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Salaires : ces augmentations qui aggravent les disparités

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  • Salaires : ces augmentations qui aggravent les disparités

    Irrationalité économique
    Le gouvernement Sellal vient de décider d’augmenter les salaires des policiers, des pompiers et des douaniers. Cette revalorisation des salaires intervient après la vague d’augmentations des rémunérations de différents corps de la Fonction publique en 2011 et 2012. Ajustements qui ont touché en particulier les salaires des médecins, dentistes, agents paramédicaux, agents communaux et enseignants. La question est de savoir si ces augmentations de salaire vont faire boule de neige.
    En tout état de cause, la fronde des policiers rappelle que la hausse des salaires des fonctionnaires obéit beaucoup plus aux rapports de force qu’à la rationalité économique. Elle accroît les disparités à l’intérieur de la Fonction publique, entre Fonction publique et secteur économique. En effet, un agent des corps techniques touche en 2014 quatre fois plus qu’un policier, soit un écart de plus de 400%, le salaire d’un ingénieur débutant dans le secteur économique reste proche d’un simple agent de sécurité.
    Faute de politique salariale cohérente, l’Exécutif, depuis plusieurs années, recherche par les augmentations de salaire à calmer le front social. La quête de l’efficacité, de la performance et de la productivité ne constitue pas la principale préoccupation, s’agissant des salaires.
    Les disparités dans la Fonction publique sont telles qu’aujourd’hui il devient difficile d’introduire de la cohérence dans la grille des salaires. Résultat des courses, ces écarts risquent d’alimenter la contestation sociale au cours des prochains mois, voire les prochaines années.
    En fait, l’Algérie n’a pas encore une politique salariale incitative en direction de l’amélioration de la qualité des services publics, ni dans le sens d’une plus grande compétitivité de l’économie nationale. Loin s’en faut. Pour preuve, l’État n’a exigé ces dernières années, s’agissant de l’administration ou des entreprises publiques économiques, aucune contrepartie en matière d’augmentation de la productivité ou en termes d’amélioration de la qualité des prestations lors de ses décisions de réajustement des rémunérations.
    Inversement, les salaires en Algérie demeurent non indexés à la hausse des prix. Du coup, les augmentations de salaire sont vite rattrapées par l’inflation. Tout simplement parce que la hausse des salaires ne correspond pas à une augmentation de la productivité, à une croissance de l’offre locale de produits sur le marché. Les gains des salariés sont donc annulés par ces périodiques flambées des prix des produits de large consommation.
    Même si pendant ces dix dernières années, le SNMG, en un mot le salaire minimum garanti, a été multiplié, les rémunérations restent fort modestes. La grande masse des salariés ainsi que des fonctionnaires touchent moins de 55 000 DA, le revenu de survie pour une famille de cinq personnes.
    Comment alors offrir des salaires décents à l’ensemble des salariés ? Quadrature du cercle ? Nullement. Commençons d’abord par une politique salariale dans la Fonction publique et le secteur économique fondée sur la productivité, le mérite et la performance. Elle s’insère dans une politique de ressources humaines focalisée sur le développement de la connaissance, des compétences, la formation continue. Cela devrait être accompagné d’une dynamique économique hors hydrocarbures susceptible d’atteindre un rythme soutenu de création de richesses. On verra en peu de temps ses fruits en termes d’amélioration des revenus.
    Liberté

  • #2
    Il n'y a pas que la disparité, la masse salariale augmente dangereusement et pèse de plus en plus sur le budget de l'état et le grand malheur est que ceci n'améliore en rien le niveau de vie des algériens étant donné que ces augmentations sont tout de suite neutralisées par une forte augmentation des prix et une insidieuse, mais non moins dangereuse dévaluation du dinar algérien.

    La baisse des prix du pétrole met sérieusement en danger toute l'Algérie et l'épuisement du fond de régulation des recettes signera l'arrêt de mort de l'économie nationale et ramènera le dinar vers des abîmes de change inconnus jusque là. Aujourd'hui, 1 euro vaut 154 dinars au marché parallèle, demain il pourra valoir 300 Da au marché officiel !
    Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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    • #3
      et une insidieuse, mais non moins dangereuse dévaluation du dinar algérien.

      Ce n'est pas une dévaluation du dinar mais une dépréciation.

      Ces augmentations de masse monétaires se traduisent par une forte inflation et augmentation des importations. A terme, ce n'est pas soutenable.

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      • #4
        El Bahar , mais à terme , après la baisse des prix du pétrole , le pouvoir sera obliger de dévaluer le Dinar , sinon il ne trouvera pas l'argent pour payer ses fonctionnaires ( une baisse masquée des salaires),
        Dernière modification par Iben_roched, 30 octobre 2014, 22h39.

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        • #5
          nhar yzid nsseou bouzid.
          Pour l'instant, contentons d'appeler un chat, un chat.

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          • #6
            C'est pour bientot , avec l'augmentation de la demande intérieur de l'énergie et l'augmentation du nombre de la population un baril à 80$ .......
            Moi j'attend ce jour avec impatience , je veux voir Boutef sorte de la petite porte, écrasé sous les semelles de la foule
            Dernière modification par Iben_roched, 30 octobre 2014, 21h46.

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            • #7
              Je n'ai pas de boule de cristal...pour voir quand sera la fin du pétrole.

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              • #8
                La Fed a arreté le quantitative easing et rien n'est passé ...... plutot la fin du pétrole cher

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                • #9
                  Et c'est quoi le rapport avec l'Algérie?

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                  • #10
                    Le rapport avec le prix du pétrole ; l'économie algérienne est liée à 99% au prix de l'énergie
                    Dernière modification par Iben_roched, 30 octobre 2014, 21h52.

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                    • #11
                      Ih et c'est quoi le rapport etre la suspension du quantitative easing par la Fed (même si les déclarations étaient très ambiguës) et le prix du pétrole.

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                      • #12
                        Les taux d’intérêt n'ont pas remonté ( bcp de spectaculaires achètent à crédit), tu rajoutes la guerre au berceau du pétrole ( moyen orient)
                        Cela veut dire que les prix d'après les économistes ne vont pas augmenter , tant mieux
                        Dernière modification par Iben_roched, 30 octobre 2014, 22h20.

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                        • #13
                          Je n'ai jamais lu un truc aussi brouillon que ce que tu as écris.

                          Déjà, Suspendre le quantitative easing aura forcément pour conséquence l'augmentation des taux directeur US puis l'augmentation des taux d'intérêt d'abord aux USA puis sur les marchés internationaux.

                          Ensuite, une guerre au moyen orient est synonyme de risques entourant l’approvisionnement en pétrole et donc l'augmentation du prix du baril du pétrole.

                          Qu'est ce que tu veux démontrer?

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                          • #14
                            Pour quoi le Baril a continu à chuté et pour quoi le taux n'ont pas remonté EL BAHAR,???
                            Je ne démontre rien , j'ai dit que le prix pétrole n'augmentera pas , et l'Algérie a une avenir noir
                            Dernière modification par Iben_roched, 30 octobre 2014, 22h07.

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                            • #15
                              L'économie est un ensemble complexe. L'évolution est la résultante de plusieurs facteurs et ce n'est rarement de l'instantanée. Donc, je n'ai fait que démenti ton analyse en se basant sur deux évènements.

                              Quand la Fed a annoncé la suspension (ambigüe) du QE?
                              La guerre au moyen orient ne date pas d'aujourd'hui. La coallition contre Daesh est dans la continuité de la crise syrienne.

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