Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le Burkina Faso en plein chaos, incertitude sur le sort du président Compaoré

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le Burkina Faso en plein chaos, incertitude sur le sort du président Compaoré

    Le frère du président, François Compaoré, a été arrêté à l'aéroport de Ouagadougou, selon les informations de "l'Obs". L'Assemblée nationale a été incendiée.

    Assemblée nationale incendiée, télévision publique prise d'assaut, violences en province… Le Burkina Faso est en plein chaos, à tel point que des informations contradictoires circulent jeudi après-midi sur le sort de son président, Blaise Compaoré.

    Une source bien informée au Sénégal a indiqué à "l'Obs" que le frère du président, François Compaoré, a été arrêté à l'aéroport de la ville, tandis que le président lui-même aurait quitté la capitale. D'autres sources, contactées par RFI au sein de l'opposition, affirment que le président serait toujours retranché sans sa résidence.

    Des manifestants sont bloqués à environ 500 mètres de Kosyam, le palais présidentiel, défendu par des soldats de la garde présidentielle. Il y a eu des tirs de sommation.

    Blaise Compaoré, l'un des hommes forts d'Afrique de l'Ouest, est au pouvoir depuis 27 ans.

    Les violences ont gagné la capitale sous l'oeil de forces de l'ordre souvent passives, selon des journalistes de l'AFP. Un responsable de l'opposition a d'ailleurs assuré que l'armée s'était "soudée avec le peuple" contre le régime.

    Ouagadougou plongée dans le chaos

    A l'Assemblée nationale à Ouagadougou, plusieurs bureaux, dont celui du président du Parlement, ont été ravagés par les flammes. L'hémicycle a été mis à sac, a constaté un correspondant de l'AFP. D'épaisses fumées noires sortaient par les fenêtres brisées du Parlement.

    Auparavant, plus d'un millier de manifestants ont réussi à pénétrer dans le bâtiment et l'ont saccagé. Une vingtaine de voitures ont été incendiées, du matériel informatique a été pillé et des documents brûlés.

    Mamadou Kadré, un député de l'opposition, a affirmé à l'AFP que ses collègues de la majorité - qui avaient passé la nuit dans un hôtel voisin - ont été exfiltrés, sans plus de précision.

    Et plusieurs centaines de personnes sont entrées dans les locaux de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB), où ils ont pillé le matériel, caméras incluses, et cassé des voitures. Les manifestants sont repartis sans avoir pu pénétrer dans les studios de la RTB.

    En province aussi

    La mairie et le siège du parti présidentiel ont été incendiés à Bobo Dioulasso, deuxième ville du Burkina Faso, signe que les manifestations hostiles au président Compaoré se répandent au-delà de la capitale, ont indiqué plusieurs témoins.

    Avec la mairie et le siège du parti, des manifestants ont également brûlé le domicile du maire (pro-Compaoré) ainsi que celle du porte-parole du gouvernement Alain Edouard Traoré, originaire de la région, selon des témoins, interrogés au téléphone par l'AFP.


    Un projet pour maintenir Compaoré au pouvoir

    Les violences qui ont fait un mort ont poussé le gouvernement à annuler le vote d'une révision constitutionnelle controversée qui permettrait le maintien au pouvoir du président Blaise Compaoré.

    Le projet de loi qui a mis le feu aux poudres visait à porter de deux à trois le nombre maximum de quinquennats présidentiels.

    Le gouvernement a annoncé avoir "annulé le vote de la loi", prévu dans la matinée. "Le président doit tirer les conséquences" des manifestations, avait lancé peu auparavant Bénéwendé Sankara, l'un des leaders de l'opposition, qui avec d'autres avait appelé la population à "marcher sur le Parlement".


    Pour le régime en place depuis le putsch de 1987 dans ce pays sahélien très pauvre, c'est la crise la plus grave depuis l'immense vague de mutineries de 2011, qui avait fait trembler le pouvoir de Blaise Compaoré.

    Arrivé aux affaires il y a 27 ans, à la suite de l'assassinat de Thomas Sankara avec qui il avait pris le pouvoir quelques années auparavant, le président Compaoré devait achever l'an prochain son dernier mandat, après deux septennats (1992-2005) et deux quinquennats (2005-2015).

    L'Obs

  • #2

    Commentaire


    • #3
      كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

      Commentaire


      • #4
        Burkina Faso: le chef de l'armée annonce la dissolution du gouvernement et du Parlement

        كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

        Commentaire


        • #5
          Burkina Faso : le président Compaoré décrète l'état d'urgence

          كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

          Commentaire

          Chargement...
          X