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Mais que fait la police ?

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  • Mais que fait la police ?

    SALAM


    Environ 18 000 crimes pour le seul mois d’août dernier, soit une moyen, L’égorgement se banalise, devient même jubilatoire !


    Pas un jour ne se passe sans que les gazettes algériennes, toutes langues confondues, ne se fassent l’écho morbide et terrifiant de la recrudescence des actes de violence contre les personnes.

    Le nombre effarant des cas rapportés traduit un développement exponentiel du crime, comme en témoignent d’ailleurs les chiffres les plus récents de la police nationale. Pis encore, il est même signalé une extension de l’échelle de l’horreur, avec l’égorgement qui se banalise et qui devient même jubilatoire ! Pour les nouveaux Jacques l’Eventreur algériens, j’égorge et j’en jouis, donc j’existe !
    Les chiffres officiels de la pulsion de mort sont aussi effarants qu’effrayants : quelque dix-huit mille crimes, soit une moyenne morbide d’environ cinq cent soixante par jour, donc vingt-cinq par heure à l’échelle du territoire national et pour le seul mois d’août dernier ! Cela fait peur.

    Et si la Dgsn ne précise pas le mode opératoire des criminels, la presse livre en revanche des détails sur une tendance de plus en plus en vogue chez les assassins : l’égorgement et autre décapitation, parfois un effort d’équarrissage chez ces Landru qui utilisent couteaux de différentes sortes, mais aussi haches, hachettes et machettes. Avec, dit-on, une surexcitation et une jubilation extrêmes. La multiplication du crime par égorgement tend donc à banaliser cet acte devenu monnaie courante. Il y a même, affirme-t-on, des femmes qui en sont parfois les auteures ou les complices actives.

    La croissance de la violence contre les personnes, notamment des assassinats et surtout de l’acte abominable d’égorgement, si elle a suscité l’effroi dans les chaumières, a par ailleurs provoqué le courroux de nombre d’imams à travers le pays. Leurs sermons du vendredi ont en effet été consacrés à l’extension de l’aire et du nombre de crimes de sang.

    L’émotion et l’inquiétude sont telles que les imams en question, y compris des prêcheurs appointés par l’État, ont appelé à l’application pure et simple du «qassass» coranique, c’est-à-dire de la Loi du Talion. Cet appel à l’usage de la règle religieuse d’«œil pour œil, dent pour dent», est justifié, selon ces religieux, par l’impuissance de l’État à combattre le crime et, surtout, à ne pas réagir face à la multiplication des égorgements.

    L’émotion des imams comme celle de la presse et des citoyens est certes justifiée et certainement légitime. C’est le moins que l’on puisse dire. Mais l’appel à la vengeance et sa justification religieuse sont dangereux. Dans le sens où ils constituent une porte ouverte sur le pire : se faire justice soi-même, ce qui peut favoriser un cycle de violence rythmé par le diptyque infernal vengeance-contre-vengeance. Au mépris de la loi et dans l’irrespect de la justice.

    Pis encore, cela porterait atteinte au droit à l’exercice légitime de la violence par l’État, seul habilité à faire appliquer la loi et à faire respecter la justice. Cet appel à l’application de la Loi du Talion, en lieu et place de la loi tout court et au motif d’une supposée démission ou incapacité de l’État face au développement sans précédent des violences physiques, est à prendre très au sérieux. L’interpréter notamment comme le signe inquiétant d’une perte de confiance accrue dans les instruments de l’État chargés

    d’appliquer la loi et rendre équitablement la justice. Le comprendre aussi comme le signe d’une inquiétante anomie sociale, synonyme d’une installation dans les esprits de la culture de la loi de la jungle. Quitte à renforcer encore plus l’arsenal pénal et à veiller à ce que les juges soient impitoyables face au crime de sang, notamment quand il s’agit de meurtres par décapitation ou égorgement. La main du juge ne doit pas trembler alors et le glaive de la justice doit être impitoyable face à ceux qui manipulent couteaux et poignards comme s’il s’agissait d’user d’un coutelas de boucher le jour de l’Aïd el-Adha !

    Jusqu’à plus ample informé et à meilleur instruit au sujet de la banalisation du phénomène d’égorgement, il semble que les auteurs de ces actes, en dehors de désaxés notoires ou à identifier, soient des gens à priori normaux, monsieur tout-le-monde quoi ! Parfois, un tel acte barbare se déroule au sein même des familles où l’égorgeur occasionnel est secondé par un homme ou encore par une femme et en présence d’autres témoins.

    Mais, d’une manière plus générale, il semble être le fait d’une déréliction des déprivés, ceux que l’Islam appelle «él mousstadâafouna fil ard», tous les damnés de la terre, tous les frustrés de la modernité, les laissés pour compte de la prospérité et de la société. Leur pulsion de mort semble résulter d’un trop plein d’énergies rendues libres par, ce que Bruno Etienne appelle les «capacités contenantes de représentation».

    C’est-à-dire quand il n’y a plus rien, ni modèle politique, ni utopie, ni espoir, ni solution ; donc lorsque les représentations du possible s’arrêtent, on éclate ! Et on «éclate» d’autant plus lorsque l’école est défaillante, la famille et la mosquée qui le sont elles aussi quand l’éducation est un vain mot dans une société consumériste. Une société soumise en même temps à la banalisation de la violence dans et par les médias, notamment sur l’Internet, sphère du pire qui suscite des vocations criminelles, surtout des terroristes qui mettent en scène l’égorgement et la décapitation et la diffusent à vaste échelle.

    C’est bien évident, le trop plein de violence contenue et de frustrations accumulées entraine une rupture qui conduit à la violence, et, parfois, dans le cas de la société algérienne, à l’exercice de la violence barbare comme la décapitation et l’égorgement. Il est vrai et tout aussi regrettable que l’égorgement a toujours existé dans la société algérienne.

    Il semble même reproduire un geste atavique. Le mot «égorger» s’est transformé avec le temps en un vocable intégré jusque dans le langage courant. Souvent, en guise de menace physique, la personne en colère contre une autre souvent lui dit que si elle l’attrapait, elle l’égorgerait.

    À telle enseigne que les moudjahidine, hier, pendant la guerre d’Indépendance, égorgeaient dans le maquis et pas toujours faute de balles ou pour les économiser. Une personne égorgée d’une oreille à l’autre, les Français disaient d’elle alors, non sans cynisme grinçant, elle a le «sourire kabyle» !

    Chez les égorgeurs de maintenant, parfois la haine de soi, en dehors d’autres facteurs favorisants, se transforme en haine de l’Autre vite arbitrée par un cran d’arrêt, un «douk-douk», un «khoudmi», un banal couteau de boucher ou un poignard stylé. On a même entendu des supporters du Mouloudia d’Alger (MCA) chanter une sorte de cantique sportif qui fait l’apologie de la violence au couteau : «Mouloudia danger, yaddarbou bél khoudmi». Traduire, sans frissons dans le dos, par «les supporters du Mouloudia représentent un danger car ils n’hésitent pas à manier le couteau contre leurs adversaires». Et manifestement, ils ne sont pas les seuls.

    N. K.
    source Algerie 360*

    mais que fait donc la police ??????


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  • #2
    mais que fait donc la police ??????
    le police surveille le peuple....il a suffit que je rende visite au commissariat pour une agression une fois pour le le savoir

    ..... police de peuple ...
    Ce que je sais,c'est qu'un un homme agit toujours par intérêt à lui-même.

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