Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Qui se souvient de Kamel Amzal, la première victime des islamistes radicaux en Algérie ?

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Qui se souvient de Kamel Amzal, la première victime des islamistes radicaux en Algérie ?

    Il y a trente-deux ans, les extrémistes islamistes algériens ont inauguré leur série noire des crimes abjects, sous le regard indifférent des autorités algériennes de l’époque. Kamel Amzal, un jeune étudiant âgé de 20 ans, originaire de Ain El Hammam, militant démocrate et berbéristes, a été cruellement assassiné à coups de sabres par une horde d’extrémistes religieux. Ce lâche crime est perpétré à l’intérieur de la cité universitaire de Ben Aknoun, à Alger, le 02 novembre 1982. Un lieu de savoir violé par des militants obscurantistes, partisans d’une pensée rétrograde qui veulent transformer en lieu de prédilection à leur idéologie.
    Motif de son assassinat ? Kamel Amzal placardait les affiches d’un appel à une réunion générale pour élire, démocratiquement, un comité de la cité universitaire. Kamel Amzal s’était attiré ainsi les foudres des étudiants religieux et radicaux qui ne voyaient pas d’un bon oeil son rôle actif lors des événements du Printemps Berbère en 1980. Ce jeune étudiant en deuxième année interprétariat (langue espagnole), avec ses compagnons démocrates, tels feu Mustapha Bacha ou Chawki Salhi, s’opposaient au diktat des étudiants islamistes qui voulaient imposer leur idéologie dans la cité universitaire de Ben Aknoun.
    La veille de son assassinat, une lettre de menace a été retrouvée sous la porte de sa chambre. Kamel Amzal n’a pas cédé au chantage de ses détracteurs, et il tenait à y faire face en affichant l’appel à la réunion durant laquelle devait être élu, de manière démocratique, le comité de la cité universitaire. Ce geste fera du jeune Kamel une privilégiée des groupes radicaux. Et c’est ainsi qu’un jour de 2 novembre, un groupe armé de sabres, de poignards et de barres de fer s’en prend violemment à lui. Sous des cris d’Allahou Akbar, ils lui ont retirés sa chemise pour lui planter un sabre dans le ventre. Le jeune Kamel décède sur le coup.
    Le pouvoir algérien de l’époque, qui tolérait l’islamisme radical pour contrecarrer le mouvement démocrate et berbériste né après le printemps berbère de 1980, n’a pas puni ce crime abject. En effet, après l’assassinat de Kamel Amzal, 23 individus ont été arrêtés par les forces de sécurité, parmi eux un certain Abassi Madani, le fondateur et numéro 1 de l’ex-FIS. Ils ont été relâchés après un procès qualifié de « simulacre » par les défenseurs des droits de l’homme. Seul un terroriste a été condamné à une peine dérisoire de 8 ans de prison ferme, pour assassinat avec préméditation ! Mais Lassouli Fatah Allah a été gracié deux ans plus tard par le défunt président Chadli. Lassouli, l’assassin de Kamel Amzal a rejoint le parti de FIS, et il fut même élu dans une APC remportée par parti Islamiste qui voulait instaurer la Charia en Algérie. Après les événements de 1992, Fatah Allah a rejoint les groupes terroriste sanguinaires dans les années 90. Il a été assassiné, paradoxalement, dans la wilaya de Tizi-Ouzou lors d’une embuscade de l’Armée nationale populaire alors qu’il était en déplacement avec ses acolytes dans le maquis de Yakourène.
    Arezki IBERSIENE

  • #2
    Ce lâche crime est perpétré à l’intérieur de la cité universitaire de Ben Aknoun, à Alger, le 02 novembre 1982.
    Le premier d'une longue suite! Qui ne voit pas sa fin même de nos jours!... Les Islamo-terroristes n'ont pas d'autre mode d'expression, sinon la lâcheté!
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

    Commentaire


    • #3
      Le premier d'une longue suite! Qui ne voit pas sa fin même de nos jours!... Les Islamo-terroristes n'ont pas d'autre mode d'expression, sinon la lâcheté!
      Sinon , avec l'aliénation des consciences à travers la démultiplication des mosquées , notamment en Kabylie surtout .

      Après les événements de 2001) , on a reconnue notre nature de Berbères , mais des Berbères arabisés par l'islam ...

      En un sens on ne voulait pas être des arabes musulmans , on est devenus des musulmans arabes ! ...
      Dernière modification par arrezki, 03 novembre 2014, 21h10.

      Commentaire


      • #4
        En un sens on ne voulait pas être des arabes musulmans , on est devenus des musulmans arabes ! .
        Parle pour ta personne. Enlève le 'On' !
        Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

        Commentaire


        • #5
          [QUOTE]
          Parle pour ta personne. Enlève le 'On' !
          Non , dans le cas de l'Algérien (ne) ,qui tien à sa dignité et à son authenticité , le "on " est tout indiquer !
          Dernière modification par arrezki, 03 novembre 2014, 21h18.

          Commentaire


          • #6
            Amzal!
            un nom trés présent au Maroc!!oeilfermé

            Commentaire


            • #7
              Le pouvoir algérien de l’époque, qui tolérait l’islamisme radical pour contrecarrer le mouvement démocrate et berbériste né après le printemps berbère de 1980
              C'était un crime abject et il y eu une grande marche pour le condamner. Il convient néanmoins de nuancer certaines choses :

              1)- Une faction importante du pouvoir avait effectuement misé sur les Ikhwa mais ce n'était pas, en premier lieu, pour contrer un mouvement berbéresite, qui était de proportion modeste et géographiquement limité, mais pour lutter contre une extrême gauche active dans les universités et en voie de popularisation (les initiatives telle que le volontariat l'on faite sortir de l'université par exemple).

              2)- Aussi abject et condamnable que fut ce crime, il ne faut pas verser dans la mythologie. Ce crime est une illustration tragique des tensions idéologiques qui regagnaient dans les universités algériennes à l'époque. Des bastons il y en a eu à cette époque et il y en a eu quand j'étais étudiant. Ce n'est pas une spécificité de notre pays (Paris en a connu pas mal entre le GUD et les gauchos) ou de notre époque (Rabelais rend compte de la turbulence des étudiants...).


              3)- Parler d'une lutte entre islamistes et démocrates à l'époque est ridicule. Tous bords confondus, ils se méfiaient tous du système démocratique (pour des raisons différentes).


              Allah Yerhamou ainsi que toutes les personnes décédées dans nos universités et ailleurs.
              Dernière modification par Dandy, 10 novembre 2014, 01h52.

              Commentaire


              • #8
                Il a été assassiné, paradoxalement, dans la wilaya de Tizi-Ouzou lors d’une embuscade de l’Armée nationale populaire alors qu’il était en déplacement avec ses acolytes dans le maquis de Yakourène.
                On n'assassine pas des barbares , on les élimine ya si Said .

                Encore un blog que tu es parti chercher on ne se sait où .
                " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

                Commentaire


                • #9
                  Azul Dandy

                  Allah Yerhamou ainsi que toutes les personnes décédées dans nos universités et ailleurs.
                  Il existe peu de familles qui n'ont pas été touchées par cette décennie noire, paix à leurs âmes ....
                  Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                  Commentaire

                  Chargement...
                  X