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Algériennes violées par les barbares et abandonnées par l'état

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  • Algériennes violées par les barbares et abandonnées par l'état

    Souvenez-vous, c'était la nuit du 13 juillet 2001, des dizaines de jeunes et de moins jeunes barbares/intégristes avaient attaqués les habitantes du quartier d’El-Haïcha à Hassi Messaoud. Bilan : une quarantaine de femmes agressées, violées, lynchées, lacérées de coups de couteau, enterrées vivantes.

    Le procès censé rendre justice à ces malheureuses femmes et punir les barbares a été reporté au 30 décembre 2006. En attendant, ces victimes oubliées continuent de vivre l'enfer de la dépression et des menaces de tous genres. L'état les a tout simplement abandonné.

    - Photos de quelques victimes de cette nuit d'horreur (photos choquantes) : http://www.newpressphoto.com/Newpres...31/planche.htm

    ===
    “Après le viol et la violence, l’endettement et la démobilisation”

    Le procès des 39 femmes agressées, violées, lynchées, lacérées de coups de couteau, enterrées vivantes par une foule de voisins du quartier d’El-Haïcha, dans la wilaya de Hassi-Messaoud, dans la nuit du 13 juillet 2001 a marqué les esprits et avait fait le tour du monde, tant les faits étaient d’une atrocité et d’une barbarie inqualifiables. Parmi les victimes, seules trois femmes ont résisté et tenu à assister à chaque tenue du procès, dont le dernier en appel le 20 septembre 2006 et qui fut reporté au 30 décembre 2006 à Biskra. L’une de ces trois femmes parle de l’après-mobilisation autour de cette affaire.

    Nul, dira notre interlocutrice, n’ignore les pressions et les menaces publiques et claires, de la part des familles des criminels, qui sont exercées sur les victimes. Certaines personnes auraient même proposé de l’argent aux victimes pour retirer leur plainte. Des pressions sociales et des menaces physiques, exigeant le silence des victimes, ont provoqué une si forte terreur que certaines ont préféré fuir la région et s’enfermer dans leur douleur, alors que l’une d’entre elles a tenté de se suicider et se retrouve aujourd’hui à vivre isolée dans l’une des maisons de Diar Er Rahma. Cette victime qui a tenu à garder l’anonymat de peur de représailles, regrette l’attitude de certaines associations qui pour certaines, selon ses propos “après avoir utilisé “notre histoire” en ont tiré profit auprès d’organismes à l’étranger”.

    Alors que ces femmes, dira notre interlocutrice, en citant son cas, vivent de grave difficulté. “Je suis endettée, puisque je dois des sommes d’argent qui m’avaient été prêtées par une association en établissant une reconnaissance de dette. Il existe certes une association “SOS femmes en détresse” qui sans son aide financière, je n’aurais pas pu payer l’OPGI et Algérie Télécom, mais je dois toujours d’autres sommes d’argent qui étaient censées m’aider à m’en sortir moi et mes enfants”. Selon cette femme, le problème d’information et le manque de moyens, ne leur permettent pas de connaître facilement les dates du report de leur procès en appel, plusieurs avocats s’étant désistés pour diverses raisons, laissent ces femmes (3) dans l’ignorance et la désillusion.

    Tout en regrettant le silence de ceux qui étaient nombreux à exprimer publiquement leur solidarité et soutien dans les jours qui ont suivi leur agression à El-Haïcha, notre interlocutrice a décidé de ne plus faire confiance à quiconque et préfère mener son combat de femme dans la dignité et compte être présente le 30 décembre au tribunal de Biskra pour s’exprimer. Sa seule interrogation, elle l’adresse à tous ceux et celles qui leur avaient assuré leur soutien : “Etant des femmes seules, traumatisées à vie, sans revenu, ayant toujours des difficultés à s’en sortir seules, sous la pression, comment vivent-elles au jour le jour ? Quels moyens ont-elles pour continuer à affronter leurs bourreaux ?” Autant de questions que se pose cette femme qui aimerait retrouver un jour une certaine paix intérieure.

    source : Le Soir d'Algérie

  • #2
    Peu de moyens mais le pire peu de solutions pour ces femmes parce que les bourreaux sont pour la plupart en liberté et qu'ils sont soutenus par ceux qui les ont envoyés. Voici un extrait d'un des procès :

    Son frère présent dans la salle se lève pour appuyer ses dires. Invité par le président du tribunal à expliciter son intervention, le frère aîné soutient que son cadet est “une victime” qui plus est se trouve “traumatisée” depuis son interpellation par les forces de l’ordre. “Est-ce lui la victime ou ces femmes qui ont été pillées, violentées ?” s’est exclamé le juge excédé. Les assertions douteuses du second prévenu ont forcé son sourire. “Tu étais à 100 mètres de la première maison assaillie, mais tu n’as rien vu et entendu ?” lui a-t-il répliqué.

