Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Climat des affaires en Algérie : L'approche d'évaluation de la BM critiquée

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Climat des affaires en Algérie : L'approche d'évaluation de la BM critiquée

    La méthode d'évaluation du climat des affaires par la Banque mondiale a été critiquée, mercredi, par des participants lors de la Conférence nationale sur le développement économique, appelant à sa révision afin de mieux refléter les efforts de l'Algérie en la matière. Intervenant à une table ronde lors de cette conférence, qui se tient du 4 au 6 novembre au Club des pins, le représentant du ministère du Commerce, El-Hadi Bakir, a considéré que l'Algérie avait engagé de gros efforts, durant ces dernières années, qui devaient se traduire plutôt par une avancée dans le classement annuel "Doing business" de la BM que d'un recul.

    A ce propos, il a constaté que l'institution de Bretton Woods avait négligé certains critères significatifs qui devaient améliorer le classement de l'Algérie dont notamment celui de la profitabilité. Certes, a-t-il noté, "les entreprises rencontrent beaucoup de difficultés en Algérie, mais elles génèrent, assurément, des bénéfices très importants, un aspect négligé par Doing business". Même avis partagé par un conseiller auprès du ministre de la Justice, M. Aziz Aimene, qui a indiqué que les réformes engagées par le gouvernement au cours de ces dernières années, n'étaient pas prises en considération par les auteurs du rapport de "Doing business".

    D'autres participants à cette table ronde ont même mis en cause la crédibilité du classement Doing business qui place le Rwanda et la Namibie avant la Chine en dépit du dynamisme économique de ce pays asiatique.
    Un représentant de la Direction générale des impôts (DGI), Abdelaziz Mehsas, a même accusé les collaborateurs de la BM, qui mènent l'étude "Doing business" en Algérie, de "biaiser" les résultats de cette enquête.
    "Ce classement est une aberration qui démontre la méconnaissance, voire l'ignorance des consultants de la BM qui travaillent seulement avec les entreprises et les experts de leurs choix", a-t-il déploré.

    Présent à cette rencontre, le représentant permanent de la BM en Algérie, Emmanuel Noubissie Ngankam, a reconnu que Doing business est un instrument qui a des imperfections et nécessitant, donc, des améliorations, mais que c'est un "outil pertinent". Selon lui, la question de fond que l'Algérie doit poser est de savoir comment améliorer l'environnement des affaires et soutenir l'appareil de production pour éradiquer le chômage et sortir de l'économie mono-exportatrice.

    "On peut continuer à se plaindre et à critiquer la méthodologie de Doing business, mais le plus important est de travailler davantage pour assainir le climat des affaire en Algérie", a noté, de son côté, Najy Benhassine, économiste à la BM. Doing business est un indicateur créé par la BM en 2003 pour mesurer la facilité de faire des affaires à travers l'analyse de la réglementation économique et son application effective dans 189 économies. L'Algérie a été classée à la 154ème place dans le classement 2014, reculant ainsi d'une place par rapport à celui de 2013

    Maghreb dz

  • #2
    "Ce classement est une aberration qui démontre la méconnaissance, voire l'ignorance des consultants de la BM qui travaillent seulement avec les entreprises et les experts de leurs choix", a-t-il déploré.
    les consultants de la banque mondiale sont des ignares...wow, il est balaise l'argument!!!!!

    Commentaire


    • #3
      Lorsque les classements sont défavorables on les villipende. Comme le fut l'IDH du PNUD. Vieille technique.

      Faire des affaires en algerie n'est pas difficile, il faut passer par des circuits parallèles et si on accède c'est jackpot.

      Commentaire


      • #4
        Certes, a-t-il noté, "les entreprises rencontrent beaucoup de difficultés en Algérie, mais elles génèrent, assurément, des bénéfices très importants
        Et elle est comment la liberté de les rapatrier vers l'étranger?

        une réglementation de change restrictive anhile cet avantage
        .
        .
        ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
        Napoléon III

        Commentaire


        • #5
          Faire des affaires en algerie n'est pas difficile, il faut passer par des circuits parallèles et si on accède c'est jackpot.
          C'est justement le fait de passer par "des circuits parallèles" qui n'est pas normal.

          Commentaire


          • #6
            Le ''doing business'' de la BM on s'en torche, on sait pour qui ils travaillent ces gens-là.
            Néanmoins il faut assainir le climat d'investissement, diminuer la bureaucratie et extirper la métastase de la corruption.
            Pourquoi devrai-je m'installer dans un coin où les conditions de vie et de travail sont difficiles et où je dois graisser les pattes de Sergents Garcia bedonnants ?
            À part les raisons objectives de gain et de bénéfices des fois des paramètres subjectifs entrent en ligne de compte. La France mise sur le cadre de vie agréable, Montréal par sa culture francophone en milieu américain ....
            Chacun vend sa bouillabaisse en l’assaisonnant du mieux qu'il peut.

            Dommage qu'on assiste à l'envoi aux investisseurs et au monde d'une image d'une Algérie sous emprise terroriste, dictatoriale avec un pseudo président éternel, un marketing touristique défaillant ou inexistant, des histoires d'horreur en matière de pots de vin et de ministres poursuivis ailleurs mais pas en Algérie ....
            وإن هذه أمتكم أمة واحدة

            Commentaire


            • #7
              Zaki, c'est vrai qu'un pays où on ne te laisse même pas la liberté d'acheter une toison suédoise, prétendant que tu ouvres d'abord un registre avant d'avoir accès à la toison; alors là ... j'en reste bouche bée
              Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

              Commentaire


              • #8
                La loi 51 /49 à elle seule en est capable , heureusement elle ne sera plus en 2015 dixit le ministre

                Commentaire


                • #9
                  C'est justement le fait de passer par "des circuits parallèles" qui n'est pas normal.
                  Absolument d'accord. Mais ce n'est pas propre à l'Algérie. En tunisie tout passait par les trabelsi et le premier cercle du pouvoir, au Maroc pareil.

                  Le climat des affaires est gangréné par la corruption.

                  Commentaire


                  • #10
                    Effectivement la corruption, le clientélisme, les conflits d’intérêts existent dans tout les pays du Maghreb sans aucune exception, mais leurs impacts et plus ou moins importants selon le pays. Ajoutons à cela la bureaucratie, la faiblesse des institutions, l'amateurisme des classes dirigeantes qui contribuent à donner en Algérie un cocktail détonnant.

                    Commentaire


                    • #11
                      mais leurs impacts et plus ou moins importants selon le pays
                      Que penses-tu d'un pays où des investisseurs étrangers en arrivent jusqu'à se constituer en association pour dénoncer les extorsions dont ils sont victimes?

                      Tous pareils.

                      Commentaire


                      • #12
                        C'est une bonne chose que les investisseurs peuvent se fédérer en assos pour défendre leurs droits ça existe partout mais ça n'occulte pas pour autant les réalités du terrain propre à chaque pays.

                        Commentaire

                        Chargement...
                        X