Vous avez cru voir bouger quelque chose sur le mur ? C’est grâce à A.L. Crego, photographe et caméraman espagnol qui crée des gifs fantaisistes en se basant sur ce qu’il voit dans la rue. A travers son regard, les immeubles poussent tout seul, les fenêtres se déplacent et le paysage urbain devient quelque chose qu'on a envie de regarder... en boucle.
Surtout, sur son Tumblr, A.L. Crego insuffle de la vie aux oeuvres de street art. Ici, un petit garçon tire sur une corde qui allume le jour et la nuit, là, une personne se jette à l’eau en même temps qu’un globe terrestre, ailleurs, un homme agenouillé s’apprête à frapper une grenade avec sa canne de billard.
"Avant de prendre des photos et des vidéos, j’ai toujours apprécié le street art, mais de manière passive", indique au "Nouvel Observateur" Adrián López Crego, 27 ans. "Pendant six ans, j’ai pris des photos, mais cela ne fait que deux mois que j’ai commencé à les animer."
"Un jour, après avoir expérimenté les cinemagraphs, j’ai essayé d’animer une de mes photos", raconte ce résident de La Corogne. "Le résultat m’a beaucoup surpris, parce que le mouvement ajoutait du sens à l’oeuvre originale. Je pense que c’est ce qui fait le succès de ce format. Nous sommes habitués à regarder des photos immobiles et lorsque nous voyons du mouvement, c’est inattendu.
Quand j’ai conçu ça, je me suis dit que c’était comme animer 'les murs de l’internet'. Je ne peux pas les faire bouger dans la rue, mais dans l’espace virtuel je peux leur donner un autre sens."
A.L. Crego explique qu’au début, il n’animait que les oeuvres qui se trouvaient dans sa ville, principalement celles de ErrE et de Liqen, qu'il a lui-même photographié. "Puis, en l’absence d’autres oeuvres de qualité, j’ai commencé à réaliser des gifs en me basant sur les images d'artistes à travers le monde entier", explique-t-il, précisant qu'il demande toujours l'autorisation à l'auteur du tag avant de travailler dessus.
L’idée fait penser aux réalisations d'INSA, un artiste américain qui photographie chaque étape des fresques qu’il peint, avant de transformer la progression en gifs. Mais A.L. Crego assure ne pas avoir eu vent de son existence avant de démarrer sa série. "L'inspiration me vient d’artistes qui ont commencé à travailler avec le format gif, réalisant des timelapses et hyperlapses, comme Micaël Reynaud, Erdal Inci, Rasalo et beaucoup d’autres", déclare-t-il.
Quand on lui demande si le gif est de l'art, A.L. Crego répond par un "grand oui". Il voit déjà des gifs pour les couvertures d’albums de musique dans les boutiques en ligne type iTunes, les posters de films ou la publicité. "Les journaux pourraient aussi le faire", s’emballe-t-il. "Dans chaque article avec une photo, on pourrait placer un QR code à scanner pour voir le gif animé correspondant. Ce ne serait pas génial ?"
Nouvelobs
Surtout, sur son Tumblr, A.L. Crego insuffle de la vie aux oeuvres de street art. Ici, un petit garçon tire sur une corde qui allume le jour et la nuit, là, une personne se jette à l’eau en même temps qu’un globe terrestre, ailleurs, un homme agenouillé s’apprête à frapper une grenade avec sa canne de billard.
"Avant de prendre des photos et des vidéos, j’ai toujours apprécié le street art, mais de manière passive", indique au "Nouvel Observateur" Adrián López Crego, 27 ans. "Pendant six ans, j’ai pris des photos, mais cela ne fait que deux mois que j’ai commencé à les animer."
"Un jour, après avoir expérimenté les cinemagraphs, j’ai essayé d’animer une de mes photos", raconte ce résident de La Corogne. "Le résultat m’a beaucoup surpris, parce que le mouvement ajoutait du sens à l’oeuvre originale. Je pense que c’est ce qui fait le succès de ce format. Nous sommes habitués à regarder des photos immobiles et lorsque nous voyons du mouvement, c’est inattendu.
Quand j’ai conçu ça, je me suis dit que c’était comme animer 'les murs de l’internet'. Je ne peux pas les faire bouger dans la rue, mais dans l’espace virtuel je peux leur donner un autre sens."
A.L. Crego explique qu’au début, il n’animait que les oeuvres qui se trouvaient dans sa ville, principalement celles de ErrE et de Liqen, qu'il a lui-même photographié. "Puis, en l’absence d’autres oeuvres de qualité, j’ai commencé à réaliser des gifs en me basant sur les images d'artistes à travers le monde entier", explique-t-il, précisant qu'il demande toujours l'autorisation à l'auteur du tag avant de travailler dessus.
L’idée fait penser aux réalisations d'INSA, un artiste américain qui photographie chaque étape des fresques qu’il peint, avant de transformer la progression en gifs. Mais A.L. Crego assure ne pas avoir eu vent de son existence avant de démarrer sa série. "L'inspiration me vient d’artistes qui ont commencé à travailler avec le format gif, réalisant des timelapses et hyperlapses, comme Micaël Reynaud, Erdal Inci, Rasalo et beaucoup d’autres", déclare-t-il.
Quand on lui demande si le gif est de l'art, A.L. Crego répond par un "grand oui". Il voit déjà des gifs pour les couvertures d’albums de musique dans les boutiques en ligne type iTunes, les posters de films ou la publicité. "Les journaux pourraient aussi le faire", s’emballe-t-il. "Dans chaque article avec une photo, on pourrait placer un QR code à scanner pour voir le gif animé correspondant. Ce ne serait pas génial ?"
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