Après la réédition de "Rue des Tambourins", mis en librairie au début de l’été dernier, un autre livre de Taos Amrouche vient d’être publié en coédition Joëlle Losfeld/ IMEC (Institut Mémoires de l’édition contemporaine).
Titrée “Carnets intimes”, cette œuvre de 380 pages est un montage de recoupements de l’auteur entre les années 1953 et 1960. Sublime dans ses retranscriptions, elle a eu la faculté de convertir ses pulsions, parfois autodestructrices, en “ciment” créatif. Dans ce journal intime, entamé alors qu’elle avait 40 ans, elle a préféré se confier à sa plume pour retracer ses moments énamourés et de bonheur et des passages d’abattement.
En demi-teinte, elle a relaté le coup de cœur pour l’écrivain français, d’origine italienne, Jean Giono, alors qu’elle était mariée au peintre André Bourdil. Une relation marquée par un bien-être mêlé à des moments de controverse, d’incrédulité et d’appréhension. Une affinité ardente qui a eu un aboutissement triste.
Elle a ainsi mis sa sensibilité au service de son œuvre pour partager ses tourments avec le monde, voire avec ceux qui n’ont ni vu ni senti ce qui couvait en son for intérieur. Néanmoins, Taous Amrouche a, à travers cette œuvre, mis en exergue tout ce qui faisait partie de son âme : sa relation avec Jean Giono, son idolâtrie pour l’écriture, sa ferveur pour les chants et poèmes de la Kabylie et, à plus fort degré, son engagement pour la métempsycose de la langue amazighe.
Source: Liberté
Titrée “Carnets intimes”, cette œuvre de 380 pages est un montage de recoupements de l’auteur entre les années 1953 et 1960. Sublime dans ses retranscriptions, elle a eu la faculté de convertir ses pulsions, parfois autodestructrices, en “ciment” créatif. Dans ce journal intime, entamé alors qu’elle avait 40 ans, elle a préféré se confier à sa plume pour retracer ses moments énamourés et de bonheur et des passages d’abattement.
En demi-teinte, elle a relaté le coup de cœur pour l’écrivain français, d’origine italienne, Jean Giono, alors qu’elle était mariée au peintre André Bourdil. Une relation marquée par un bien-être mêlé à des moments de controverse, d’incrédulité et d’appréhension. Une affinité ardente qui a eu un aboutissement triste.
Elle a ainsi mis sa sensibilité au service de son œuvre pour partager ses tourments avec le monde, voire avec ceux qui n’ont ni vu ni senti ce qui couvait en son for intérieur. Néanmoins, Taous Amrouche a, à travers cette œuvre, mis en exergue tout ce qui faisait partie de son âme : sa relation avec Jean Giono, son idolâtrie pour l’écriture, sa ferveur pour les chants et poèmes de la Kabylie et, à plus fort degré, son engagement pour la métempsycose de la langue amazighe.
Source: Liberté
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