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La guerre de libération c'est aussi...

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    La nature a horreur du vide et l'histoire n'aime pas les pages blanches

    (Ce qui suit n'est pas de moi)





    Messali El Hadj

    A la veuille de la commémoration du 60éme anniversaire du déclenchement de la Révolution algérienne, je voudrais rendre un hommage particulier à un Grand Homme qui a consacré sa vie durant au mouvement national. Il s’agit de Messali El Hadj. Ce controversé acteur de notre Glorieuse révolution est le père du nationalisme pour certains et un traitre pour d’autres. Mais qu’a-t-il fait au juste pour être jeté aux oubliettes de l’Histoire ? D’abord, voyant qui est ce personnage.
    Messali Hadj ou Ahmed Mesli est né à Tlemcen le 16 mai 1898 et mort à Gouvieux, dans l’Oise, le 3 juin 1974. C’est un homme politique algérien qui réclama dès 1927 l'indépendance de l'Algérie. Messali Hadj est le fondateur des premières organisations indépendantistes algériennes, il est nommé secrétaire de l'Étoile nord-africaine (ENA), après sa dissolution, Messali fonde en 1937 le Parti du peuple algérien (PPA). Après son interdiction par la France, il fonde le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) en 1946, viviers dans lesquels vont naître les cadres de la lutte de libération nationale, et il sera le chef national de l'Organisation spéciale, la branche armée du PPA clandestine créée lors du congrès du MTLD. Au déclenchement de la Révolution par les dissidents du MTLD et la création du FLN sans son approbation, Messali Hadj fonde en 1954, le Mouvement national algérien (MNA) et s'oppose au Front de libération nationale militairement. Il est vrai qu’on peut reprocher à Messali son autoritarisme, son « zaïmisme » et son culte de personnalité, mais ce qu’on lui a reproché le plus, c’est d’avoir opposé une résistance armée grâce à son mouvement militaire.
    Mais en raisonnant un petit peu, et en nous mettant à la place de Messali, qu’aurions nous fait ? En nous projetant en 1954, qui connaissait à ce moment là, les 09 Historiques qui avaient déclenché la Révolution ? A cette époque, pour le Peuple algérien, Messali était le grand chef et son mouvement son seul représentant. Logiquement, c’est à ces jeunes révolutionnaires de rejoindre Messali et de continuer le combat sous sa bannière. Dans une Révolution, il y a toujours des « dégâts collatéraux ». Le MNA a commis des crimes, mais le FLN aussi. Le Colonel Amirouche n’a-t-il pas liquidé des centaines de jeunes recrues, suite à l’affaire dite « la bleuite », ou le colonel Mohamedi Saïd n’a-t-il pas ordonné le massacre de Melouza ? Abane Ramdane n’a-t-il pas été assassiné par les siens ? Leurs actions font-elles d’eux des traitres ?
    Messali est un patriote, ce n’est pas un traitre. C’est le FLN qui nous l’a présenté comme un traitre ; comme il l’a fait pour Benbella, Ait Ahmed, Boudiaf ; bref, tous les véritables militants.
    Ma conviction c’est qu’en 1954, de braves et courageux patriotes ont déclenché la Révolution sous la bannière du FLN, d’autres braves et courageux patriotes ont fait la même chose sous la bannière du MNA. Les deux ont eu leurs héros et leurs martyrs et les deux ont commis des erreurs. Parmi les militants et les djounouds de ces deux mouvements de libération, il y a eu des traitres et des harkis qui se sont éliminés d'eux même, mais de grâce, ne condamnant pas un mouvement nationaliste parce qu’il n’a pas rallié le FLN pour des considérations purement politiques. Un jour viendra ou les dossiers de la Révolution seront ouverts et chaque acte (bon ou mauvais) sera connu de tous. Qui aurait pensé qu'un jour Messali Hadj soit réhabilité par un président de la République et son nom donné à l'aéroport de Tlemcen? Parce qu’au fond de lui même il sait que ce Grand homme a consacré toute sa vie à sa patrie. Allah yarham chouhada.[/IMG]Messali El Hadj
