.
      Mais, les traductions en Latin et Grec sont parvenues jusqu’à nous..

      A titre d'exemple, les ouvrages suivants ont survécu :

      -Le Périple d'Hannon : C'est le récit de l'exploration des cotes africaines avec une description très précise jusqu'au golfe de guinée ( pour plus de détails : wiki : Hannon_(navigateur) ).

      -Magon :
      d'après wiki :
      Magon ou Mago était un érudit carthaginois du iiie ou iie siècle av. J.-C.. Il rédigea un important traité sur l’agriculture en langue punique qui fut l’une des sources les plus importantes sur le sujet pendant plusieurs siècles. Ce traité était si fameux et estimé dans l’antiquité qu’il fut sur ordre du sénat romain, après la destruction de Carthage en 146 av. J.-C. par les Romains, le seul ouvrage que ceux-ci ramenèrent à Rome1.
      La destruction de Carthage était une grande perte.
      Ce qui a résisté au feu c'est les anciennes pièces de monnaie.



      Dans la tradition orale, une phrase est parvenue jusqu’à nous (contexte : perte de la 3ème guerre punique):
      " Le feu et pas le déshonore " et ils se jettent au feu avec leurs enfants.

      Donc Bouazizi a juste ravivé une ancienne tradition ....

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      • #4
        Donc, il ne reste aucun livre Phénicien, les Romains ont tout brûler.
        les phéniciens ( nom que leur ont donnés les grecs) et les carthaginois n'ont sauf erreur rien écrit de probant sur eux même et leur histoire , ni avant Rome ni après , tout ce que l'on sait d'eux ( et des berbères également) vient de sources grecques ou romaines , les sources du vainqueur en somme , d'ou la mauvaise image dont ils bénéficient en général .

        Ce qui a résisté au feu c'est les anciennes pièces de monnaie.
        la symbolique du poisson par exemple est une survivance de l'époque carthaginoise .
        il reste des choses , mais il faut les chercher dans certaines traditions berbères des populations côtières de tunisie et d'Algérie .
        Dernière modification par xenon, 29 octobre 2014, 13h43.
        ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
        On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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        • #5
          et les carthaginois n'ont sauf erreur rien écrit de probant sur eux même et leur histoire , ni avant Rome ni après , tout ce que l'on sait d'eux ( et des berbères également) vient de sources grecques ou romaines .
          La bibliothèque de Carthage a complètement brûlé .
          Wiki :
          Avant que le feu n’ait tout ou presque détruit, Scipion Émilien fait enlever les œuvres d’art et les renvoie à leur lieu d’origine48. Elles sont ainsi dispersées vers Rome, l’Italie, la Sicile et le reste de l’Afrique48. En homme de lettres, Scipion sauve aussi le contenu des bibliothèques avant leur destruction, tout du moins celles qui n’ont pas brûlé pendant les combats, à moins que les (ou la) plus importantes bibliothèques n’aient été saisies au moment de la prise de l’agora, avant le début de l’incendie. Les livres sont partagés entre les princes numides48. Ils se perdront peu à peu, au grand désappointement des historiens53. Comme le veut le droit de la guerre, les soldats sont récompensés par le pillage de tout ce qui peut l’être54. Au chapitre des bénéfices figure la vente de la population survivante qui s’est rendue avant l’assaut final sur la colline de Byrsa48.
          Il y a des historiens qui doutent de la véracité des récits de Hannibal (les Éléphants qui ont escaladé les Alpes ...), le Périple de Hannoun..
          Mais les pièces de monnaie illustrent tous ces récits... (images existantes sur google).


          les sources du vainqueur en somme , d'ou la mauvaise image dont ils bénéficient en général
          Malheureusement, il y a du vrai, on veut faire croire que les stèles de sacrifices étaient destinées pour les animaux ....

          Wiki
          Les sources archéologiques — stèles et cippes — sont quant à elles sujettes à de multiples interprétations. Le débat a donc été longtemps vif et n’est pas encore totalement tranché entre les divers historiens qui se sont penchés sur le sujet. La plus grande prudence s’impose donc, l’historien de l’Antiquité se trouvant face à des sources écrites et archéologiques sinon divergentes, du moins soumises à interprétations.

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          • #6
            La Khomsa a traversé les ages et elle reste un symbole Fort.

            C'est le sigle du parti politique que je préfère ( Afek Tounes )

            [IMG]https://lemilieuautorise.files.**************/2014/09/afek-tounes-d8a3d981d8a7d982-d8aad988d986d8b3.jpg[/IMG]

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            • #7
              Je me demande si les tunisiens dans leur ensemble considèrent le royaume (ou l'empire) de Carthage comme un fait popre à eux, un élément (indiscociable) de leur historiographie ou bien un fait exogène, le résultat d'une invasion ou une influence étrangère en l’occurrence les phéniciens venus du moyen-orient ??

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              • #8
                Je me demande si les tunisiens dans leur ensemble considèrent le royaume (ou l'empire) de Carthage comme un fait popre à eux, un élément (indiscociable) de leur historiographie ou bien un fait exogène, le résultat d'une invasion ou une influence étrangère en l’occurrence les phéniciens venus du moyen-orient ??
                L’Afrique du nord est un métissage de plusieurs civilisations successives. (comme la majorité des peuples méditerranéens).

                Je me considère : Arabe, Berbère, Carthaginois, Romain, Turque et Indalou. .

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                • #9
                  Je me considère : Arabe, Berbère, Carthaginois, Romain, Turque et Indalou
                  ça fait du monde
                  tu as oublié français .
                  ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                  On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                  • #10
                    ça fait du monde
                    tu as oublié français .
                    Très peu,
                    On a eu des couples franco tunisiens à partir de 1965/1970.