    À l’évocation des noms de ses victimes, l’accusé fait encore mine de ne rien savoir de cette affaire. Pourtant, il a bel et bien pris part à l’expédition punitive. Fatiha l’a identifié de nouveau hier. “Oui, il était là”, a-t-elle confirmé au juge. En dépit de cette énième confrontation, l’occultation des faits s’est poursuivie tout au long de cette seconde comparution. “Je ne me souviens pas d’elles. Je ne les connais pas”, a martelé le prévenu. Et au président de rectifier encore : “Il est possible que tu ne t’en rappelles pas. Mais les 11 victimes qui t’ont reconnu ne peuvent pas t’oublier jusqu’à leur mort.”
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #3
      Jétais cideré quand j ái lu ca la premiere fois !!!

      C' est inhumains et cruel !!

      Parfois je me demande si c'etait vraiment des etres humains qui comettent ce genre de crime !!

      Allah yefed !!

      j 'espere que les victimes ont eu l'aide necessaire dans ces cas !!

      Uniquement punir les criminelles ne changera rien a leur etat d' âme !!

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      • #4
        Le procès des 39 femmes agressées, violées, lynchées, lacérées de coups de couteau, enterrées vivantes par une foule de voisins du quartier d’El-Haïcha, dans la wilaya de Hassi-Messaoud, dans la nuit du 13 juillet 2001
        Ce que je n’arrive pas à comprendre comment ce genre de barbarie peut-il arriver dans un quartier sans que les familles (les pères, frères, fils, cousins…etc.) de ces femmes ne se rendent pas compte et n'interviennent pas...il s'agit de 39 femmes tout de même.
        (رأيي صحيح يحتمل الخطأ، ورأي غيري خطأ يحتمل الصواب (الامام الشافعي

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        • #5
          Même un monstre ne commettrait ce genre de monstruausité :surprise: !!!!

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          • #6
            Ce que je n’arrive pas à comprendre comment ce genre de barbarie peut-il arriver dans un quartier sans que les familles (les pères, frères, fils, cousins…etc.) de ces femmes ne se rendent pas compte et n'interviennent pas...il s'agit de 39 femmes tout de même.
            Si je me souviens bien, ces femmes ont des moeurs que l'on peut qualifier de legeres, et c'est le motif que les assaillants ont donné pour justifier la barbarie qui a été commise avec la complicité des habitants, des gens de hassi m'en avaient parlé....quelqu'un pourrait il confirmer ces dires?
            Dernière modification par cavia, 11 novembre 2006, 12h00.
            win ze yes need ze no to win again ze no

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            • #7
              Ce que je n’arrive pas à comprendre comment ce genre de barbarie peut-il arriver dans un quartier sans que les familles (les pères, frères, fils, cousins…etc.) de ces femmes ne se rendent pas compte et n'interviennent pas...il s'agit de 39 femmes tout de même.

              je me pose la meme question.
              Meme si je me souvien que, en face, ils etaient fortemment armés.

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              • #8
                Si je me souviens bien, ces femmes ont des moeurs que l'on peut qualifier de legeres, et c'est le motif que les assaillants ont donné pour justifier la barbarie qui a été commise avec la complicité des habitants, des gens de hassi m'en avaient parlé....
                Ah bon … mais dans ce cas cet acte criminel est encore plus abject qu’on a l’air.
                (رأيي صحيح يحتمل الخطأ، ورأي غيري خطأ يحتمل الصواب (الامام الشافعي

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                • #9
                  Cavia
                  Si je me souviens bien, ces femmes ont des moeurs que l'on peut qualifier de legeres


                  Quelque soit la raison rien ne justifie une telle barbarie !!! il y a les services d'ordres, de surté nationale, des tribunaux et une loi qui regit tout le peuple !!

                  Si chaqu'un se fait justicier de ce qu'il croit etre non conforme aux a ses ideeuax ca sera l'anarchie total et a quoi servirait donc les tribunaux, la justices ...etc !!

                  A noter que ce l'un n'accepte pas est tout a fait normal pour d'autres ! et pourtrancher il y a la justice !!

                  Les auto-justicier sont le pir que pour arriver a une societé et specialement l' Algerie a eu le sentir de la facon la plus macabre !!

                  Ces criminelles doivent etre pendu en publique, comme c'etait de rigueur au moyen âge (en europe) car ce qu'ils ont fait est d'une barbarie moyenageuse !!

                  Rien ne justifie d' agresser une mère et de l' humilier devant ses enfants !!!!

