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La France demande des explications à Israël après un incident avec les casques bleus français au Liban
LEMONDE.FR avec AFP | 09.11.06 | 13h14 • Mis à jour le 09.11.06 | 19h56
Le survol d'une position de casques bleus français au Liban par l'aviation israélienne, qui a failli provoquer une riposte, selon les autorités françaises, n'était "pas agressif" et a été "mal interprété par la force française", a assuré, jeudi 9 novembre, l'ambassadeur d'Israël à Paris, Daniel Shek, convoqué un peu plus tôt au ministère des affaires étrangères.
Mercredi soir, à l'Assemblée nationale, la ministre de la défense française, Michèle Alliot-Marie, a déclaré que des avions de chasse israéliens avaient menacé une position des forces françaises de la Finul, la Force intérimaire des Nations unies au Liban, le 31 octobre. "A deux secondes près, il y avait un tir contre les avions qui menaçaient directement nos forces", a-t-elle expliqué. Mme Alliot-Marie a précisé que les F-15 israéliens s'étaient "présentés en piqué" avant de redresser immédiatement leur trajectoire, "ce qui est d'une façon extrêmement claire une posture d'attaque".
La Finul a confirmé l'incident, en soulignant qu'il s'agissait d'une "provocation de l'armée israélienne". "L'appareil a effectué un simulacre d'attaque. Heureusement nos hommes ont gardé leur sang-froid et ont compris qu'il s'agissait d'une provocation", a déclaré un officier supérieur français de la force onusienne.
CRITIQUES CROISSANTES
De son côté, le porte-parole militaire israélien a rejeté les affirmations françaises, en assurant que "l'armée de l'air israélienne n'effectue jamais de survols offensifs au-dessus du sud du Liban". "Nous n'avons pas connaissance de l'incident", a-t-il ajouté jeudi.
Les survols que l'armée israélienne mène au Liban, en dépit du cessez-le-feu entre l'Etat hébreu et le Hezbollah libanais en vigueur depuis le 14 août, suscitent des critiques croissantes de la part de la communauté internationale. Tsahal a affirmé à plusieurs reprises qu'elle se réservait le droit d'effectuer des vols de "collecte d'information" au-dessus du Liban.
Jeudi, d'après l'armée libanaise, ces vols se poursuivaient. Douze chasseurs bombardiers israéliens ont survolé à haute altitude la localité côtière de Naqoura, où se trouve le quartier général de la Finul, puis des régions du sud Liban, avant de passer à basse altitude au-dessus de Baalbeck, dans l'est du Liban.
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Israel cherche a faire partir les casques bleus pour continuer ses agressions sans témoins.
LEMONDE.FR avec AFP | 09.11.06 | 13h14 • Mis à jour le 09.11.06 | 19h56
Le survol d'une position de casques bleus français au Liban par l'aviation israélienne, qui a failli provoquer une riposte, selon les autorités françaises, n'était "pas agressif" et a été "mal interprété par la force française", a assuré, jeudi 9 novembre, l'ambassadeur d'Israël à Paris, Daniel Shek, convoqué un peu plus tôt au ministère des affaires étrangères.
Mercredi soir, à l'Assemblée nationale, la ministre de la défense française, Michèle Alliot-Marie, a déclaré que des avions de chasse israéliens avaient menacé une position des forces françaises de la Finul, la Force intérimaire des Nations unies au Liban, le 31 octobre. "A deux secondes près, il y avait un tir contre les avions qui menaçaient directement nos forces", a-t-elle expliqué. Mme Alliot-Marie a précisé que les F-15 israéliens s'étaient "présentés en piqué" avant de redresser immédiatement leur trajectoire, "ce qui est d'une façon extrêmement claire une posture d'attaque".
La Finul a confirmé l'incident, en soulignant qu'il s'agissait d'une "provocation de l'armée israélienne". "L'appareil a effectué un simulacre d'attaque. Heureusement nos hommes ont gardé leur sang-froid et ont compris qu'il s'agissait d'une provocation", a déclaré un officier supérieur français de la force onusienne.
CRITIQUES CROISSANTES
De son côté, le porte-parole militaire israélien a rejeté les affirmations françaises, en assurant que "l'armée de l'air israélienne n'effectue jamais de survols offensifs au-dessus du sud du Liban". "Nous n'avons pas connaissance de l'incident", a-t-il ajouté jeudi.
Les survols que l'armée israélienne mène au Liban, en dépit du cessez-le-feu entre l'Etat hébreu et le Hezbollah libanais en vigueur depuis le 14 août, suscitent des critiques croissantes de la part de la communauté internationale. Tsahal a affirmé à plusieurs reprises qu'elle se réservait le droit d'effectuer des vols de "collecte d'information" au-dessus du Liban.
Jeudi, d'après l'armée libanaise, ces vols se poursuivaient. Douze chasseurs bombardiers israéliens ont survolé à haute altitude la localité côtière de Naqoura, où se trouve le quartier général de la Finul, puis des régions du sud Liban, avant de passer à basse altitude au-dessus de Baalbeck, dans l'est du Liban.
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Israel cherche a faire partir les casques bleus pour continuer ses agressions sans témoins.