                    Mais ce qui est vraiment bizarre, c'est que l'ADN Arabe est seulement paternel .... (c'est sérieux).

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                    • #11
                      Le métissage est une richesse (Biologiquement parlant), sans variation du patrimoine génétique, il va y avoir appauvrissement et dégradation de l'espèce.

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                      • #12
                        Je me considère : Arabe, Berbère, Carthaginois, Romain, Turque et Indalou.
                        Si par là tu veux dire que tu es la résultante de toutes les influences, entreprises et interactions bio-culturelles et civilisationnelles ayant parcouru l’Afrique du nord, tu as oublié de mentionner les vandales, les byzantins autrement dit les grecs, et les derniers en date qui ont suivi les turcs bien sûr.
                        mais ta réponse (à ma question) n'est pas directe et précise, donc évasive. ma question portait sur l'historiographie officielle et celle de l'homme de la rue. Avec les maigres connaissances que j'ai sur la Tunisie, je sais que bourguiba se considérait comme descendant direct des carthaginois et que l'historiographie nationale considérait (avec les sous-entendus sous-jacents) saint augustin comme une figure de l'histoire du pays, de même que pour massinissa, qui tous deux sont nés, ont vécu et accompli leurs œuvres de vie (lifetime actions) sur une terre qui aujourd'hui fait partie de l'Algérie, et sont donc forcément et "légalement brevetés" algériens.

                        ps : sans recherche de polémique, juste pour discuter et échanger.

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                        • #13
                          Je me considère : Arabe, Berbère, Carthaginois, Romain, Turque et Indalou.
                          même en tant que résultante, celle qui est la plus prégnante, la plus saillante, la plus présente, le plus étendue géographiquement et démographiquement, soyons honnête pour le reconnaitre c'est l'arabo-musulmane, du moins pour la Tunisie.

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                          • #14
                            Mais ce qui est vraiment bizarre, c'est que l'ADN Arabe est seulement paternel .... (c'est sérieux).
                            l'étude des haplogroupes sanguins donnent une image fiable de l'histoire des migrations des populations.
                            les haplogroupes Y définissent les lignées paternelles et les haplogroupes mitochondriales définissent les lignées maternelles.

                            Dans le cas de l’Afrique du nord et du Maghreb précisément , les grandes migrations se sont produites dans les temps néolithiques et venant principalement de la corne de l'afrique,le peuplement du Maghreb s'est constitué en ces temps et stable depuis .(haplogroupe E1B1 et ses variantes pour la lignée paternelle)
                            il y' a eu évidemment des migrations de populations dans les temps historiques,phéniciens , romains , arabes ..etc mais relativement peu nombreuse pour modifier substantiellement la fréquence des haplogroupes sanguins. .

                            par exemple pour la tunisie :
                            si on considère que le halogroupe T a été propagé par les phéniciens dans le bassin méditerranéen , sa fréquence est de 4 et 7 % dans les échantillons étudiés .

                            J1 le marqueur "Arabe" est présent à 72 % dans le yemen et 15 à 30% en tunisie

                            E1b1b le marqueur "Berbere" culmine à 80 % en Tunisie et au Maroc alors qu'il est entre 60 et 80% dans le nord de l’Algérie ,

                            http://www.eupedia.com/europe/origin...europe.shtml#T
                            ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                            On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                            • #15
                              l'holocauste romaine et découvre de nouvelles preuves

                              Surtout quand des génocides sont devenu presque une religion d’Etat !!
                              en doit cherche ces origines a traver l'histoire
                              Le premier génocide historiquement prouvé : Carthage, 146 A.J.C.

                              Delenda est Carthago, « Carthage doit être détruite ! » pourrait être la première incitation au génocide enregistrée par l’histoire.

                              Ce furent les mots de Caton le Censeur (Marcus Porcius). Un de ses derniers discours au sénat en -149, devant une délégation de Carthage, fut crucial : « Qui sont ceux qui ont souvent violé le traité ? ... Qui sont ceux qui ont fait la guerre de la manière la plus cruelle ? ... Qui sont ceux qui ont ravagé l’Italie ? Les Carthaginois. Qui sont ceux qui demandent le pardon ? Les Carthaginois. Voyez comment il convient d’accueillir leur demande. ». Les délégués carthaginois n’ont pas eu le droit de réponse. Rome a bientôt entrepris un siège de la cité la plus riche du monde qui a duré trois ans. Sur une population de 200.000, au moins 150.000 Carthaginois ont péri. Polybe, qui a participé à la campagne, a confirmé que « le nombre des morts était incroyablement élevé » et les Carthaginois « totalement exterminés ». En -146, les légions romaines conduites par Scipion Émilien, l’allié de Caton et beau-frère de son fils, ont rasé la cité, et envoyé en esclavage les 55.000 survivants, dont 25.000 femmes. Plutarque conclut : « L’annihilation de Carthage ... a été essentiellement due à l’avis et aux conseils de Caton ». Carthage est détruite et brûle pendant dix jours. La cité est rasée la même année que Corinthe. Son emplacement est maudit et l’on a longtemps affirmé que du sel y aurait été rituellement déversé pour stériliser le sol. L’ordre sénatorial était : « Il est décidé que les villes qui se sont alliées de manière constante avec l’ennemi doivent être détruites » (Appien, Histoire romaine, 8.135). Par conséquent, les Romains ont rasé cinq cités alliées de Carthage et ont exterminé leurs populations : Tunis, Bizerte, Hermaea (El-Haouaria), Néapolis (Nabeul) et Aspis (Kélibia) (Strabon, 17.3.16).
                              dz(0000/1111)dz

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