    A la veuille de la commémoration du 60éme anniversaire du déclenchement de la Révolution algérienne, je voudrais rendre un hommage particulier à un Grand Homme qui a consacré sa vie durant au mouvement national. Il s’agit de Messali El Hadj. Ce controversé acteur de notre Glorieuse révolution est le père du nationalisme pour certains et un traitre pour d’autres. Mais qu’a-t-il fait au juste pour être jeté aux oubliettes de l’Histoire ? D’abord, voyant qui est ce personnage.
    Messali Hadj ou Ahmed Mesli est né à Tlemcen le 16 mai 1898 et mort à Gouvieux, dans l’Oise, le 3 juin 1974. C’est un homme politique algérien qui réclama dès 1927 l'indépendance de l'Algérie. Messali Hadj est le fondateur des premières organisations indépendantistes algériennes, il est nommé secrétaire de l'Étoile nord-africaine (ENA), après sa dissolution, Messali fonde en 1937 le Parti du peuple algérien (PPA). Après son interdiction par la France, il fonde le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) en 1946, viviers dans lesquels vont naître les cadres de la lutte de libération nationale, et il sera le chef national de l'Organisation spéciale, la branche armée du PPA clandestine créée lors du congrès du MTLD. Au déclenchement de la Révolution par les dissidents du MTLD et la création du FLN sans son approbation, Messali Hadj fonde en 1954, le Mouvement national algérien (MNA) et s'oppose au Front de libération nationale militairement. Il est vrai qu’on peut reprocher à Messali son autoritarisme, son « zaïmisme » et son culte de personnalité, mais ce qu’on lui a reproché le plus, c’est d’avoir opposé une résistance armée grâce à son mouvement militaire.
    Mais en raisonnant un petit peu, et en nous mettant à la place de Messali, qu’aurions nous fait ? En nous projetant en 1954, qui connaissait à ce moment là, les 09 Historiques qui avaient déclenché la Révolution ? A cette époque, pour le Peuple algérien, Messali était le grand chef et son mouvement son seul représentant. Logiquement, c’est à ces jeunes révolutionnaires de rejoindre Messali et de continuer le combat sous sa bannière. Dans une Révolution, il y a toujours des « dégâts collatéraux ». Le MNA a commis des crimes, mais le FLN aussi. Le Colonel Amirouche n’a-t-il pas liquidé des centaines de jeunes recrues, suite à l’affaire dite « la bleuite », ou le colonel Mohamedi Saïd n’a-t-il pas ordonné le massacre de Melouza ? Abane Ramdane n’a-t-il pas été assassiné par les siens ? Leurs actions font-elles d’eux des traitres ?
    Messali est un patriote, ce n’est pas un traitre. C’est le FLN qui nous l’a présenté comme un traitre ; comme il l’a fait pour Benbella, Ait Ahmed, Boudiaf ; bref, tous les véritables militants.
    Ma conviction c’est qu’en 1954, de braves et courageux patriotes ont déclenché la Révolution sous la bannière du FLN, d’autres braves et courageux patriotes ont fait la même chose sous la bannière du MNA. Les deux ont eu leurs héros et leurs martyrs et les deux ont commis des erreurs. Parmi les militants et les djounouds de ces deux mouvements de libération, il y a eu des traitres et des harkis qui se sont éliminés d'eux même, mais de grâce, ne condamnant pas un mouvement nationaliste parce qu’il n’a pas rallié le FLN pour des considérations purement politiques. Un jour viendra ou les dossiers de la Révolution seront ouverts et chaque acte (bon ou mauvais) sera connu de tous. Qui aurait pensé qu'un jour Messali Hadj soit réhabilité par un président de la République et son nom donné à l'aéroport de Tlemcen? Parce qu’au fond de lui même il sait que ce Grand homme a consacré toute sa vie à sa patrie. Allah yarham chouhada.
    Curriculum vitæ : "Je suis né et depuis... j'improvise !!"
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