Des espèces de mérou et de la badèche échouent sur les côtes de Tipasa et d’Azeffoun (wilaya de Tizi Ouzou) depuis près de deux semaines.
Selon le président de l’Association de protection et d’orientation des consommateurs et de l’environnement (Apoce), Mustapha Zebdi, ces espèces de poisson sont retrouvées mortes sur les plages pour des raisons inconnues. « Au début, les pêcheurs nous ont dit que c’était dû à la pollution.
Mais comme le taux de mortalité de ces espèces est en hausse, ils ont avancé l’hypothèse d’un virus, le betanodavirus, qui serait à l’origine de ce phénomène », rapporte-t-il, en appelant les citoyens à ne pas consommer ces poissons même vivants qui peuvent avoir été infectés.
Si les poissons échoués présentent des cavités abdominales gonflées, des yeux opaques et une nécrose cutanée, il ne faut absolument pas les consommer. Le premier représentant de l’Apoce fait part d’autres espèces touchées par ce phénomène, et ce, en se référant aux dires de certains pêcheurs qui auraient constaté les mêmes symptômes chez d’autres types de poisson. Selon un pêcheur de Bouharoun, le décès du mérou bleu peut être lié aux explosions à la dynamite effectuées par certains sardiniers, à la pêche côtière des gros chalutiers ou à la pollution.
« Les sardiniers utilisent la dynamite. Les chalutiers peuvent aussi avoir une grande part de responsabilité dans ce phénomène car ils s’adonnent à la pêche côtière, pourtant interdite, détruisant ainsi les abris des mérous », estime-t-il. Le président de l’Apoce déplore que les autorités locales n’aient pas réagi jusqu’à présent alors que le phénomène prend de l’ampleur.
« Nous doutons que les autorités concernées aient pris des échantillons. Elles auraient dû avertir au moins les citoyens et les appeler à la prudence », dit-il.
source : horizons-dz
Selon le président de l’Association de protection et d’orientation des consommateurs et de l’environnement (Apoce), Mustapha Zebdi, ces espèces de poisson sont retrouvées mortes sur les plages pour des raisons inconnues. « Au début, les pêcheurs nous ont dit que c’était dû à la pollution.
Mais comme le taux de mortalité de ces espèces est en hausse, ils ont avancé l’hypothèse d’un virus, le betanodavirus, qui serait à l’origine de ce phénomène », rapporte-t-il, en appelant les citoyens à ne pas consommer ces poissons même vivants qui peuvent avoir été infectés.
Si les poissons échoués présentent des cavités abdominales gonflées, des yeux opaques et une nécrose cutanée, il ne faut absolument pas les consommer. Le premier représentant de l’Apoce fait part d’autres espèces touchées par ce phénomène, et ce, en se référant aux dires de certains pêcheurs qui auraient constaté les mêmes symptômes chez d’autres types de poisson. Selon un pêcheur de Bouharoun, le décès du mérou bleu peut être lié aux explosions à la dynamite effectuées par certains sardiniers, à la pêche côtière des gros chalutiers ou à la pollution.
« Les sardiniers utilisent la dynamite. Les chalutiers peuvent aussi avoir une grande part de responsabilité dans ce phénomène car ils s’adonnent à la pêche côtière, pourtant interdite, détruisant ainsi les abris des mérous », estime-t-il. Le président de l’Apoce déplore que les autorités locales n’aient pas réagi jusqu’à présent alors que le phénomène prend de l’ampleur.
« Nous doutons que les autorités concernées aient pris des échantillons. Elles auraient dû avertir au moins les citoyens et les appeler à la prudence », dit-il.
source : horizons-dz
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