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                  • #10
                    tizi

                    j'ai juste donné des eclaircissements sur l'histoire, je ne soutiens en aucun cas ces actes, et ne considere pas que leurs moeurs justifient ces traietments, je disais juste que ces 39 femmes ont été torturées avec la complicité du voisinage à cause de leurs moeurs! Les gens qui m'ont rapporté les detaisl etaient scandalisés que l'on s'en prenne a ces femmes livrees a elles memes, et disaient meme que çà partait d'une vengeance....mais ca reste a confirmer!
                    win ze yes need ze no to win again ze no

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                    • #11
                      je ne soutiens en aucun cas ces actes

                      Ouffff !! suis soulagé

                      la complicité du voisinage

                      nirmalement ici ceci est aussi refusable !! refuser l'aide a une personne en detresse est aussi penalisable que l'agresser lui meme !!

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                      • #12
                        Cavia

                        Compte rtendu de :

                        Maya Azeggagh

                        Femmes en Communication - Alger.

                        Notes de Mediterraneas.org :

                        (1). La nuit du 17 juillet 2001, dans le quartier- bidonville "El Haïcha" de la ville de Hassi Messaoud, "capitale" des hydrocarbures, une trentaine de femmes - employées dans les bases pétrolières, la majorité dans l’entretien et les cantines - ont été durant une nuit entière agressées, violées, torturées, lacerées au couteau... par des hordes de voisins, jeunes et adultes, fanatisés par un imam qui appelait à la "puriification des moeurs". Beaucoup de ces femmes, venues du Nord du pays à la recherche d’emploi, vivaient seules, les familles -qu’elles entretenaient de leurs salaires, aujourd’hui perdu par la plus part d’entre elles - étant restées dans les villes d’origine. Au départ, toutes les 39 victimes avaient dénoncé les faits et porté plaintes. Au fil du temps, sous l’influence des pressions, les manoeuvres des autorités algériennes pour minimiser les faits, les tergiversations de la justice et l’étiquette de "prostituées" qui leur a été collée, y compris par une partie de la presse,la majorité des suppliciées de Hassi Messaoud ont fait marche arrière, quittant la région et ravalant leur douleur. Trois d’entre elles cependant tiennent bon - bien que leur situation psychologique et sociale soit catastrophique - et continuent, à ce jour, à exiger que justice soit rendue. La solidarité a tardé a se mettre en place et a pâtit, continue de pâtir des faiblesses actuelles du tissu associatif et du peu de cohésion et de constance dans l’action du mouvement pour les droits des femmes en Algérie. Au plan international, hormis quelques entités, italiennes en premier lieu, la solidarité n’a pas non plus été significative, l’Algérie continuant à vivre une sorte d’isolement et les associations ne sachant pas encore cultivé les alliances internationales dont elles ont certainement besoin.


                        Comme tu peux le lire, il ne s'agit pas de femmes aux moeurs légères mais de mères de familles qui avaient toutes des emplois. Il est bien mieux de faire croire que c'était des prosituées pour qu'ainsi certains voient cela comme une punition méritée mais c'est faux. Tu me diras pourquoi personne n'a bougé ???? Ils ont eu PEUR quand ils ont vu arriver cette horde de sauvages....... Même des femmes aux moeurs légères ne méritent pas d'être violée, lynchées, lacérées de coups de couteau ou enterrées vivantes........
                        Dernière modification par zwina, 11 novembre 2006, 21h58.
                        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                        • #13
                          Même une femme aux moeurs légères ne mérite pas d'être violée
                          Tout à fait et le violeur ne vaut pas mieux.

                          fanatisés par un imam qui appelait à la "puriification des moeurs".
                          Mais je ne vois pas comment un imam peut appeller au viol?? c'est absurde.
                          (رأيي صحيح يحتمل الخطأ، ورأي غيري خطأ يحتمل الصواب (الامام الشافعي

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                          • #14
                            Les violeurs sont proteges par les services de securite. Mais tot ou tard ils seront vulnerables.

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                            • #15
                              chez ns dés qu'une femme ne fait pas ce qu'on lui dit (travail, vis seule, demenage...) on la qualifie de femme aux moeurs legeres....
                              l'imam qui avait preché pour la punition de ces femmes qui osent vivre loin de leur lieu de naissance devait etre traduit en justice... il ne l'a pas ete!!!

                              des femmes travaillent a hassi messaoud pour se nourir et nourir leur famille l'imam dit qu'il faut les punir ; ces sauvages decident de les violer

                              je sais pas pour vs mais moi je trouve tt ca tres bizare

                              ce sont des pervers et des sauvages qui ont fait ca il ne faut en aucun cas leur trouver des excuses!!!!!!!!!!!!!!!!les politiks n'ont reagi ke kelke jours apres je me rapel surtt du petit encardré du rcd et du pt ds liberte et le matin kelkes petites lignes pour dire que c regretable.....
                              mais je comprends que les voisins n'aient pas reagi les gens de bentalga ne sont pas sorti non plus aidé leur voisin ils avaient assez a faire en esssayant de cacher leur famille!!!!!!!

                              p.s: a l'epoque des fait on parlé d'une centaine de femme!!!! ou sont elles passé???

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