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Burikina Faso, un "Dien Bien Phu" contemporun ?
Les évènements internationaux s'enchainent et se bousculent, et nous avons vécu en octobre 2014 en Afrique un évènement majeur au Burkina Faso, le renversement par la rue d'un dictateur qui est resté 27 ans au pouvoir, lui-même arrivé par un coup d'état. Ce qui est arrivé au Burkina Faso est significatif à plus d'un titre, il démontre l'usure du pouvoir, et son aveuglement. Il démontre aussi qu'un régime qui est hermétique au changement, risque de subir l'humiliation ultime, celle d'être renvoyé comme un mal propre de son pays.
La situation de l'Algérie est certes différente, possède son propre calendrier politique, mais elle ne saurait être complétement détachée de ce qui arrive dans son environnement immédiat, en Tunisie, au Mali, en Lybie, au Burkina Faso, et ailleurs dans le monde, où l'aspiration au changement se conjugue avec des révolutions populaires, même insufflés ici et là, qui balayent d'un revers l'ordre établis. A n'en prendre garde, ce qui arrive dans l'environnement immédiat de l'Algérie est annonciateur d'une lame de fond, qui à s'y méprendre, risque de balayer les acquis chèrement payés de ce pays et de son peuple, qui a des aspirations nouvelles, et une demande présente de changement de paradigmes politiques. Qu'une partie de la population algérienne ne demande que bienêtre, qu'une autre partie ne demande que sécurité et stabilité, on ne peut ignorer les défis majeurs que devra relever ce pays qui incontestablement réclame un changement de système politique. A n'en prendre garde, à sur estimer sa capacité de répression politique, le régime algérien risque de subir les affres d'un changement radical, s'il ne sait pas correctement saisir les occasions historiques qui se présentent, où une opposition responsable voudrait accompagner des changements ordonnés et réfléchis, dans un processus de transition politique dosé et maitrisé qui sauvegarde la paix et la stabilité du pays.
La révolution du Burkina Faso, comme celle de l'Egypte, sont des leçons de ce qui peut arriver à ce pays. L'Egypte où la lutte d'appareil a balayé les moukhabarates, pour accoucher d'une dictature militaire qui a su étouffer les aspirations démocratiques du pays, et le Burkina Faso, où les militaires qui s'évertuent à prendre le pouvoir, sont contestés et sont sommés de négocier une paix sous la pression de la rue. Au lendemain du 1er novembre, on ne saurait ne pas avoir une pensée profonde pour un évènement annonciateur du 1er novembre 1954 : "Dien Bien Phu"
Les évènements internationaux s'enchainent et se bousculent, et nous avons vécu en octobre 2014 en Afrique un évènement majeur au Burkina Faso, le renversement par la rue d'un dictateur qui est resté 27 ans au pouvoir, lui-même arrivé par un coup d'état. Ce qui est arrivé au Burkina Faso est significatif à plus d'un titre, il démontre l'usure du pouvoir, et son aveuglement. Il démontre aussi qu'un régime qui est hermétique au changement, risque de subir l'humiliation ultime, celle d'être renvoyé comme un mal propre de son pays.
La situation de l'Algérie est certes différente, possède son propre calendrier politique, mais elle ne saurait être complétement détachée de ce qui arrive dans son environnement immédiat, en Tunisie, au Mali, en Lybie, au Burkina Faso, et ailleurs dans le monde, où l'aspiration au changement se conjugue avec des révolutions populaires, même insufflés ici et là, qui balayent d'un revers l'ordre établis. A n'en prendre garde, ce qui arrive dans l'environnement immédiat de l'Algérie est annonciateur d'une lame de fond, qui à s'y méprendre, risque de balayer les acquis chèrement payés de ce pays et de son peuple, qui a des aspirations nouvelles, et une demande présente de changement de paradigmes politiques. Qu'une partie de la population algérienne ne demande que bienêtre, qu'une autre partie ne demande que sécurité et stabilité, on ne peut ignorer les défis majeurs que devra relever ce pays qui incontestablement réclame un changement de système politique. A n'en prendre garde, à sur estimer sa capacité de répression politique, le régime algérien risque de subir les affres d'un changement radical, s'il ne sait pas correctement saisir les occasions historiques qui se présentent, où une opposition responsable voudrait accompagner des changements ordonnés et réfléchis, dans un processus de transition politique dosé et maitrisé qui sauvegarde la paix et la stabilité du pays.
La révolution du Burkina Faso, comme celle de l'Egypte, sont des leçons de ce qui peut arriver à ce pays. L'Egypte où la lutte d'appareil a balayé les moukhabarates, pour accoucher d'une dictature militaire qui a su étouffer les aspirations démocratiques du pays, et le Burkina Faso, où les militaires qui s'évertuent à prendre le pouvoir, sont contestés et sont sommés de négocier une paix sous la pression de la rue. Au lendemain du 1er novembre, on ne saurait ne pas avoir une pensée profonde pour un évènement annonciateur du 1er novembre 1954 : "Dien Bien Phu"