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Le FFS a poursuivi hier son programme de rencontres avec les différents partis et personnalités politiques entamé il y a une semaine autour de l'organisation de sa conférence nationale du consensus. Après le PT avant-hier, une délégation de ce parti a été reçue au siège du Mouvement populaire algérien (MPA).
Bien que certains partis affichent des réticences quant à la participation à cette importante rencontre que le FFS a décidée depuis son dernier congrès de tenir, son premier secrétaire, Mohamed Nebbou, a affirmé que les consultations autour de l'organisation de la conférence nationale du consensus se déroulaient «normalement», ajoutant que le «dialogue restera ouvert» avec les différents courants politiques en dépit du refus de certains partis de participer à cette rencontre.
A l'issue de sa rencontre avec une délégation du Mouvement populaire algérien (MPA), M. Nebbou a indiqué que l'annonce faite par la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) qui compte plusieurs partis politiques ainsi que le parti du Front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND) de ne pas prendre part à la conférence «à défaut d'une vision claire» concernant cette initiative ne le dissuaderait pas de poursuivre les consultations, soulignant que le dialogue «restera ouvert» avec les formations politiques.
Le FFS «n'a pas été contacté par ces partis» au sujet des informations rapportées dans les médias concernant leur refus de participer à la conférence nationale du consensus, a précisé M. Nebbou, indiquant que «l'initiative en est à ses premiers pas et n'a pas encore franchi le cap politique».
En effet, dans un communiqué rendu public, la CLTD a affiché certaines réticences quant à la démarche du FFS, évoquant même des «illusions», alors que le FLN et le RND auraient, selon la presse, émis des réserves et «menacent» de ne pas participer à la conférence du FFS «à défaut de vision claire».
Concernant sa rencontre avec le mouvement populaire algérien (MPA), M. Nebbou a indiqué que les deux parties «partagent nombre de points de vue», dont «l'idée d'amorcer une nouvelle étape dans la consécration de l'Etat de droit».
Pour sa part, le secrétaire général par intérim du MPA, Khaiter Baroudi, qui a reçu la délégation du FFS, le président du parti Amara Benyounès étant à l'étranger, a précisé que «les deux formations politiques ont convenu de plusieurs questions de fond à l'instar de l'impérative édification d'un Etat fort et la consécration de la liberté d'expression».
A une question sur l'adoption par les deux parties d'un double discours au sujet de la situation qui prévaut en Algérie, qualifiée de «crise» par le FFS et de «lacunes à pallier» par le MPA, M. Baroudi a précisé que la «différence réside dans la terminologie et non dans les approches».
«Nous ne pouvons parler de crise en Algérie, il est juste des lacunes que nous tentons de pallier à travers le renforcement des institutions de l'Etat», a conclu l'intervenant.
Le FFS a également été reçu hier par le Front du changement de Menasra. Il devrait se rendre aujourd'hui chez le Front El Moustakbel avant d'être l'invité jeudi du Conseil national autonome des personnels enseignants du secteur ternaire de l'éducation (CNAPESTE) et de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (LADDH).
S. M.
Le FFS a poursuivi hier son programme de rencontres avec les différents partis et personnalités politiques entamé il y a une semaine autour de l'organisation de sa conférence nationale du consensus. Après le PT avant-hier, une délégation de ce parti a été reçue au siège du Mouvement populaire algérien (MPA).
Bien que certains partis affichent des réticences quant à la participation à cette importante rencontre que le FFS a décidée depuis son dernier congrès de tenir, son premier secrétaire, Mohamed Nebbou, a affirmé que les consultations autour de l'organisation de la conférence nationale du consensus se déroulaient «normalement», ajoutant que le «dialogue restera ouvert» avec les différents courants politiques en dépit du refus de certains partis de participer à cette rencontre.
A l'issue de sa rencontre avec une délégation du Mouvement populaire algérien (MPA), M. Nebbou a indiqué que l'annonce faite par la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) qui compte plusieurs partis politiques ainsi que le parti du Front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND) de ne pas prendre part à la conférence «à défaut d'une vision claire» concernant cette initiative ne le dissuaderait pas de poursuivre les consultations, soulignant que le dialogue «restera ouvert» avec les formations politiques.
Le FFS «n'a pas été contacté par ces partis» au sujet des informations rapportées dans les médias concernant leur refus de participer à la conférence nationale du consensus, a précisé M. Nebbou, indiquant que «l'initiative en est à ses premiers pas et n'a pas encore franchi le cap politique».
En effet, dans un communiqué rendu public, la CLTD a affiché certaines réticences quant à la démarche du FFS, évoquant même des «illusions», alors que le FLN et le RND auraient, selon la presse, émis des réserves et «menacent» de ne pas participer à la conférence du FFS «à défaut de vision claire».
Concernant sa rencontre avec le mouvement populaire algérien (MPA), M. Nebbou a indiqué que les deux parties «partagent nombre de points de vue», dont «l'idée d'amorcer une nouvelle étape dans la consécration de l'Etat de droit».
Pour sa part, le secrétaire général par intérim du MPA, Khaiter Baroudi, qui a reçu la délégation du FFS, le président du parti Amara Benyounès étant à l'étranger, a précisé que «les deux formations politiques ont convenu de plusieurs questions de fond à l'instar de l'impérative édification d'un Etat fort et la consécration de la liberté d'expression».
A une question sur l'adoption par les deux parties d'un double discours au sujet de la situation qui prévaut en Algérie, qualifiée de «crise» par le FFS et de «lacunes à pallier» par le MPA, M. Baroudi a précisé que la «différence réside dans la terminologie et non dans les approches».
«Nous ne pouvons parler de crise en Algérie, il est juste des lacunes que nous tentons de pallier à travers le renforcement des institutions de l'Etat», a conclu l'intervenant.
Le FFS a également été reçu hier par le Front du changement de Menasra. Il devrait se rendre aujourd'hui chez le Front El Moustakbel avant d'être l'invité jeudi du Conseil national autonome des personnels enseignants du secteur ternaire de l'éducation (CNAPESTE) et de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (LADDH).
S. M.
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